Catégories
Blog Excellence Décisionnelle Facilitateur Innovation Intelligence collective

Comment l’intelligence collective stimule l’innovation en entreprise

Dans ma carrière d’accompagnateur de transformations d’entreprises, j’ai observé un phénomène qui ne cesse de me fasciner. Les organisations qui innovent vraiment ne sont pas celles qui investissent des millions dans des « labs d’innovation » clinquants ou des technologies dernier cri. Ce sont celles qui savent tirer parti de l’intelligence collective de leurs équipes.

Je me souviens encore de cette entreprise industrielle où j’intervenais il y a quelques années. Le PDG m’avait accueilli avec cette phrase qui résume tout : « Yoan, on a essayé les consultants en innovation, les séminaires créatifs et même un Chief Innovation Officer. Rien ne fonctionne. Pourtant, je suis persuadé que les idées sont déjà là, quelque part dans nos équipes. »

Et il avait raison. Terriblement raison.

L’innovation a changé de visage

Oubliez l’image du génie solitaire qui révolutionne son industrie. Cette vision romantique de l’innovation a fait son temps. De mes années d’expérience sur le terrain, je peux vous affirmer une chose : les innovations qui marchent vraiment naissent de la rencontre d’idées, de la friction créative entre différentes perspectives.

J’ai croisé trop de « labs d’innovation » déconnectés du reste de l’entreprise, qui produisent des concepts séduisants sur papier glacé mais qui ne voient jamais le jour. Pourquoi ? Parce qu’ils n’impliquent pas ceux qui devront les mettre en œuvre.

L’autre jour, je discutais avec une directrice marketing qui me confiait : « On a investi une fortune dans notre département innovation, mais nos meilleures idées viennent souvent de conversations informelles entre nos équipes terrain et nos clients. » Bingo !

Qu’est-ce que l’intelligence collective, concrètement ?

Quand je parle d’intelligence collective à mes clients, je vois parfois des regards suspicieux. Ça sonne un peu « new age » ou trop abstrait. Alors soyons concrets.

L’intelligence collective, c’est cette capacité qu’a un groupe à résoudre des problèmes complexes en combinant les connaissances, expériences et intuitions de chacun. C’est comme une super-intelligence qui émerge quand on crée les bonnes conditions.

J’aime utiliser cette métaphore avec mes clients : imaginez un orchestre où chaque musicien jouerait parfaitement sa partition, mais sans écouter les autres. Ça donnerait une cacophonie, pas une symphonie ! L’intelligence collective, c’est quand chacun joue en harmonie avec les autres, créant quelque chose qui dépasse la somme des parties.

Dans une session que j’animais la semaine dernière, j’ai vu cette magie opérer. Un défi technique qui semblait insoluble a trouvé sa solution quand un ingénieur junior a fait une remarque apparemment anodine qui a fait tilt dans l’esprit d’une responsable commerciale. Cette connexion improbable a débouché sur une innovation de processus majeure pour l’entreprise.

Les blocages que je rencontre dans chaque entreprise

Avant de vous dire comment faire, parlons de ce qui empêche cette intelligence collective de s’exprimer. Je retrouve systématiquement ces freins dans les organisations que j’accompagne :

La hiérarchie écrasante. Combien de fois ai-je entendu en aparté : « J’avais cette idée depuis des mois, mais qui m’aurait écouté ? » Quand le statut compte plus que la pertinence de l’idée, l’innovation étouffe.

La peur de se tromper. Cette entreprise de services où j’intervenais l’an dernier avait même un surnom pour ça : « le syndrome du parfait ». Tout le monde attendait d’avoir la solution parfaite avant de parler, et finalement… personne ne parlait.

Les silos mentaux. Je me souviens de cette réunion où un responsable marketing a littéralement dit : « Ce n’est pas à la production de nous dire comment concevoir nos produits. » Fin de la discussion. Fin de l’innovation aussi.

La tyrannie du consensus. « On doit tous être d’accord » est probablement la phrase qui a tué le plus d’innovations. L’unanimité est souvent l’ennemie de l’originalité.

Mes 5 tactiques pour libérer l’intelligence collective

Après des années à travailler sur ces questions, j’ai développé quelques approches qui fonctionnent particulièrement bien :

1. Créer des espaces-temps protégés

J’ai mis en place ce que j’appelle des « bulles d’innovation » chez plusieurs clients. Ce sont des moments sanctuarisés où les règles habituelles sont suspendues.

Dans une entreprise de BTP avec laquelle je travaille, nous avons instauré des « mardis d’exploration » – une demi-journée par semaine où les équipes peuvent travailler sur des projets hors de leur périmètre habituel. Je me rappelle encore le scepticisme du directeur opérationnel : « On n’a pas le temps pour ces fantaisies, Yoan. » Six mois plus tard, trois innovations majeures étaient nées de ces sessions.

2. Mixer délibérément les profils

Une de mes tactiques préférées est de créer des « équipes improbables ». Je réunis des personnes qui ne travaillent jamais ensemble et je leur confie un défi commun.

La semaine dernière, j’ai constitué un groupe mêlant un comptable, une responsable marketing, un technicien de maintenance et une chargée de relation client. Leur mission : repenser l’expérience d’onboarding des nouveaux clients. Les idées qui ont émergé étaient bluffantes de fraîcheur et de pertinence.

3. Changer les règles du jeu décisionnel

J’encourage mes clients à expérimenter avec des formats de décision différents. L’un de mes préférés est ce que j’appelle « la décision par consentement » : on ne cherche pas que tout le monde soit enthousiaste, mais que personne n’ait d’objection raisonnable.

Ça a transformé la dynamique d’une équipe de direction que j’accompagne. Les décisions sont plus rapides, plus solides, et l’engagement dans la mise en œuvre est sans comparaison.

4. Provoquer les « collisions créatives »

Je suis convaincu que l’innovation naît souvent de rencontres inattendues. C’est pourquoi j’organise régulièrement des « cafés hasard » dans les entreprises que j’accompagne : des rencontres aléatoires entre collaborateurs de départements différents.

Dans une banque régionale, cette approche a mené à une refonte complète de leur processus de crédit, quand un conseiller clientèle a pris un café avec un analyste de données qui ne se connaissaient pas. La magie de l’inattendu !

Découvrez dès maintenant notre offre exclusive de séminaires en cliquant ici !
ou
Faites vous contacter rapidement par un facilitateur :

5. Instituer le droit à l’erreur (pour de vrai)

Tout le monde dit valoriser l’erreur, peu le font vraiment. J’ai développé un rituel que j’appelle « les leçons dorées » : des sessions où l’on célèbre – oui, célèbre ! – les échecs instructifs.

Un client dans l’agroalimentaire a adopté cette pratique avec un tel enthousiasme qu’ils ont créé une « bibliothèque des erreurs précieuses », consultée avant chaque nouveau projet. Le nombre d’échecs répétés a chuté drastiquement.

L’art de la facilitation, ou pourquoi j’ai un travail

Un élément souvent négligé dans cette équation est la facilitation. Sans un bon facilitateur, même le groupe le plus talentueux peut tourner en rond ou se laisser dominer par quelques voix fortes.

Je me souviens d’une session particulièrement tendue dans une ETI en pleine transformation. Les enjeux étaient élevés et les égos aussi. Mon rôle ce jour-là n’était pas d’apporter des solutions, mais de créer un espace où chacun pouvait contribuer sans crainte.

J’utilise beaucoup de techniques simples mais efficaces : les tours de parole structurés, les temps de réflexion silencieuse avant discussion, les formats qui permettent aux plus introvertis de contribuer à leur manière… Ces détails font toute la différence entre une réunion stérile et une session productive.

Un exemple concret qui m’a marqué

Il y a deux ans, j’accompagnais une PME industrielle confrontée à une concurrence féroce des pays à bas coûts. Leur approche traditionnelle ne fonctionnait plus.

Au lieu de chercher une solution miracle, nous avons organisé une série d’ateliers impliquant des profils variés : des opérateurs de production, des commerciaux, des gestionnaires, et même quelques clients clés.

En utilisant des formats comme le « World Café » (que j’adore pour sa simplicité et son efficacité), nous avons exploré des directions totalement nouvelles.

Le résultat m’a surpris moi-même : ils ont complètement réorienté leur modèle d’affaires, passant de la vente de produits à une offre de services incluant formation, conseil et maintenance. Cette transition, née de l’intelligence du groupe, a relancé l’entreprise de façon spectaculaire.

Ce qui me frappe dans cette histoire, c’est qu’aucun expert externe n’aurait pu leur proposer cette solution. Elle a émergé de la connaissance collective de ceux qui vivaient au quotidien les défis de l’entreprise.

Comment démarrer sans se planter ?

Si vous êtes tenté par cette approche, voici trois conseils issus de mon expérience :

Commencez petit mais significatif. Choisissez un défi précis mais important, qui mérite d’être abordé différemment. Évitez de commencer par « réinventer notre stratégie globale » – c’est trop abstrait et intimidant.

Créez les conditions de la sécurité psychologique. Les gens ne contribueront que s’ils se sentent en sécurité pour partager leurs idées sans risque de ridicule ou de représailles. C’est la base de tout.

Oscillez entre divergence et convergence. J’observe souvent des groupes qui restent coincés soit dans l’exploration (plein d’idées mais pas de décision), soit dans la solution prématurée (on se précipite sur la première idée venue). Les deux mouvements sont nécessaires.

Un petit mot sur mon séminaire « Intelligence collective et innovation »

Si le sujet vous intéresse, je propose un séminaire de deux jours où j’accompagne les équipes à expérimenter ces méthodes sur leurs propres défis. C’est du concret, pas de la théorie.

Les participants repartent avec une boîte à outils pratique et un plan d’action personnalisé. J’y intègre aussi des modules sur la facilitation pour que les équipes puissent continuer sans moi.

Si ça vous tente, vous pouvez me contacter via insuffle.com – et non, je ne cours pas après tous les contrats, uniquement ceux où je pense pouvoir vraiment faire la différence.

Découvrez dès maintenant notre offre exclusive de séminaires en cliquant ici !
ou
Faites vous contacter rapidement par un facilitateur :

En conclusion : pas une méthode, une philosophie

L’intelligence collective n’est pas une technique à la mode ou un outil de plus dans votre boîte à outils managériale. C’est un changement de paradigme dans la façon dont on aborde l’innovation.

En passant d’une vision élitiste (« seuls quelques experts peuvent innover ») à une approche inclusive (« chacun a quelque chose à apporter »), on libère une énergie créative incroyable.

J’ai vu cette approche transformer des organisations sclérosées en communautés dynamiques et innovantes. Et le plus beau, c’est que ça ne nécessite pas d’investissements massifs – juste un changement de regard et quelques ajustements dans la façon de travailler ensemble.

Alors, prêt à faire confiance à l’intelligence collective de votre organisation ?

Catégories
Blog Séminaire

Les 7 vrais avantages d’un séminaire de cohésion (au-delà du simple team building)

Soyons honnêtes.

Quand j’annonce un « team building » à mes équipes, je vois plus de yeux qui se lèvent au ciel que d’enthousiasme.

Et je les comprends.

Trop d’activités sans lendemain. Trop de discours sans impact. Trop de moments « censés » créer de la cohésion… qui s’évaporent dès le retour au bureau.

J’ai passé des années à observer ce phénomène, et j’en suis arrivé à une conclusion simple :

Le problème n’est pas l’idée de rassembler vos équipes. C’est la façon dont nous le faisons.

Team building vs Séminaire de cohésion : quelle différence ?

Avant tout, clarifions quelque chose :

Un team building est un événement ponctuel, souvent récréatif. On fait du rafting, on construit des radeaux, on résout des énigmes…

Un séminaire de cohésion est une démarche structurée qui transforme en profondeur la dynamique collective.

L’un est une parenthèse. L’autre est un point de bascule.

Les 7 avantages que j’ai constatés sur le terrain

En accompagnant des dizaines d’équipes, j’ai identifié 7 avantages concrets d’un vrai séminaire de cohésion.

1. Il crée un socle commun (enfin)

Dans nos organisations fragmentées par le télétravail et les outils digitaux, nous perdons notre ancrage collectif. Nos équipes fonctionnent en parallèle plutôt qu’ensemble.

J’ai vu des équipes qui travaillaient ensemble depuis des années découvrir qu’elles n’avaient pas la même définition de la « qualité » ou même de leur « mission ».

Un bon séminaire reconstruit ce socle commun :

  • Il réaffirme les valeurs partagées, pas comme des mots sur un mur, mais comme des principes vivants
  • Il crée un langage commun qui facilite ensuite toutes les interactions
  • Il synchronise les visions, condition essentielle à toute collaboration efficace

2. Il développe notre intelligence relationnelle

Les compétences techniques sont importantes. Mais elles ne suffisent pas.

J’ai accompagné une équipe de direction qui, malgré d’excellents résultats, souffrait d’un malaise perceptible. Lors du séminaire, des non-dits qui pesaient depuis des mois ont enfin pu être abordés.

Un bon séminaire développe cette intelligence relationnelle :

  • Il crée des contextes où l’authenticité devient possible
  • Il permet d’expérimenter différents modes de communication
  • Il rend visibles les dynamiques cachées qui influencent vos interactions quotidiennes

3. Il libère vraiment l’intelligence collective

J’ai constaté que la somme des intelligences individuelles ne crée pas automatiquement une intelligence collective.

J’ai vu une entreprise technologique qui traversait une crise d’innovation. Malgré des talents individuels exceptionnels, leurs brainstormings tournaient en rond. Après le séminaire, ils ont complètement changé leur approche collaborative. Six semaines plus tard, ils lançaient un projet qui a transformé leur position sur le marché.

Un bon séminaire crée les conditions pour que cette intelligence émerge :

  • Il valorise vraiment la diversité cognitive
  • Il construit la confiance nécessaire pour exprimer des idées non conventionnelles
  • Il structure le travail pour favoriser l’émergence plutôt que le consensus

4. Il rallume l’étincelle créative

Stress, urgences, pression… Le quotidien professionnel épuise notre énergie créative. Nous fonctionnons en mode survie plutôt qu’en mode création.

J’ai travaillé avec une équipe marketing qui produisait un travail correct mais sans étincelle. Après un séminaire où nous avons délibérément bousculé leurs habitudes de pensée, ils ont retrouvé leur flamme créative. Leur campagne suivante a battu tous leurs records d’engagement.

Un bon séminaire rallume cette étincelle :

  • Il crée une rupture avec les routines qui nous limitent
  • Il permet d’explorer d’autres états d’esprit
  • Il reconnecte chacun à sa motivation intrinsèque

5. Il renforce la résilience collective

Dans notre monde incertain et complexe, la résilience n’est plus une qualité individuelle optionnelle. C’est une capacité collective indispensable.

J’ai accompagné une entreprise qui venait de perdre un contrat majeur. Le séminaire a transformé cette difficulté en catalyseur de changement. Six mois plus tard, ils avaient non seulement compensé cette perte, mais diversifié leur portefeuille de clients.

Un bon séminaire développe cette résilience :

  • Il renforce la capacité à naviguer ensemble dans l’incertitude
  • Il crée des mécanismes de soutien mutuel qui perdurent
  • Il transforme la perception des échecs en opportunités d’apprentissage

6. Il rend la stratégie enfin concrète

J’ai vu trop de plans stratégiques rester des documents abstraits, déconnectés du terrain. Combien de belles stratégies échouent non par manque de pertinence, mais par défaut d’appropriation ?

Une institution financière avait défini une stratégie de transformation digitale ambitieuse. Mais après 18 mois, les avancées restaient limitées. Lors du séminaire, en rendant tangible ce qui restait abstrait, nous avons débloqué une énergie qui a accéléré significativement leur évolution.

Un bon séminaire ancre la stratégie dans le réel :

  • Il permet à chacun de comprendre sa contribution
  • Il transforme des objectifs abstraits en projets concrets
  • Il crée un sentiment d’appropriation collective

7. Il fait naître un futur désiré partagé

Le plus puissant des avantages est peut-être aussi le plus subtil : un séminaire de cohésion permet de co-créer un futur désiré.

Non pas un objectif ou un KPI. Mais un horizon qui attire. Qui inspire. Qui mobilise.

J’ai vu des organisations entières se transformer quand elles sont passées des objectifs au désir. La différence était palpable non seulement dans les résultats, mais dans l’énergie quotidienne.

Un bon séminaire crée ce futur désiré :

  • Il transforme la motivation extrinsèque en motivation intrinsèque
  • Il dépasse les intérêts individuels pour créer un désir collectif
  • Il génère un mouvement naturel, sans avoir besoin de « pousser » constamment les équipes

Ce qui fait vraiment la différence

J’ai constaté que la réussite d’un séminaire de cohésion repose sur trois piliers :

1. Une préparation qui compte

Je ne crois pas aux formats standards. Chaque équipe est unique, avec ses enjeux propres. Je passe du temps à comprendre votre contexte spécifique pour créer une expérience sur mesure.

2. Une méthodologie éprouvée

J’utilise des approches qui :

  • Créent un cadre de sécurité psychologique
  • Alternent réflexion individuelle et intelligence collective
  • Mobilisent le corps, les émotions, pas seulement l’intellect
  • Transforment les tensions en opportunités

3. Un ancrage dans la durée

La vraie valeur se mesure à ce qui se passe après. Je vous accompagne pour :

  • Intégrer des pratiques concrètes dans votre quotidien
  • Maintenir vivant l’esprit du séminaire
  • Soutenir la transformation dans la durée

Découvrez dès maintenant notre offre exclusive de séminaires en cliquant ici !
ou
Faites vous contacter rapidement par un facilitateur :

Mon séminaire « Cohésion d’Équipe » : créez des liens qui transforment

J’ai développé ce séminaire pour ceux qui cherchent une transformation authentique plutôt qu’un effet temporaire.

Ce séminaire vous offre :

  • Des activités sur-mesure qui révèlent les forces de chacun
  • Des moments de partage authentiques qui créent du lien
  • Des défis collectifs qui renforcent la confiance mutuelle
  • Des rituels d’équipe à ramener dans le quotidien
  • Une dynamique positive qui perdure bien après le séminaire

Mon approche en trois temps

1. Avant : je prépare le terrain

  • J’échange avec vous pour comprendre vos enjeux spécifiques
  • J’analyse votre contexte et vos défis particuliers
  • Je conçois un programme sur mesure pour votre équipe

2. Pendant : je crée une expérience transformatrice

  • Je facilite des activités immersives qui révèlent les talents cachés
  • Je guide des défis collectifs qui renforcent la confiance
  • J’ouvre des espaces de dialogue authentique
  • Je construis avec vous des rituels d’équipe concrets

3. Après : j’ancre la transformation

  • Je vous fournis un guide de rituels à ramener dans votre quotidien
  • Je propose un suivi post-séminaire pour maintenir la dynamique
  • Je reste disponible pour vous accompagner dans cette évolution

Ce que vous obtiendrez concrètement

🎯 Une équipe plus soudée et résiliente 😌 Une meilleure compréhension des forces de chacun 🗺️ Des outils de collaboration à utiliser au quotidien 🧑‍🤝‍🧑 Des connexions authentiques entre collaborateurs 🧠 Une dynamique collective renouvelée

Arrêtons les team buildings, commençons à agir ensemble

Si vous ressentez que votre équipe mérite mieux qu’un simple moment de convivialité…

Si vous cherchez une cohésion qui se traduit par des résultats tangibles…

Si vous êtes prêt à investir dans une transformation durable…

Contactez-moi pour un échange sans engagement. Nous explorerons ensemble :

  • Les enjeux spécifiques de votre équipe
  • L’approche la plus adaptée à votre contexte
  • Un premier aperçu de ce que pourrait être votre séminaire sur mesure

Car la vraie cohésion ne se limite pas à parler ensemble. Elle se construit quand on agit ensemble. Pour un futur qu’on désire vraiment.

Catégories
Ressources

ROTI : Comment mesurer l’efficacité de vos réunions en 2 minutes chrono

Avez-vous déjà terminé une réunion en vous demandant si le temps investi valait vraiment la peine ? Ou observé des participants qui quittent votre atelier avec un air mitigé sur le visage, sans savoir réellement ce qu’ils en ont pensé ? C’est exactement le genre de questions qui m’ont poussé à adopter l’outil ROTI dans mes facilitations.

Le ROTI (Return On Time Invested) est l’un de ces outils simples mais puissants qui ont complètement transformé ma façon d’animer des ateliers collaboratifs. Je l’utilise systématiquement depuis quelques années, et franchement, je ne peux plus m’en passer.

Qu’est-ce que le ROTI exactement ?

Le ROTI est une méthode d’évaluation rapide qui permet aux participants de noter le « retour sur investissement temporel » d’une session. En d’autres termes, les participants évaluent si le temps qu’ils ont consacré à un atelier, une réunion ou une formation en valait la peine.

Le principe est simple : à la fin de la session, chaque participant attribue une note de 1 à 5 :

  • 1 = Temps totalement perdu
  • 2 = Plus de temps perdu que de valeur reçue
  • 3 = Équilibre entre le temps investi et la valeur reçue
  • 4 = Plus de valeur reçue que de temps investi
  • 5 = Temps extrêmement bien investi, valeur exceptionnelle

Pourquoi j’adore le ROTI (et pourquoi vous devriez l’adopter)

Le ROTI présente plusieurs avantages qui en font un outil incontournable de mon kit de facilitation :

1. C’est rapide et simple

En moins de 2 minutes, vous obtenez un feedback précieux. Pas besoin de longs questionnaires que personne ne remplira. Dans notre monde où tout va vite, cette simplicité est précieuse. J’ai souvent constaté que plus un outil d’évaluation est complexe, moins les gens y répondent honnêtement.

2. C’est visuel et immédiat

En demandant aux participants de voter à main levée ou de placer un post-it sur un tableau, vous obtenez une visualisation immédiate de la satisfaction du groupe. Cet aspect visuel est particulièrement puissant pour créer une prise de conscience collective de l’expérience vécue.

3. C’est non-jugeant

Le ROTI évalue l’expérience subjective de chacun par rapport au temps investi, pas la qualité du facilitateur ou le contenu en lui-même. Cela permet d’avoir des retours plus honnêtes. Je trouve que les participants sont beaucoup plus à l’aise pour donner leur véritable ressenti avec cette approche qu’avec des évaluations directes.

4. C’est actionnable

Une note moyenne faible est un signal clair que quelque chose doit changer. Une note élevée confirme que votre approche fonctionne. Dans les deux cas, vous savez où vous en êtes et pouvez ajuster vos prochaines sessions en conséquence.

Comment mettre en place le ROTI dans vos sessions

Voici comment j’utilise le ROTI à la fin de mes ateliers :

Méthode classique (en présentiel)

  1. J’explique le concept de ROTI et l’échelle de notation en 30 secondes
  2. Je dessine une échelle de 1 à 5 sur un tableau ou un grand post-it
  3. Je distribue des petits post-it à chaque participant
  4. Je demande à chacun d’inscrire son évaluation et de venir la placer sur l’échelle
  5. Je prends une photo du résultat pour mes archives et mon amélioration continue

Variante numérique (pour les sessions à distance)

  1. J’utilise un outil de sondage comme Mentimeter ou les réactions Zoom
  2. J’explique l’échelle et demande aux participants de voter
  3. Nous visualisons ensemble les résultats
  4. J’enregistre les données pour analyse ultérieure

Mon petit twist personnel

Ce que j’aime faire, c’est demander aux personnes qui ont mis les notes les plus basses et les plus hautes d’expliquer brièvement leur choix (seulement si elles sont à l’aise pour le faire). Cela me donne des insights qualitatifs extrêmement précieux pour comprendre ce qui a fonctionné ou non.

Les pièges à éviter avec le ROTI

Comme tout outil, le ROTI a ses limites. Voici quelques pièges que j’ai appris à éviter :

Ne pas le prendre personnellement

Une note basse ne signifie pas que vous êtes un mauvais facilitateur. Elle peut simplement refléter un décalage entre les attentes des participants et le contenu proposé. J’ai parfois eu des 2/5 dans des sessions que je pensais excellentes, et ça m’a permis de découvrir des angles morts que je n’aurais jamais identifiés autrement.

Ne pas se contenter du ROTI seul

Le ROTI est un indicateur, pas une analyse complète. Pour une évaluation approfondie, combinez-le avec d’autres méthodes de feedback. Je le complète souvent avec une question ouverte comme « Qu’est-ce qui aurait pu améliorer votre note d’un point ? »

Éviter l’effet de groupe

Parfois, les participants s’influencent mutuellement. Pour éviter cela, demandez-leur d’abord de noter individuellement avant de partager. Dans les grands groupes, j’utilise parfois une méthode où tout le monde pose son post-it en même temps pour éviter ce biais.

Un exemple concret d’utilisation du ROTI

Lors d’un récent séminaire CODIR que j’animais pour une entreprise en pleine transformation, j’ai utilisé le ROTI à la fin de chaque demi-journée. Cela nous a permis de constater que la première après-midi avait reçu une note moyenne de 3,2/5, ce qui était inférieur à nos attentes.

En discutant avec les participants qui avaient mis les notes les plus basses, nous avons découvert qu’ils trouvaient le rythme trop lent et certains exercices redondants. Nous avons ajusté le programme pour le lendemain, accéléré le rythme et approfondi certains sujets. Résultat : une note moyenne de 4,6/5 pour la deuxième journée !

Sans le ROTI, nous aurions probablement continué avec le programme initial sans nous rendre compte du problème.

Un agenda type pour intégrer le ROTI

Voici comment j’intègre généralement le ROTI dans l’agenda d’un atelier d’une journée :

9h00 – 9h30 : Introduction et brise-glace
9h30 – 11h00 : Premier bloc de travail
11h00 – 11h15 : Pause
11h15 – 12h30 : Deuxième bloc de travail
12h30 – 13h30 : Déjeuner
13h30 – 15h00 : Troisième bloc de travail
15h00 – 15h15 : Pause
15h15 – 16h45 : Quatrième bloc de travail
16h45 – 17h00 : Évaluation ROTI et conclusion

Je réserve toujours les 5 dernières minutes pour le ROTI, suivi d’une très brève discussion sur les résultats. Cela permet de clore la session sur une note réflexive qui engage déjà les participants à penser à la prochaine étape.

Les 5 conseils d’un facilitateur expérimenté pour utiliser le ROTI efficacement

  1. Présentez le ROTI dès le début de votre session. Cela prépare les participants à évaluer consciemment la valeur qu’ils retirent tout au long de l’atelier.
  2. Utilisez un support visuel attractif. Dans mes ateliers, j’ai créé une échelle ROTI colorée que je réutilise à chaque fois. Les codes couleurs (du rouge au vert) aident à visualiser rapidement les résultats.
  3. Soyez cohérent. Si vous facilitez une série d’ateliers, utilisez le ROTI systématiquement pour pouvoir comparer l’évolution au fil du temps.
  4. Partagez les résultats avec transparence. J’envoie toujours un récapitulatif incluant les résultats du ROTI à tous les participants après la session, avec les ajustements que je prévois pour la suite.
  5. Célébrez les bonnes notes mais concentrez-vous sur les basses. Une note de 5/5 est gratifiante, mais c’est dans les 2/5 et 3/5 que se cachent les plus grandes opportunités d’amélioration.

Conclusion : le ROTI, un petit outil aux grands effets

Dans mon parcours de facilitateur, j’ai testé de nombreuses méthodes d’évaluation, mais le ROTI reste mon favori pour sa simplicité et son efficacité. Ce n’est pas l’outil le plus sophistiqué, mais c’est certainement l’un des plus utiles pour obtenir rapidement un feedback actionnable.

J’ai constaté que l’intégration régulière du ROTI dans mes ateliers a non seulement amélioré la qualité de mes interventions, mais a aussi créé une culture de feedback continu qui bénéficie à tous.

Alors, si vous n’avez pas encore essayé le ROTI, je vous encourage vivement à l’ajouter à votre boîte à outils de facilitation. Et qui sait, peut-être deviendra-t-il, comme pour moi, un indispensable de vos sessions collaboratives.

Et vous, quel serait le ROTI de cet article ? Si vous l’essayez lors de votre prochain atelier, n’hésitez pas à me faire part de votre expérience !

Catégories
Blog Recrutement

L’intelligence collective en recrutement : un levier inattendu pour transformer votre marque employeur.

Introduction : au-delà des CV et des entretiens traditionnels

Combien de fois ai-je entendu cette phrase : « On n’arrive pas à trouver les bons profils » ? Ou celle-ci : « Nos candidats se désistent au dernier moment » ? À chaque fois, j’ai envie de demander : « Mais avez-vous essayé d’impliquer vos équipes dans le processus ? »

Le recrutement est souvent perçu comme une affaire de spécialistes. Une chasse gardée des RH et des managers. Pourtant, après des années à accompagner des organisations de toutes tailles, j’ai pu constater une chose : les entreprises qui excellent en recrutement sont celles qui en font une aventure collective.

Je ne parle pas simplement de demander leur avis à vos collaborateurs. Je parle de transformer fondamentalement votre approche du recrutement en utilisant l’intelligence collective comme moteur principal.

C’est cette approche qui a permis à certaines entreprises que j’ai accompagnées de réduire leurs délais de recrutement de manière significative tout en améliorant la qualité des embauches et leur taux de rétention.

Dans cet article, je vais vous montrer comment l’intelligence collective peut transformer votre recrutement, renforcer votre marque employeur et créer une expérience candidat qui vous démarquera dans la guerre des talents. Pas avec des concepts abstraits, mais avec des approches concrètes que vous pourrez mettre en œuvre dès demain.

L’intelligence collective : un atout majeur pour le recrutement

Avant d’aller plus loin, mettons-nous d’accord sur ce qu’est l’intelligence collective en contexte de recrutement.

L’intelligence collective, c’est cette capacité d’un groupe à résoudre des problèmes et à prendre des décisions qui dépassent ce que chaque individu pourrait faire seul. Elle émerge quand on crée les conditions pour que les perspectives, les expériences et les intuitions de chacun puissent s’exprimer et se compléter.

Et le recrutement est probablement l’un des domaines où cette approche peut avoir l’impact le plus important. Pourquoi ?

  1. Parce que personne ne connaît mieux la réalité d’un poste que ceux qui y travaillent déjà
  2. Parce que la diversité des perspectives permet d’identifier des qualités ou des signaux d’alerte qu’un recruteur seul pourrait manquer
  3. Parce que l’expérience candidat est infiniment plus riche quand elle implique une variété d’interlocuteurs

Selon une étude de LinkedIn, les candidats sont 38% plus susceptibles d’accepter une offre après avoir interagi avec des employés pendant le processus de recrutement. Ce n’est pas négligeable dans un marché où les talents peuvent souvent choisir entre plusieurs propositions.

Les défis actuels du recrutement (et comment l’intelligence collective y répond)

Avant de plonger dans les méthodes concrètes, regardons les défis auxquels la plupart des entreprises font face aujourd’hui :

1. Des délais de recrutement trop longs

Les processus de recrutement s’éternisent, souvent parce que les décisions sont séquentielles : d’abord les RH filtrent, puis le manager examine, puis un entretien est organisé… Pendant ce temps, les bons candidats trouvent ailleurs.

2. Une marque employeur déconnectée de la réalité

Les promesses faites aux candidats et la réalité vécue par les employés sont souvent en décalage. Résultat : des recrutements qui ne tiennent pas sur la durée et une réputation qui se dégrade.

3. Une expérience candidat impersonnelle

Les candidats se sentent comme des numéros dans un processus standardisé, ce qui nuit à leur engagement et à leur perception de l’entreprise.

4. Des évaluations biaisées

Les décisions de recrutement reposent souvent sur des impressions subjectives, avec tous les biais que cela implique, plutôt que sur une évaluation collective plus équilibrée.

L’intelligence collective est une réponse puissante à chacun de ces défis. Voyons maintenant comment la mettre en œuvre concrètement.

Transformation #1 : impliquer vos équipes dans la définition des besoins

La première transformation consiste à impliquer collectivement vos équipes dès la définition du besoin de recrutement. Ce n’est pas au manager ou aux RH de décider seuls de ce dont l’équipe a besoin.

Un atelier collaboratif pour définir le profil idéal

J’organise souvent des ateliers avec les équipes concernées où je pose des questions comme :

  • « Quels sont les défis que la personne recrutée devra relever au quotidien ? »
  • « Quelles compétences manquent actuellement dans l’équipe ? »
  • « Qu’est-ce qui ferait qu’une personne réussit vraiment à ce poste ? »

Ces ateliers révèlent souvent des besoins très différents de ceux initialement imaginés par le management. J’ai vu des entreprises complètement redéfinir un poste suite à ces discussions collectives, passant par exemple d’un profil technique très spécialisé à un profil plus polyvalent avec d’excellentes compétences en communication.

De véritables fiches de poste… qui parlent aux candidats

Les fiches de poste qui émergent de ces ateliers sont bien plus pertinentes et parlantes. Elles reflètent la réalité du travail et les véritables attentes, pas un idéal déconnecté.

J’ai accompagné une startup technologique qui a vu son taux de candidatures pertinentes augmenter considérablement simplement en impliquant l’équipe dans la rédaction des offres d’emploi. Les candidats sentaient immédiatement que ces offres avaient été écrites par des personnes qui connaissaient vraiment le job, pas par des RH répétant des formules généralistes.

Transformation #2 : un processus de sélection collectif et transparent

La deuxième transformation concerne le processus de sélection lui-même. Au lieu du traditionnel parcours du combattant où le candidat passe d’un entretien individuel à un autre, pourquoi ne pas créer des moments d’intelligence collective ?

Des entretiens de groupe… mais pas comme vous l’imaginez

Je ne parle pas ici de mettre plusieurs candidats face à un jury, mais plutôt d’organiser des moments où un candidat peut interagir avec plusieurs membres de sa future équipe en même temps.

Ces sessions permettent d’observer comment le candidat s’intègre dans la dynamique d’équipe, comment il réagit aux idées des autres, comment il collabore. Des aspects impossibles à évaluer dans un entretien classique.

Une entreprise de conseil avec laquelle je travaille organise ainsi des « cafés-discussion » où le candidat rejoint l’équipe pour une session informelle autour d’un cas pratique. Il ne s’agit pas de le tester, mais de travailler ensemble pendant une heure. La différence d’information recueillie est impressionnante.

Les décisions multi-perspectives

Après ces interactions, la décision se prend collectivement. Chaque personne ayant interagi avec le candidat apporte sa perspective, ce qui permet une vision bien plus riche qu’une évaluation traditionnelle.

Une étude de Harvard Business Review montre que les décisions d’embauche prises collectivement ont 7% plus de chances de succès que celles prises par une seule personne, même expérimentée.

J’utilise souvent une technique que j’appelle « le cercle des perspectives » où chaque participant partage d’abord ce qu’il a apprécié chez le candidat, puis ses préoccupations, avant de conclure sur sa recommandation. Cette méthode évite l’effet d’influence où l’opinion du plus haut gradé oriente toute la discussion.

Transformation #3 : faire de l’onboarding un moment d’intelligence collective

Le recrutement ne s’arrête pas à la signature du contrat. L’onboarding est un moment crucial, et là encore, l’intelligence collective peut faire une différence majeure.

Au-delà du « buddy system »

Beaucoup d’entreprises ont mis en place un système de parrainage. C’est un bon début, mais l’intelligence collective va plus loin.

J’aide mes clients à mettre en place des « cercles d’onboarding » où le nouveau venu interagit régulièrement avec un groupe diversifié de collègues, pas seulement son manager et son parrain. Ces cercles permettent un apprentissage bien plus rapide et une intégration culturelle plus profonde.

Une entreprise de services B2B avec laquelle je travaille a réduit son temps de « mise en production » des nouveaux collaborateurs de manière significative grâce à cette approche collective de l’onboarding.

Le feedback bidirectionnel

L’onboarding devient aussi un moment précieux pour recueillir les impressions fraîches du nouveau venu sur l’organisation.

J’organise des sessions après 30, 60 et 90 jours où le nouvel arrivant peut partager ses observations avec une partie de l’équipe. Ces regards neufs sont d’une valeur inestimable pour identifier des angles morts organisationnels.

Un de mes clients a ainsi découvert une inefficacité importante dans son processus de validation des propositions commerciales, simplement parce qu’un nouveau venu, n’étant pas encore formaté par la culture, a osé poser la question « Pourquoi faites-vous ça comme ça ? ».

Transformation #4 : la marque employeur co-construite

La quatrième transformation touche à votre marque employeur. Plutôt que d’être définie en haut lieu par la communication et les RH, elle peut devenir une création collective qui reflète véritablement la réalité de l’entreprise.

Vos employés comme ambassadeurs authentiques

Vos meilleurs candidats veulent entendre parler de vous par ceux qui y travaillent déjà. Pas par une page carrière aseptisée.

J’aide mes clients à créer des programmes d’ambassadeurs où les collaborateurs sont encouragés et formés à partager leur expérience authentique. Pas des messages formatés, mais des histoires vraies et personnelles.

Une entreprise industrielle que j’accompagne a vu ses candidatures spontanées augmenter de façon notable après avoir lancé ce type de programme, avec des vidéos et témoignages de collaborateurs sur LinkedIn.

Des événements de recrutement collaboratifs

Les événements de recrutement traditionnels sont souvent… ennuyeux. Quelques RH derrière un stand distribuant des goodies. Quelle occasion manquée !

J’encourage plutôt l’organisation d’événements où les candidats potentiels peuvent réellement interagir avec un échantillon représentatif de l’entreprise. Des ateliers de co-création, des challenges techniques, des discussions ouvertes où les collaborateurs parlent librement de leur expérience.

Une entreprise dans le secteur technologique organise ainsi des sessions collaboratives où ses développeurs et des candidats potentiels travaillent ensemble sur des mini-projets. Le taux de conversion de ces événements est bien supérieur à celui des salons de recrutement classiques.

Transformation #5 : le feedback candidat comme source d’amélioration continue

La dernière transformation concerne la manière dont vous utilisez les retours des candidats pour améliorer continuellement votre processus.

Recueillir systématiquement les retours

Que les candidats soient retenus ou non, leur expérience est une mine d’or d’informations.

J’aide mes clients à mettre en place des systèmes de feedback systématiques, où les candidats sont invités à partager leur ressenti sur l’ensemble du processus. Ces retours sont ensuite analysés collectivement pour identifier les points d’amélioration.

Une entreprise de services financiers a ainsi découvert que son processus était perçu comme intimidant et opaque. En réponse, elle a complètement revu sa communication avec les candidats, avec un impact immédiat sur son taux d’acceptation des offres.

La boucle de rétroaction collective

Ces retours ne doivent pas rester au niveau des RH. Ils doivent être partagés avec toutes les personnes impliquées dans le recrutement.

J’organise régulièrement des sessions « d’apprentissage collectif » où les équipes analysent ensemble les retours des candidats et coconstruisent des améliorations. Cette approche crée un sentiment d’appropriation qui garantit que les changements seront réellement mis en œuvre.

Une organisation dans le secteur de la santé a ainsi réduit de manière significative son taux d’abandons en cours de processus après avoir identifié et corrigé collectivement plusieurs points de friction.

Comment mettre en place ces transformations dans votre organisation

Les transformations que je viens de décrire peuvent sembler ambitieuses, surtout si votre culture organisationnelle est très traditionnelle. Voici quelques conseils pour commencer :

Commencez petit, mais commencez

Vous n’avez pas besoin de tout transformer d’un coup. Choisissez un recrutement spécifique et testez une approche plus collective. Les résultats parleront d’eux-mêmes et créeront l’élan nécessaire pour élargir l’expérience.

Formez vos équipes

L’intelligence collective ne s’improvise pas. Vos équipes doivent être formées aux bases de la facilitation, de l’écoute active et de la prise de décision collaborative. Ces compétences leur seront utiles bien au-delà du recrutement.

Créez le cadre

Pour que l’intelligence collective émerge, il faut créer un cadre propice. Définissez clairement les « règles du jeu » : comment les décisions seront prises, comment les désaccords seront gérés, comment chacun pourra contribuer.

Mesurez les résultats

Comme pour toute transformation, il est essentiel de mesurer l’impact. Suivez des indicateurs comme la durée du cycle de recrutement, le taux d’acceptation des offres, la satisfaction des candidats et la performance des nouveaux recrutés.

L’intelligence collective en action : un cas pratique

Pour illustrer concrètement cette approche, laissez-moi vous partager l’expérience d’une entreprise de conseil en transformation digitale d’environ 200 personnes que j’ai accompagnée.

Ils avaient un problème récurrent : leurs recrutements de consultants seniors prenaient beaucoup de temps, avec un nombre important de nouvelles recrues qui partaient dans la première année.

Nous avons complètement repensé leur approche en mettant l’intelligence collective au cœur du processus :

  1. Définition collective du profil : Un atelier avec consultants, managers et clients a permis de redéfinir les véritables critères de succès du poste
  2. Entretiens collaboratifs : Remplacement des entretiens séquentiels par des sessions où le candidat interagissait avec plusieurs consultants autour d’un cas réel
  3. Décision consensuelle : Mise en place d’un processus de décision collectif impliquant toutes les parties prenantes
  4. Onboarding en équipe : Création d’un cercle d’onboarding pluridisciplinaire pour chaque nouvelle recrue
  5. Retours candidats : Systématisation des feedbacks candidats et sessions d’amélioration trimestrielles

Les résultats ont été très positifs, avec un cycle de recrutement significativement réduit, un meilleur taux d’acceptation des offres et une diminution importante des départs précoces.

Découvrez dès maintenant notre offre exclusive de séminaires en cliquant ici !
ou
Faites vous contacter rapidement par un facilitateur :

Conclusion : le recrutement comme danse collective

Le recrutement traditionnel ressemble souvent à un interrogatoire : des questions-réponses, des évaluations, des jugements. L’approche par l’intelligence collective transforme ce processus en une véritable danse collective, où candidats et équipes apprennent à se connaître dans un mouvement fluide et authentique.

Dans cette danse, chacun a son rôle à jouer, son mouvement à apporter, mais c’est l’harmonie de l’ensemble qui crée la magie. Parfois, le leader guide fermement ; d’autres fois, il laisse les participants improviser. L’essentiel est que tous participent à la création d’une expérience enrichissante.

Les organisations qui adoptent cette vision du recrutement ne se contentent pas d’attirer les meilleurs talents – elles créent les conditions pour qu’ils s’épanouissent et contribuent pleinement dès leur arrivée.

Comme le disait si bien Margaret Mead : « Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c’est toujours ce qui s’est passé. » Cette vérité s’applique parfaitement au recrutement par l’intelligence collective.

Alors, prêt à transformer votre approche du recrutement ? À faire de chaque embauche non pas une décision isolée mais une création collective ? Le talent de demain ne se recrute plus – il se co-élabore.

Catégories
Blog Innovation

Faut-il vraiment un « Monsieur Innovation » ?

Tenez, l’autre jour, un CEO me lance : « On doit créer un poste de responsable innovation ! » Je lui demande pourquoi. Sa réponse ? « Parce que tous nos concurrents en ont un. »

Cette conversation résume parfaitement le piège dans lequel beaucoup d’organisations tombent. On crée un poste parce que c’est à la mode, sans se demander si c’est vraiment la solution.

Le mythe du héros de l’innovation

Première chose à comprendre : confier l’innovation à une seule personne ou équipe, c’est comme demander à un chef d’orchestre de jouer tous les instruments. Ça ne marche pas.

L’innovation n’est pas un département. C’est une culture qui doit irriguer toute l’organisation.

Un rôle différent : le facilitateur d’innovation

Ce dont les organisations ont vraiment besoin, c’est d’un facilitateur. Quelqu’un qui :

  • Repère les talents cachés
  • Crée des connexions inattendues
  • Lève les obstacles à la créativité
  • Accompagne les initiatives

Ce qu’il ne fait pas

  • Imposer des solutions
  • Centraliser les idées
  • Faire à la place des autres

Ce qu’il fait vraiment

  • Crée des espaces d’expérimentation
  • Protège les initiatives naissantes
  • Connecte les bonnes personnes
  • Facilite l’émergence d’idées

Comment ça marche concrètement ?

1. Repérer les innovateurs naturels

Dans chaque organisation, il y a des personnes qui :

  • Voient les problèmes comme des opportunités
  • Osent proposer des solutions différentes
  • Inspirent naturellement leurs collègues

Le rôle du facilitateur est de les identifier et de les mettre en réseau.

2. Créer des espaces de rencontre

J’aide souvent à mettre en place :

  • Des « cafés innovation » informels
  • Des sessions de partage d’expériences
  • Des ateliers de co-création

3. Protéger les initiatives

Le facilitateur agit comme un bouclier qui :

  • Défend les projets émergents
  • Négocie des ressources
  • Donne du temps aux idées pour mûrir

Les conditions du succès

  1. Un mandat clair Le facilitateur doit avoir la légitimité pour agir
  2. Des ressources adaptées Du temps et des moyens pour accompagner les initiatives
  3. Une posture juste Ni chef, ni exécutant, mais catalyseur

Les pièges à éviter

1. Le syndrome de la tour d’ivoire

Ne pas créer un « lab innovation » isolé du reste de l’entreprise

2. La bureaucratie de l’innovation

Éviter les processus lourds qui tuent la spontanéité

3. L’innovation forcée

Ne pas imposer l’innovation mais créer les conditions où elle peut émerger

Comment identifier le bon profil ?

Le facilitateur d’innovation idéal combine :

  • Une capacité d’écoute exceptionnelle
  • Un talent pour connecter les gens
  • Une compréhension des dynamiques organisationnelles
  • Une aptitude à naviguer dans la complexité

Mon approche d’accompagnement

Quand une organisation me sollicite sur ce sujet, je propose :

  1. Un diagnostic des dynamiques d’innovation existantes
  2. L’identification des facilitateurs naturels
  3. La mise en place progressive d’un écosystème d’innovation

Une invitation à repenser l’innovation

Si vous réfléchissez à structurer l’innovation dans votre organisation, commençons par un échange de 30 minutes pour :

  • Explorer votre contexte spécifique
  • Identifier vos besoins réels
  • Voir comment je pourrais vous accompagner

L’innovation n’est pas une fonction à isoler, c’est une capacité à développer collectivement. Et parfois, le meilleur responsable innovation est celui qui aide les autres à innover plutôt que d’innover lui-même.

Ne rêvez plus, agissez !
Votre atelier collaboratif sur mesure n’attend que votre ambition pour changer le jeu.

Catégories
Blog Futur désiré Innovation Intelligence collective

Innovation : comment réussir à innover en entreprise ?

Ah, l’innovation ! Ce mot qu’on utilise à toutes les sauces, comme une baguette magique censée résoudre tous nos problèmes. Mais vous savez quoi ? Le plus grand mythe de l’innovation, c’est de croire qu’on peut la confier à une seule personne.

Le contre-sens du « Monsieur Innovation »

Imaginez la scène. Une entreprise qui se réveille un matin et décide : « Tiens, on va nommer un responsable innovation ! » Super. On vient de créer le plus beau des silos, celui qui est censé nous faire sortir des silos. Ironique, non ?

Ce n’est pas que ces responsables innovation font du mauvais travail. Au contraire. Mais c’est comme nommer quelqu’un « responsable du printemps » – ce n’est pas une personne qui fait pousser les fleurs, c’est tout un écosystème.

De quelle innovation parle-t-on au juste ?

Avant de se lancer tête baissée dans l’innovation, posons-nous LA question essentielle : de quelle innovation parle-t-on exactement ? Car sous ce terme fourre-tout se cachent des réalités très différentes :

  • L’innovation managériale : comment on s’organise et on travaille ensemble
  • L’innovation produit : ce qu’on propose au marché
  • L’innovation process : comment on fait les choses
  • L’innovation organisationnelle : comment on structure l’entreprise
  • L’innovation business model : comment on crée et capture la valeur

Chacune de ces innovations demande des approches différentes, des compétences différentes, des métriques différentes. C’est comme confondre cuisine et pâtisserie – oui, dans les deux cas on est en cuisine, mais essayez de faire un soufflé avec les techniques de la blanquette !

L’art des petites différences

L’innovation n’est pas toujours là où on l’attend. Les plus grands changements viennent souvent d’une succession de petites améliorations qui, mises bout à bout, transforment complètement la donne.

Prenez cette équipe de production que j’accompagne actuellement. Ils cherchent LA grande innovation qui va révolutionner leur secteur. Et pendant ce temps, leurs opérateurs développent des dizaines de micro-améliorations qui, ensemble, réduisent leurs coûts de 20%. C’est ça aussi, l’innovation.

L’innovation disruptive : le grand saut

À l’autre bout du spectre, on trouve l’innovation disruptive. Celle qui change complètement les règles du jeu. Celle qui fait qu’un jour, vous vous réveillez et votre métier d’hier n’existe plus.

Selon une étude de McKinsey, 84% des dirigeants considèrent l’innovation comme critique pour leur croissance. Pourtant, seuls 6% sont satisfaits de leurs performances en innovation. Pourquoi ? Parce qu’ils cherchent la disruption pour la disruption, oubliant que l’innovation doit avant tout créer de la valeur.

L’innovation collective : la seule qui marche vraiment

Voici une vérité qui dérange : l’innovation n’est pas une activité solitaire. C’est un sport d’équipe. Et pas n’importe quelle équipe : une équipe sans silos, sans hiérarchie rigide, où les idées circulent librement.

Les trois piliers de l’innovation collective

  1. La diversité des perspectives
  • Chaque métier apporte son regard unique
  • Les contraintes des uns inspirent les autres
  • Les solutions émergent aux intersections
  1. L’intelligence collective en action
  • Les idées se pollinisent
  • Les objections deviennent constructives
  • L’engagement est naturel car co-créé
  1. L’apprentissage accéléré
  • Les échecs nourrissent l’expérience collective
  • Les succès créent des modèles reproductibles
  • Le savoir circule naturellement

Créer une culture d’innovation

Comment passer de la théorie à la pratique ? Voici les éléments clés qui marchent :

1. Décloisonner physiquement et mentalement

  • Créer des espaces de rencontre informels
  • Organiser des sessions multi-services
  • Encourager la mobilité entre départements

2. Installer des rituels d’innovation

  • Les « vendredis de l’innovation » où chacun peut pitcher ses idées
  • Les « safaris découverte » dans d’autres services
  • Les « labs éphémères » sur des problématiques spécifiques

3. Repenser la gouvernance

  • Mettre en place des comités horizontaux
  • Créer des budgets participatifs
  • Développer des mécanismes de décision collective

L’apprentissage collectif : le vrai moteur

L’innovation n’est pas un événement, c’est un processus d’apprentissage continu. C’est peut-être la leçon la plus importante à retenir.

Le cercle vertueux de l’apprentissage

  1. Observer collectivement
  • Qu’est-ce qui marche ?
  • Qu’est-ce qui coince ?
  • Quelles opportunités émergent ?
  1. Expérimenter ensemble
  • Tester rapidement
  • Échouer vite et petit
  • Apprendre de chaque test
  1. Partager systématiquement
  • Les succès comme les échecs
  • Les surprises et découvertes
  • Les questions et doutes

Un cas concret : innover vraiment

Imaginons une banque régionale qui veut créer son « lab innovation ». Classique. Mais au lieu d’une structure isolée, pourquoi ne pas essayer quelque chose de différent ?

  • Un lab mobile qui se déplace dans les agences
  • Des équipes mixtes qui changent régulièrement
  • Un processus d’apprentissage structuré mais flexible

Comment démarrer ?

Chez Insuffle, nous proposons une approche unique pour lancer votre dynamique d’innovation collective :

Un séminaire de 48h pour :

  • Clarifier votre vision de l’innovation
  • Identifier vos leviers d’action
  • Poser les bases d’une culture d’innovation collective

Notre programme :

  1. Jour 1 : Diagnostic et Vision
  • Cartographie de vos pratiques
  • Identification des freins et leviers
  • Construction d’une vision partagée
  1. Jour 2 : Action et Engagement
  • Design de votre modèle d’innovation
  • Définition des premiers pas
  • Plan d’action à 90 jours

Découvrez dès maintenant notre offre exclusive de séminaires en cliquant ici !
ou
Faites vous contacter rapidement par un facilitateur :

En conclusion : cultiver plutôt que forcer

L’innovation ne se décrète pas. C’est un écosystème à cultiver patiemment. Comme un jardin, il a besoin :

  • De diversité pour être résilient
  • D’attention quotidienne pour prospérer
  • De temps pour porter ses fruits

Prêt à transformer votre approche de l’innovation ? Contactez-moi. Ensemble, créons les conditions où chaque membre de votre organisation devient un acteur de l’innovation.

Car au final, la vraie innovation n’est pas dans les process ou les outils. Elle est dans cette capacité collective à voir les choses différemment et à oser les faire autrement.

Catégories
Blog Dossiers Excellence Décisionnelle Futur désiré Intelligence collective Management

Comment formuler une vision stratégique qui fait vraiment bouger les lignes ?

Ah, la vision stratégique ! Si je devais compter le nombre de fois où j’ai vu des entreprises s’arracher les cheveux sur le sujet… Vous savez, ces réunions interminables où on jongle avec les mots pour pondre une phrase qui finira encadrée dans un couloir ? Oui, celles-là même qui font bailler tout le monde.

Je peux vous dire une chose : la plupart des visions stratégiques ne valent pas le papier sur lequel elles sont écrites. Non pas parce qu’elles sont mal écrites, mais parce qu’elles manquent ce petit quelque chose qui fait la différence entre une jolie phrase et un véritable moteur de transformation.

Les 5 pièges classiques de la vision stratégique

Avant d’entrer dans le vif du sujet, laissez-moi vous partager les erreurs que je vois le plus souvent :

  1. La vision catalogue : Ces phrases pompeuses qui alignent les superlatifs mais ne disent rien
  2. La vision photocopieuse : Copiée-collée de la concurrence avec deux mots changés
  3. La vision déconnectée : Si belle sur le papier, si loin de la réalité du terrain
  4. La vision PDG : Construite en solitaire dans un bureau au dernier étage
  5. La vision paillettes : Qui brille fort mais s’éteint dès qu’on creuse un peu

Selon une étude de Harvard Business Review, seules 5% des employés comprennent la stratégie de leur entreprise. Pas très encourageant, n’est-ce pas ? Mais attendez, ça devient intéressant.

Au-delà des mots : ce qui fait une vision qui marche vraiment

J’ai accompagné plus d’une centaine d’entreprises dans la formulation de leur vision stratégique. Et vous savez ce qui fait la différence ? Ce n’est pas la formulation parfaite. C’est la capacité de cette vision à créer du mouvement.

Une bonne vision stratégique doit être comme un aimant : elle attire naturellement les énergies dans une direction commune. Elle ne force pas, elle inspire. Elle ne contraint pas, elle libère.

La méthode des trois cercles

Voici l’approche que j’utilise systématiquement :

  1. Le cercle du désir collectif
    • Que voulons-nous vraiment créer ensemble ?
    • Quel impact souhaitons-nous avoir sur le monde ?
    • Qu’est-ce qui nous fait vibrer ?
  2. Le cercle de la réalité
    • Où en sommes-nous aujourd’hui ?
    • Quelles sont nos forces réelles ?
    • Quels sont nos défis concrets ?
  3. Le cercle du possible
    • Que pouvons-nous réellement accomplir ?
    • Quelles ressources avons-nous ?
    • Quelles opportunités pouvons-nous saisir ?

C’est à l’intersection de ces trois cercles que naît une vision stratégique puissante. Une vision qui n’est pas qu’un rêve, pas qu’un constat, pas qu’un plan d’action, mais tout cela à la fois.

Le processus de co-création : la clé souvent oubliée

Je me souviens de ce PDG qui était fier de sa vision stratégique. Il l’avait peaufinée pendant des semaines. Elle était parfaite… sauf qu’elle ne parlait à personne dans son entreprise. Pourquoi ? Parce qu’une vision imposée n’est pas une vision partagée.

Voici comment nous procédons chez Insuffle :

  1. Phase d’exploration collective
    • Ateliers multi-niveaux
    • Interviews croisées
    • Sessions de rêve guidé
  2. Phase de cristallisation
    • Synthèse des contributions
    • Identification des patterns
    • Émergence des thèmes clés
  3. Phase de test et affinage
    • Prototypage de la vision
    • Feedback des équipes
    • Ajustements itératifs

L’art de la formulation : moins c’est plus

Une fois que vous avez fait ce travail de fond, la formulation devient presque naturelle. La vision émerge comme une évidence, pas comme un exercice de style.

Quelques principes que j’ai vu fonctionner :

  • Courte mais dense : Idéalement une phrase, maximum deux
  • Concrète mais inspirante : On doit pouvoir la visualiser
  • Ambitieuse mais atteignable : Un défi qui donne envie de se lever le matin
  • Unique mais inclusive : Elle doit nous distinguer tout en rassemblant

De la vision à l’action : le moment de vérité

Avoir une belle vision, c’est bien. La faire vivre, c’est mieux. C’est là que beaucoup d’organisations trébuchent. Elles pensent que le travail est fini une fois la vision formulée. En réalité, il ne fait que commencer.

Les quatre piliers de l’activation

  1. L’incarnation par les leaders
    • La vision doit se voir dans chaque décision
    • Les comportements doivent être alignés
    • La communication doit être cohérente
  2. L’appropriation par les équipes
    • Traduction en objectifs concrets
    • Déclinaison par département
    • Connexion avec le quotidien
  3. Les rituels de rappel
    • Points réguliers d’alignement
    • Célébration des victoires
    • Partage des apprentissages
  4. L’adaptation continue
    • Écoute des retours terrain
    • Ajustements quand nécessaire
    • Maintien du cap tout en restant agile

Transformez enfin votre organisation sans résistance et sans chaos.

Un accompagnement sur mesure pour votre vision

Si tout cela vous parle, si vous sentez que votre organisation a besoin d’une vision qui mobilise vraiment, parlons-en. Chez Insuffle, nous avons développé un processus unique qui combine :

  • Des ateliers collaboratifs puissants
  • Des outils de facilitation éprouvés
  • Une approche sur mesure adaptée à votre contexte

En 48h de séminaire intensif, nous pouvons :

  • Faire émerger votre vision collective
  • La formuler de manière impactante
  • Poser les bases de sa mise en œuvre

En conclusion : votre vision vous attend

La formulation d’une vision stratégique n’est pas un exercice académique. C’est un moment crucial dans la vie d’une organisation. C’est le moment où vous décidez non seulement ce que vous voulez devenir, mais surtout qui vous voulez être.

Ne laissez pas cette opportunité se transformer en exercice de style stérile. Donnez-vous les moyens de créer une vision qui fait vraiment bouger les lignes.

Contactez-moi pour explorer comment nous pourrions co-créer une vision stratégique qui transforme votre organisation. Une vision qui ne finira pas dans un tiroir, mais qui deviendra le moteur de votre succès futur.

Car comme je le dis souvent : une bonne vision n’est pas celle qu’on accroche au mur, c’est celle qui fait bouger les murs.

Catégories
Blog Futur désiré Intelligence collective Transformation

L’intelligence collective au service de la transformation des entreprises

Vous savez ce qui me fait toujours sourire ? Quand on me demande pourquoi tant de transformations échouent. Après 15 ans à accompagner des organisations de toutes tailles, je peux vous dire que les raisons sont souvent les mêmes. Et devinez quoi ? Elles n’ont rien à voir avec la technologie ou les process.

Laissez-moi vous partager les 10 problèmes que je vois revenir, encore et encore, comme une mauvaise série Netflix qu’on nous resservirait en boucle :

  1. La transformation qui tombe d’en haut comme un cheveu dans la soupe
  2. Les objectifs plus ambitieux que réalistes (ah, ces fameux +50% de croissance…)
  3. Les équipes qu’on oublie de consulter avant de tout chambouler
  4. La résistance au changement qu’on traite comme une maladie à soigner
  5. Le manque criant d’intelligence collective (on y vient !)
  6. La peur de perdre le contrôle qui paralyse les managers
  7. La culture d’entreprise qu’on pense pouvoir changer en claquant des doigts
  8. Les silos qui résistent mieux qu’un bunker en temps de guerre
  9. La communication façon « tout va bien se passer » qui ne convainc personne
  10. Et mon préféré : croire qu’une transformation, c’est juste un projet à gérer

Ce qui me fascine, c’est que derrière tous ces problèmes, il y a souvent une même racine : on oublie que la plus grande force d’une organisation, c’est l’intelligence de ses gens. Pas l’intelligence individuelle – même si elle est importante – mais cette magie qui opère quand les cerveaux se mettent à fonctionner ensemble.

Le mythe du génie solitaire

J’ai vu trop de leaders s’enfermer dans leur tour d’ivoire, persuadés qu’ils devaient avoir toutes les réponses. Résultat ? Des transformations magnifiques sur le papier mais qui se fracassent sur la réalité du terrain.

Selon une étude de Deloitte publiée en 2024, 70% des transformations échouent à atteindre leurs objectifs. La première cause citée ? Le manque d’engagement des équipes. Pas vraiment surprenant quand on y pense, non ?

L’intelligence collective en action : un cas concret

Je me souviens de cette entreprise industrielle qui voulait moderniser son outil de production. Le PDG avait tout prévu : nouveaux équipements, formations, planning détaillé. Un plan parfait… sauf qu’il avait oublié un détail : demander leur avis à ceux qui allaient utiliser ces machines tous les jours.

Ce qui s’est passé ensuite est fascinant. Quand nous avons créé l’espace pour que l’intelligence collective s’exprime, les opérateurs ont proposé des améliorations que personne n’avait imaginées. Des solutions simples, pragmatiques, nées de leur expérience quotidienne. Le résultat ? Une transformation trois fois plus rapide que prévu et des économies substantielles.

La danse de l’intelligence collective

J’aime comparer l’intelligence collective à une danse. Pas un ballet rigide où chaque mouvement est chorégraphié, mais une danse libre où chacun trouve son rythme tout en restant en harmonie avec les autres. C’est un équilibre subtil entre structure et liberté, entre individuel et collectif.

Dans cette danse, le rôle du leader change radicalement. Il devient moins un chef d’orchestre qui dicte le tempo et plus un DJ qui crée l’ambiance propice pour que chacun trouve sa place dans le mouvement collectif.

Les trois piliers d’une transformation réussie

Au fil des années, j’ai identifié trois éléments clés qui font la différence entre une transformation qui patine et une qui décolle :

  1. L’espace de sécurité : Un environnement où chacun se sent libre d’exprimer ses idées, ses doutes, ses craintes. Sans cet espace, l’intelligence collective reste en hibernation.
  2. La diversité des perspectives : Plus on mélange les points de vue, les expériences, les façons de penser, plus on enrichit le champ des possibles. Comme le dit si bien Margaret Wheatley : « L’intelligence émerge de la diversité. »
  3. L’alignement sur le sens : Pas un alignement militaire où tout le monde marche au pas, mais cette compréhension profonde de pourquoi on se transforme, vers quoi on va.

Le vrai rôle du leader dans tout ça

Un jour, un PDG m’a dit : « Mais si je laisse l’intelligence collective s’exprimer, à quoi je sers ? » Belle question qui révèle une incompréhension fondamentale du leadership moderne.

Le leader dans une transformation portée par l’intelligence collective devient :

  • Un créateur de contexte plutôt qu’un donneur d’ordres
  • Un cultivateur de talents plutôt qu’un contrôleur de performance
  • Un facilitateur de connexions plutôt qu’un gestionnaire de ressources

Transformez enfin votre organisation sans résistance et sans chaos.

Comment libérer cette intelligence collective ?

C’est là que ça devient intéressant. Car si tout le monde s’accorde sur l’importance de l’intelligence collective, peu savent vraiment comment la libérer. Et c’est normal : on ne nous a pas appris ça à l’école.

Le séminaire comme catalyseur

C’est pourquoi chez Insuffle, nous avons développé une approche unique des séminaires d’entreprise. Pas ces séminaires soporifiques où l’on écoute des présentations PowerPoint en bâillant, mais des expériences immersives où l’intelligence collective se déploie naturellement.

En 48h chrono, nous créons les conditions pour que :

  • Les silos s’effondrent naturellement
  • Les idées audacieuses émergent
  • Les solutions innovantes prennent forme
  • L’engagement collectif se cristallise

Des résultats concrets

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon notre dernière étude d’impact :

  • 85% des équipes constatent une amélioration significative de leur collaboration post-séminaire
  • Les projets de transformation voient leur temps de déploiement réduit de 40%
  • Le taux d’engagement des équipes augmente en moyenne de 60%

Prêt à libérer l’intelligence collective de votre organisation ?

Si vous vous reconnaissez dans ces défis, si vous sentez que votre transformation pourrait bénéficier de plus d’intelligence collective, parlons-en. Non pas pour vous vendre une solution miracle, mais pour explorer ensemble comment libérer ce potentiel inexploité dans votre organisation.

Je propose un diagnostic gratuit de 30 minutes où nous pourrons :

  • Identifier les freins actuels à l’intelligence collective
  • Explorer les opportunités de transformation
  • Esquisser une approche sur mesure pour votre contexte

Conclusion : L’intelligence collective, c’est maintenant

Dans un monde où tout change à une vitesse vertigineuse, l’intelligence collective n’est plus une option. C’est la seule façon de rester agile, innovant et résilient. Comme le disait si bien Margaret Mead : « Ne doutez jamais qu’un petit groupe de personnes réfléchies et engagées puisse changer le monde. En fait, c’est toujours comme cela que ça s’est passé. »

La question n’est plus de savoir si vous devez mobiliser l’intelligence collective de votre organisation, mais comment et quand vous allez commencer. Et si c’était maintenant ?

Contactez-moi pour explorer comment nous pourrions accompagner votre transformation avec notre approche unique de l’intelligence collective. Ensemble, transformons les défis en opportunités et les résistances en énergie créative.

Catégories
Blog Dirigeants Excellence Décisionnelle Futur désiré Intelligence collective

Le futur désiré : un avant-goût de mon prochain livre

Vous savez quoi ? Je commence à voir les choses avec une clarté nouvelle, et je peux vous dire, ça décoiffe ! Je souhaite partager avec vous quelque chose d’important : mon premier livre, « Votre futur est désormais connu », sortira courant 2025. Mais je ne peux plus garder tout ça pour moi. Il est temps de vous dévoiler sa substance, vous faire goûter à ce qui m’a poussé à prendre la plume après vingt ans passés à accompagner des organisations dans leur transformation.

La naissance d’une nécessité

Regardez autour de vous. Le monde change à une vitesse qui dépasse l’entendement. En quelques décennies à peine, tout a été bouleversé : notre façon de vivre, de travailler, de penser même. C’est comme si quelqu’un avait appuyé sur le bouton « avance rapide » de l’histoire.

Les innovations surgissent à chaque instant, transformant la technologie, la société, et même notre culture à une allure qui semble s’accélérer jour après jour. C’est presque étourdissant. C’est comme essayer de suivre une partie de ping-pong entre Flash et Superman.

Une révélation fondamentale

Et pourtant, vous savez ce qui me frappe le plus ? C’est que malgré toute cette folie, on n’a jamais été aussi bien équipés pour voir ce qui nous attend. Fini le temps où on cherchait des réponses dans les entrailles de poulet ou les boules de cristal. Aujourd’hui, on a transformé la prospective en une vraie science.

Mais attention, quand je dis que « le futur est désormais connu », je ne parle pas de prédictions à la façon d’un oracle. Je parle d’une compréhension profonde des dynamiques qui façonnent notre avenir.

Ce que vous découvrirez dans ce livre

Le livre se structure autour de quatre grandes révélations :

1. La fin des vieilles recettes

Nos modèles traditionnels de management et de transformation montrent leurs limites. C’est comme essayer d’utiliser une carte routière des années 50 pour naviguer dans le métaverse.

2. L’émergence du désir collectif

La vraie transformation ne vient pas des objectifs ou des KPIs, mais d’un désir profond et partagé de créer quelque chose de nouveau.

3. La puissance de l’intelligence collective

Comment transformer une organisation n’est plus une question de plans et de contrôle, mais de libération des énergies créatives.

4. Le chemin de la réalisation

Des outils concrets, des méthodes éprouvées, des exercices pratiques pour passer du désir à la réalité.

Une invitation au voyage

Ce livre n’est pas qu’un manuel de plus sur le changement organisationnel. C’est une invitation à un voyage extraordinaire. Un voyage qui nous transforme d’observateurs passifs en architectes actifs de notre futur.

Les outils de la transformation

À travers ces pages, vous découvrirez :

  • Comment faire émerger un désir collectif authentique
  • Les techniques de mobilisation des énergies
  • Les pratiques qui catalysent le changement
  • La navigation dans l’incertitude
  • La création des conditions d’émergence

Plus qu’un livre, un mouvement

« Votre futur est désormais connu » n’est pas qu’un ouvrage théorique. C’est une invitation à rejoindre un mouvement de transformation profonde. Chaque concept sera illustré par des exemples concrets, des outils pratiques, des exercices immédiatement applicables.

Maintenant…

En attendant la sortie du livre en 2025, je continuerai à partager avec vous des extraits, des réflexions, des outils. Car si le livre arrive l’année prochaine, la transformation, elle, commence maintenant.

Le futur n’est plus ce qu’il était. Il est devenu quelque chose de plus excitant : une création collective consciente. Et ce livre est votre invitation à en devenir un architecte actif.

Le voyage commence ici. Et croyez-moi, il va changer bien plus que votre façon de voir l’avenir. Il va transformer votre façon même d’être au monde et de créer le changement.

La question n’est plus « Que va-t-il se passer ? » mais « Quel futur désirons-nous créer ensemble ? »

Et vous, êtes-vous prêt à devenir un architecte du futur ?

À très bientôt, pour la suite de cette aventure extraordinaire.

Catégories
Blog Séminaire

Ne confondez plus objectifs et intention durant un séminaire (et pourquoi c’est crucial)

Hey ! Yoan Lureault ici. Je vois tellement d’entreprises confondre objectifs et intention dans leurs séminaires que ça me donne des boutons. Cette confusion peut tuer l’impact de votre séminaire avant même qu’il ne commence.

L’objectif vs L’intention : La différence qui change tout

L’objectif, c’est quoi ?

  • C’est mesurable
  • C’est tangible
  • C’est orienté résultat
  • C’est dans le « faire »

Exemple d’objectif : « Définir notre plan stratégique 2025 »

L’intention, c’est quoi ?

  • C’est une énergie
  • C’est une direction
  • C’est une transformation désirée
  • C’est dans « l’être »

Exemple d’intention : « Créer une équipe audacieuse qui ose réinventer son futur »

Pourquoi cette confusion tue vos séminaires

Quand vous confondez les deux :

  1. Vous restez en surface
  2. Vous manquez la transformation profonde
  3. Vous créez de la frustration
  4. Vous limitez le potentiel du groupe

L’intention : le cœur battant de votre séminaire

Une vraie intention :

  • Crée du mouvement
  • Touche les gens
  • Libère l’énergie
  • Ouvre des possibles

Comment définir une intention puissante

1. Posez-vous ces questions

  • Quelle transformation profonde désirons-nous ?
  • Quel état d’être voulons-nous créer ?
  • Quelle énergie voulons-nous générer ?

2. Évitez ces pièges

  • Les intentions vagues (« améliorer la communication »)
  • Les pseudo-objectifs déguisés
  • Les intentions non authentiques

3. Testez votre intention

  • Est-ce qu’elle fait vibrer ?
  • Est-ce qu’elle crée du mouvement ?
  • Est-ce qu’elle touche le cœur ?

Les objectifs au service de l’intention

Vos objectifs doivent :

  1. Découler de votre intention
  2. La servir naturellement
  3. L’incarner concrètement

Un exemple concret

Mauvais exemple Objectif présenté comme intention : « Augmenter notre chiffre d’affaires de 20% »

Bon exemple Intention : « Libérer notre audace collective pour créer une croissance qui a du sens » Objectifs associés :

  • Identifier nos leviers de croissance
  • Construire notre plan d’action
  • Aligner nos équipes

Comment articuler les deux

  1. Commencez par l’intention Prenez le temps de la définir, de la ressentir, de la partager
  2. Déclinez en objectifs Ils doivent naturellement émerger de votre intention
  3. Gardez l’intention vivante Revenez-y régulièrement pendant le séminaire

Les signes que vous êtes trop dans l’objectif

  • Les gens suivent mais ne s’engagent pas
  • L’énergie est basse
  • Les discussions restent en surface
  • Pas de vraie transformation

Les signes que votre intention est puissante

  • Les gens s’impliquent naturellement
  • L’énergie est haute
  • Les conversations sont profondes
  • La transformation commence à opérer

Comment maintenir l’équilibre

  1. Vérifiez régulièrement
    • L’intention est-elle toujours vivante ?
    • Les objectifs la servent-ils vraiment ?
  2. Ajustez si nécessaire
    • Recalibrez vos objectifs
    • Raffinez votre intention
    • Gardez le cap sur la transformation

Découvrez dès maintenant notre offre exclusive de séminaires en cliquant ici !
ou
Faites vous contacter rapidement par un facilitateur :

En conclusion : l’intention d’abord, les objectifs ensuite

Un séminaire sans intention forte, c’est comme un corps sans âme. Il peut fonctionner mécaniquement, mais il n’aura jamais l’impact transformateur que vous recherchez.

Chez Insuffle, on aide les organisations à définir et incarner des intentions puissantes qui transforment vraiment les choses. Envie d’explorer comment créer cette magie dans votre prochain séminaire ? Parlons-en !