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La facilitation en entreprise : levier oublié ou clé de la performance collective ?

Il y a urgence à sortir du malentendu collectif qui entoure la facilitation. Parce que non, un facilitateur n’est pas juste une personne sympa qui fait des jeux de rôle avec des post-its colorés. Et non, la facilitation n’est pas un « nice to have » que l’on ajoute à la marge quand on a le luxe de « prendre le temps de réfléchir ». Dans un monde de plus en plus instable, incertain, ambigu et complexe, faciliter devient une nécessité stratégique. Ce n’est plus une option, c’est un levier de performance. Mais encore faut-il bien comprendre ce que cela veut dire.

Commençons par là : qu’est-ce que la facilitation ?

La facilitation, c’est l’art de créer les conditions pour qu’un groupe produise, pense, décide, avance… ensemble. Pas en s’imposant. Pas en dirigeant à leur place. Mais en tenant le cadre, en structurant l’espace, en révélant l’intelligence collective qui existe déjà mais qui ne circule pas.

Un facilitateur, ce n’est ni un coach, ni un consultant, ni un formateur, même si on peut retrouver des gestes communs. C’est un métier à part entière. Et surtout, c’est un rôle éminemment politique (au sens noble du terme) : celui de créer un terrain de jeu clair, juste, ouvert, pour que les vrais sujets émergent, que les blocages soient nommés, et que les décisions soient prises de manière alignée.

Mais pour bien comprendre son impact, il faut parler du mot-clé qui rend tout cela vital : la complexité.

Le piège des organisations compliquées dans un monde devenu complexe

La plupart des entreprises ont été bâties sur une logique mécanique : découper les problèmes, les confier à des experts, aligner les process, mesurer la performance à travers la productivité. En gros, « plus c’est carré, plus ça fonctionne ».

Sauf que ce modèle est fondé sur un monde compliqué, pas complexe. Et ce n’est pas la même chose.

Un problème compliqué, c’est un problème difficile, mais qu’on peut résoudre avec assez d’expertise, de temps ou de moyens.

Un problème complexe, c’est un problème mouvant, où les causes et les effets sont multiples, où les choses interagissent entre elles en permanence, et où aucune solution ne tient sans être testée, ajustée, réinterrogée.

Et les organisations qui continuent de traiter des problèmes complexes avec des outils compliqués… ajoutent de la confusion à la confusion. Elles construisent des process là où il faudrait du sens. Elles empilent des KPIs là où il faudrait de la vision. Elles pilotent à la productivité là où il faudrait une dynamique collective.

La facilitation, réponse organique à un monde organique

Dans ce contexte, faciliter, c’est changer de paradigme. C’est arrêter de croire qu’on peut tout prévoir. C’est arrêter de vouloir « gérer » la complexité. On ne la gère pas. On l’habite. On la traverse. Et pour cela, il faut créer des espaces qui permettent de naviguer ensemble.

Un bon facilitateur ne donne pas les réponses. Il pose les bonnes questions. Il tient le fil. Il invite les bons silences. Il structure l’échange sans orienter la conclusion. Il incarne une posture radicalement différente : à la fois exigeante sur le processus, et douce sur les personnes.

C’est à cette condition qu’un collectif peut penser autrement, décider ensemble, réagir vite sans précipitation, et s’ajuster en permanence. C’est aussi comme ça qu’il peut prendre soin de lui-même, réguler ses tensions, et s’aligner durablement.

Et là, on commence à parler de performance. Mais pas celle qu’on croit.

La vraie performance n’est pas une addition de productivités individuelles

Non, la performance n’est pas qu’une question de rentabilité. Elle n’est pas non plus synonyme de vitesse, ni de volume, ni de surcharge. La vraie performance, c’est la capacité à faire ce qu’il faut, ensemble, dans la bonne direction. Et cette capacité repose d’abord sur la qualité des dynamiques internes : qualité du dialogue, clarté des intentions, puissance de la vision, sécurité psychologique, circulation de l’information, alignement des rôles.

Un collectif qui tourne bien, ce n’est pas un collectif sans tensions. C’est un collectif qui sait les nommer, les réguler, les transformer. Et ça, ça ne tombe pas du ciel. Ça se facilite. Littéralement.

Mais attention, la facilitation ne se limite pas à « animer un atelier » ou « organiser une journée de séminaire » (même si ça peut commencer comme ça).

De l’atelier au changement structurel

Un séminaire bien préparé, bien tenu, bien suivi peut déclencher une bascule. Il peut redonner envie. Il peut remettre du sens. Il peut reconnecter la direction avec le terrain. Il peut faire émerger des idées, des décisions, des engagements. Mais s’il n’est pas suivi, s’il n’est pas intégré dans une démarche plus large, s’il n’est qu’un « one shot »… alors il ne produit qu’un moment agréable. Pas un changement durable.

C’est pour cela que chez Insuffle, la facilitation est pensée comme un levier de transformation. Elle est intégrée dans une démarche structurée, progressive, profonde. Une démarche qui commence par une étincelle (souvent une envie, un mal-être, une nécessité stratégique), passe par une phase d’observation, s’incarne dans un futur désiré, se construit collectivement et se met en mouvement par cycles.

Et dans chacune de ces phases, la facilitation joue un rôle clé : cadrer sans enfermer, faire émerger sans forcer, structurer sans rigidifier, relier sans fusionner.

Une nouvelle grammaire managériale

Le rôle du facilitateur, c’est aussi d’accompagner les managers, les directions, les équipes, dans un changement de posture. Il ne s’agit plus seulement de « diriger » mais de tenir l’espace. De créer des cadres clairs dans lesquels l’autonomie peut s’exercer. D’accepter de ne pas tout contrôler. De savoir ralentir pour mieux synchroniser. De faire place au vide pour faire émerger l’essentiel.

Ce n’est pas une posture naturelle. Ce n’est pas une posture confortable. Mais c’est une posture nécessaire.

Et une fois qu’elle est incarnée, les effets sont puissants :

  • Les réunions deviennent des temps de décisions, pas des temps de statut.
  • Les rôles se clarifient.
  • Les conflits ne sont plus tus, ils deviennent féconds.
  • Les décisions sont prises là où elles doivent l’être.
  • La vision se partage, se raffine, se vit.

En clair : l’organisation respire. Et performe autrement.

Ce que la facilitation permet vraiment

👉 Sortir du brouhaha permanent pour revenir à l’essentiel.
👉 Décaler le regard, mettre au centre ce qui compte, sans fard.
👉 Nommer ce qui est là, même quand c’est inconfortable.
👉 Refaire du collectif un levier stratégique, pas un vœu pieux.
👉 Avancer par petits pas, mais dans la bonne direction.
👉 Créer des espaces d’expérimentation, d’apprentissage, de régulation.
👉 Aligner le cap, la structure et le mouvement.

Et cela, sans rajouter de complexité, sans empiler les process, sans faire semblant.

En résumé ?

La facilitation est un art de faire advenir, un métier de l’ombre et un puissant levier de transformation. Elle permet à l’organisation de redevenir vivante, alignée, capable de s’auto-réguler. Elle donne une colonne vertébrale aux dynamiques collectives. Et dans un monde complexe, c’est peut-être bien cela, la vraie performance.

Alors non, ce n’est pas un gadget. C’est une posture. Une compétence. Un savoir-faire. Et surtout un pari : celui que l’intelligence existe déjà, qu’il suffit de la faire circuler.

Et vous, qui facilite vos temps collectifs ?

Et si vous arrêtiez de bricoler vos temps collectifs ?

Vous sentez que vos réunions tournent en rond, que vos séminaires n’aboutissent à rien de concret, ou que vos projets patinent faute d’alignement ?
Et si ce n’était pas un manque d’outils… mais un manque de cadre ?

Je vous propose un échange de 30 minutes — sans engagement — pour faire le point ensemble.
Sur vos dynamiques internes. Vos blocages. Mais surtout vos leviers de transformation.

À l’issue de cet échange, vous repartirez avec un plan d’action clair :
pas un rapport de plus, mais des pistes concrètes pour mieux cadrer, mieux faire émerger, mieux décider ensemble.

Parce que dans un monde complexe, la seule chose qu’on peut structurer, c’est l’espace qui permet au collectif de penser, d’agir, de performer — autrement.

❓ FAQ – Facilitation en entreprise : les 10 questions qu’on me pose (trop) souvent

1. En quoi la facilitation est-elle différente du coaching ou de la formation ?

La facilitation ne cherche ni à transmettre un savoir, ni à accompagner un individu. Elle vise à activer l’intelligence d’un groupe. Le facilitateur ne détient pas de solution, il crée les conditions pour que le collectif trouve les siennes.

2. Est-ce que la facilitation fonctionne même dans des organisations très hiérarchiques ?

Oui. À condition que le cadre soit explicite. Ce n’est pas un espace “hors autorité”, c’est un espace de dialogue structuré. Et souvent, ce sont les organisations les plus verticales qui en ont le plus besoin pour recréer du lien horizontal.

3. Faut-il former tous les managers à la facilitation ?

Pas forcément. Mais comprendre la posture, la logique, les effets de la facilitation est devenu une compétence managériale clé. Former quelques facilitateurs internes, c’est déjà transformer la culture du collectif.

4. Est-ce que la facilitation, ça marche vraiment avec des équipes tendues ou en crise ?

Oui, à condition de ne pas faire semblant. La facilitation ne contourne pas les tensions : elle permet de les traverser de façon constructive. À froid ou à chaud, elle ouvre un espace de régulation sans jugement.

5. Combien de temps faut-il pour voir les effets d’une démarche facilitée ?

Parfois 2 heures suffisent pour faire émerger un basculement. Mais les effets profonds viennent quand la facilitation s’inscrit dans un processus plus large, pensé comme une dynamique d’évolution continue.

6. Et si les collaborateurs ne veulent pas “jouer le jeu” ?

C’est souvent un symptôme, pas une cause. Quand les espaces sont mal cadrés ou les intentions floues, le rejet est légitime. Mais quand la posture est claire et sincère, les gens entrent. Parce que, fondamentalement, tout le monde a envie que ça avance.

7. Peut-on utiliser la facilitation dans des réunions classiques de CoDir ou de service ?

Oui, et c’est même là qu’elle est le plus puissante. Transformer une réunion statutaire en un espace de décision alignée, c’est tout l’enjeu. Il suffit d’un bon cadrage, de quelques règles claires… et d’un facilitateur attentif.

8. Quels sont les risques de la facilitation ?

Le plus grand risque, c’est de la réduire à une méthode sympa. La facilitation mal maîtrisée peut devenir une suite d’outils creux. Sans intention claire, sans posture juste, elle produit de la confusion au lieu de la clarté.

9. Peut-on faire de la facilitation à distance ?

Oui. C’est différent, mais tout aussi possible. À distance, le rôle du facilitateur est encore plus crucial pour poser le cadre, rythmer les échanges, favoriser l’écoute active et l’engagement réel.

10. Quels sont les premiers signes qu’une organisation a besoin de facilitation ?

– Des réunions qui tournent à vide.
– Des tensions non dites.
– Une perte de sens.
– Une vision floue.
– Des décisions qui ne tiennent pas dans le temps.
Si vous cochez une de ces cases, il est temps d’ouvrir un nouvel espace. Facilitant.

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Comment organiser un CoDir efficace ?

1. Le grand malentendu : croire que le CoDir fonctionne

Il suffit d’assister à trois réunions d’un CoDir pour comprendre que quelque chose cloche.
Des heures de discussions.
Des redites à chaque réunion.
Des décisions « validées » mais jamais incarnées.
Des sujets cruciaux escamotés au profit de détails techniques.
Et, surtout, une illusion d’efficacité masquée par des slides bien léchées.

Le CoDir est censé être le cœur battant de la stratégie. Il est souvent juste une chambre d’écho pour dirigeants débordés, pressés, parfois cyniques, parfois désabusés.

2. Ce qu’est (et n’est pas) un CoDir

Un CoDir n’est pas :

  • Un tour d’ivoire pour commenter la météo de l’entreprise.
  • Un lieu de validation automatique des décisions déjà prises ailleurs.
  • Une routine mensuelle pour “faire le point” sans jamais agir.

Un CoDir doit être :

  • Un espace stratégique d’orientation, d’engagement et d’impulsion collective.
  • Une cellule vivante où on se dit les choses, on tranche, on partage.
  • Une fabrique de décision, de clarification et de propulsion.

3. Pourquoi ça dysfonctionne (vraiment)

Les symptômes sont connus. Mais les causes, souvent ignorées ou minimisées :

  • Aucun cadre de fonctionnement clair : horaires flous, ordre du jour improvisé, pas de règles du jeu.
  • Pas de posture d’animation neutre : chacun veut parler, personne ne régule.
  • Mélange des genres : opérationnel, stratégique, politique… tout est mis au même plan.
  • Décisions molles : pas de critères clairs, pas de responsable, pas de suivi.
  • Aucune respiration stratégique : on court après les urgences, on survole le reste.

La conséquence ?
Un CoDir lent, bavard, désaligné, incapable de jouer son vrai rôle de moteur.

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Imaginez votre entreprise dans 2 ans…

  • Votre chiffre d’affaires a significativement augmenté
  • Vos équipes sont alignées sur une vision commune
  • Votre marque est reconnue comme leader dans son secteur
  • Vous anticipez et façonnez les changements de votre entreprise

Ce n’est pas une projection. C’est votre Futur Désiré. Et il est à votre portée.

4. Les 5 piliers d’un CoDir efficace

🧭 1. Une raison d’être claire

Pourquoi ce CoDir existe-t-il ? Que doit-il produire ? Pour qui ?
La réponse ne peut pas être “valider les décisions”.

Un vrai CoDir crée :

  • Du cap
  • De l’alignement
  • Du mouvement

🎯 2. Des décisions assumées

Un CoDir qui ne tranche pas est un poids mort.
Chaque sujet stratégique doit être :

  • Préparé, pas improvisé
  • Tranché, pas laissé en suspens
  • Attribué, pas dilué

Une demi-décision, c’est une double dette : on n’agit pas, et on crée du flou.

🤝 3. Une animation professionnelle

Pas un manager qui fait l’appel. Un facilitateur.
Quelqu’un qui garantit :

  • Le respect du cadre
  • La qualité du débat
  • La clarté de la décision
  • Le rythme, la respiration

Oui, un CoDir mérite une animation à la hauteur de ses enjeux. Pas juste un tour de table.

🕰️ 4. Un timing structuré

Fini les réunions à rallonge où on se perd.
Une réunion CoDir, c’est :

  • 1 sujet = 1 tranche de temps
  • 1 décision = 1 formulation claire
  • 1 animation = 1 responsabilité

📡 5. Une connexion au terrain

Un CoDir déconnecté, c’est un CoDir hors-sol.
Inclure des retours terrains, des invités ponctuels, des indicateurs vivants.
Un bon CoDir écoute le terrain avant d’agir.
Et redescend ses décisions dans des formats actionnables.

5. Concrètement : comment on passe à l’action

Étape 1 : Diagnostiquer le vrai problème

Faites un check-up de vos derniers CoDir :

  • Combien de vraies décisions ?
  • Quel suivi ?
  • Quel impact mesurable ?
  • Quel taux de satisfaction interne ?

Vous serez souvent surpris… et pas dans le bon sens.

Étape 2 : Nommer un facilitateur

Quelqu’un d’externe ou de formé. Pas un DG-bis.
Un garant du processus. Pas du contenu.
Cette personne structure, stimule, cadre, accélère. Elle ne décide pas, mais rend la décision possible.

Étape 3 : Refondre les formats

  • Séparer opérationnel et stratégique
  • Créer un séminaire CoDir 1x/an pour respirer, rêver, structurer
  • Instaurer un suivi simple, court, clair

Étape 4 : Clarifier les rôles

Qui porte quoi ? Qui arbitre ? Qui informe ? Qui décide ?
Une charte de CoDir, c’est pas du luxe. C’est vital.

Étape 5 : Inviter l’intelligence collective

Une fois par trimestre, faites entrer des voix extérieures au CoDir. Managers de terrain, clients, parties prenantes.
Pas pour faire joli. Pour écouter, ajuster, ressentir.

6. Cas d’école : ce que ça donne quand on agit

🔹 Cas 1 – Avant / Après chez une PME industrielle (120 pers)

Avant :

  • CoDir de 3h, 14 points à l’ordre du jour, zéro décision
  • Retour d’équipes : “ils n’ont aucune idée de ce qu’on vit”
  • Posture : défensive, verticale, floue

Après facilitation :

  • CoDir de 1h30, 3 points stratégiques par séance
  • Inclusion de retours terrain chaque mois
  • 100 % des décisions formalisées, suivies et ajustées

Résultat ? Un CoDir plus court, plus clair, plus aligné. Et un DG qui dort mieux.

7. Et si vous ne changez rien ?

Alors vous continuerez :

  • à perdre du temps et de l’argent
  • à nourrir le désalignement
  • à fatiguer vos managers
  • à passer pour des politiques inopérants
  • à faire semblant de diriger

L’inefficacité d’un CoDir est un signal faible… jusqu’à ce que ça devienne une crise.

8. 10 questions pour savoir si votre CoDir est inefficace

  1. Vos réunions durent-elles plus de 2h sans décision claire ?
  2. Reprenez-vous les mêmes sujets d’une fois sur l’autre ?
  3. Est-ce qu’un membre du CoDir peut dire “je ne sais pas ce que nous avons décidé” ?
  4. Y a-t-il des sujets évités parce qu’ils “fâchent” ?
  5. L’ordre du jour est-il souvent improvisé ?
  6. Vos décisions sont-elles suivies ? Mesurées ? Ajustées ?
  7. Avez-vous une personne qui structure vos réunions de CoDir ?
  8. Y a-t-il du terrain représenté dans vos décisions ?
  9. Est-ce que le reste de l’organisation comprend vos décisions ?
  10. Avez-vous l’impression que votre CoDir est moteur du changement ?

Si vous avez coché plus de 3 cases : votre CoDir est un boulet.
Et nous pouvons vous aider à en faire un levier.

9. Avec Insuffle, on ne facilite pas. On transforme.

Nous intervenons pour remettre du cap, de la clarté, de la cohérence dans vos espaces dirigeants.

🎯 En quelques jours, on fait émerger :

  • Des décisions incarnées
  • Un rythme productif
  • Une posture collective
  • Un nouveau souffle

Ce n’est pas un audit. Ce n’est pas un coaching.
C’est une impulsion. Un retournement. Un acte stratégique.

Vous voulez un CoDir efficace ? Donnez-lui une vraie structure.

👉 Vous êtes prêts ?

Arrêtez d’user vos dirigeants.
Arrêtez de faire semblant.
Organisez un CoDir qui produit, qui propulse, qui fait bouger.

Besoin de structurer le vôtre ? Parlons-en.
Nous avons tout ce qu’il faut pour que votre CoDir devienne enfin ce qu’il prétend être.

Et si on prenait 30 minutes pour remettre votre CoDir sur les rails ?

Pas un audit.
Pas un rapport de plus.
Un vrai échange, de dirigeant à dirigeant, pour faire le point sur ce qui coince — et surtout, sur ce qui peut changer.

✅ On parlera de vos réunions qui patinent, de vos décisions qui n’aboutissent pas, de vos rôles qui s’embrouillent.
✅ On mettra à plat vos pratiques actuelles, sans filtre ni jargon.
✅ Et je vous proposerai un plan d’action concret, structuré, activable, pour transformer votre CoDir en levier stratégique.

30 minutes pour faire le tri, clarifier, et enclencher un nouveau souffle.

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Quand un Codir ne décide pas (ou à moitié), c’est le chaos assuré

Ils se sont réunis. Ils ont discuté. Beaucoup. Trop.
Et puis… rien.
Ou pire : une demi-décision. Un flou entretenu pour ne fâcher personne. Une intention molle emballée dans un PowerPoint bien lisse.

Résultat :
👉 Le terrain attend des signaux clairs.
👉 Les équipes naviguent à vue.
👉 Les managers interprètent.
👉 Et l’organisation se fatigue. Vite.

Bienvenue dans le royaume des décisions fantômes. Celles qu’on croit avoir prises, mais qui n’ont jamais vraiment existé.


L’art toxique de la demi-décision

Il y a les décisions claires.
Et il y a les autres.

Celles qu’on prend en pensant qu’on décidera plus tard.
Celles qu’on annonce sans les assumer.
Celles qu’on « teste » sans cadre, sans message, sans suivi.

Et puis il y a les non-décisions actives :
– On fait durer.
– On renvoie à plus tard.
– On dilue dans un comité.
– On lance une task force.

En apparence, ça travaille. En réalité, ça patauge.

Et pendant ce temps, le collectif s’effrite.


Une organisation, ce n’est pas un débat permanent

Tant qu’une décision n’est pas prise, chacun continue de faire selon sa propre logique.
On fait « comme avant », en attendant « mieux », ou « plus clair », ou « un peu plus de validation ».
Et à force de ne pas trancher, c’est la réalité qui tranche. Brutalement.

Il y a pire qu’une mauvaise décision. Il y a l’absence de cap.

Parce qu’au fond, décider, ce n’est pas toujours choisir la meilleure option.
C’est créer une cohérence. Donner un point d’appui. Autoriser un mouvement.


3 signes qu’un Codir fuit ses responsabilités

  1. Il parle de tout… sauf du réel enjeu.
    Des heures sur les modalités, zéro minute sur le fond.
  2. Il crée des zones d’ambiguïté assumées.
    Exemple typique : « On va avancer doucement sur les deux pistes en parallèle ».
  3. Il confond alignement et consensus.
    Aligner, ce n’est pas chercher à plaire à tout le monde. C’est assumer une direction commune.

Et derrière ? C’est la paralysie douce

➡️ Un manager va tester une action.
➡️ Un autre attend.
➡️ Un troisième freine.
➡️ Les équipes s’épuisent à essayer de comprendre « ce qu’on attend d’eux ».

On croyait gagner du temps.
On perd en énergie, en clarté, en engagement.

Parce que le flou coûte cher. Très cher.


Ce que décide un Codir est regardé, rejoué, amplifié

Un comité de direction, ce n’est pas juste un groupe de managers.
C’est un organe vivant, qui donne le ton.

S’il se protège derrière des mots creux, tout le reste de l’organisation apprendra à faire de même.
S’il ne tranche pas, il invite les autres à ne pas prendre de responsabilité.
S’il surjoue la stratégie mais fuit l’engagement, les équipes se méfieront de tout projet.

La qualité des décisions en haut conditionne la vitalité du reste.


Alors, que faire ?

1. Oser dire ce qu’on ne sait pas encore

Ne pas décider est parfois une bonne décision… si c’est dit clairement.
Exemple : “On n’a pas encore tous les éléments, on se redonne une date précise pour trancher.”

2. Clarifier ce qui est décidé, et ce qui ne l’est pas

Trop de Codir pensent avoir décidé… mais chacun a compris autre chose.
Formaliser. Reformuler. Communiquer. Toujours.

3. Assumer les désaccords

Un désaccord tranché vaut mieux qu’un consensus mou.
Les grandes décisions ne font pas toujours l’unanimité. Et ce n’est pas grave.

4. Inclure… sans se diluer

Consulter, écouter, intégrer des points de vue, oui.
Mais décider, c’est le rôle du Codir. Pas celui du collectif entier.


La facilitation de transformation aide… à décider

Quand un Codir se fait accompagner, ce n’est pas pour avoir des réponses.
C’est pour créer les conditions d’un vrai dialogue.
Un dialogue où les vraies questions sont posées.
Où les non-dits ne pourrissent pas la table.
Où les angles morts deviennent visibles.

La facilitation, c’est ça :
👉 Créer un cadre où une équipe peut décider autrement.
👉 Prendre le temps du collectif, pour mieux accélérer ensuite.
👉 Travailler sur la dynamique, pas juste sur le contenu.

Parfois, tout commence par un séminaire.
Un vrai.
Pas un prétexte à la détente.
Un moment où le Codir ose se dire ce qu’il ne s’est jamais dit.
Et en ressort avec des décisions claires, partagées, assumées.


Pour conclure ? (même si ce n’est pas une conclusion)

Un Codir qui ne décide pas n’économise rien.
Il transfère le coût à ses équipes.

Un Codir qui décide à moitié ne gagne pas du temps.
Il perd de la crédibilité.

Et un Codir qui décide sans se parler vraiment n’a rien décidé du tout.

Le courage, ce n’est pas de tout savoir.
C’est de décider avec ce qu’on sait. Ensemble.


📌 Envie d’un regard extérieur pour clarifier vos décisions collectives ?
C’est exactement ce qu’on fait avec Insuffle.
On n’apporte pas de réponses toutes faites.
On crée les conditions pour que vous puissiez les formuler ensemble, sans bullshit, sans artifice.

Et ça change tout.

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Construire une grammaire d’organisation

Dans la plupart des organisations que j’accompagne, on parle de valeurs, de vision, de stratégie. On anime des séminaires, des ateliers, des plans d’action.

Mais très vite, je repère autre chose.

Un détail qui fout tout en l’air.
Un bruit de fond que personne ne nomme.
Un chaos linguistique.

Pas dans la langue française.
Dans la langue de l’entreprise.

Chacun dit “priorité” mais entend autre chose.
Chacun dit “transparence”, mais attend autre chose.
Chacun dit “vision”, “pilotage”, “engagement”… mais personne ne les vit pareil.

Résultat :
on croit se comprendre.
Mais on ne s’écoute pas.
Et surtout : on n’agit pas à partir du même référentiel.

Votre organisation a-t-elle une grammaire partagée ?

Une organisation n’est pas une machine.
C’est une communauté de sens.

Et comme toute communauté, elle a besoin d’un langage commun.

Pas une charte graphique.
Pas une base documentaire.
Pas une usine à process.

Une grammaire.

C’est-à-dire :
– un lexique partagé,
– des accords implicites,
– une syntaxe d’action,
– une conjugaison des rôles.

Une grammaire d’organisation, c’est ce qui fait que vos équipes peuvent bouger ensemble sans se marcher dessus.

Et quand elle manque, vous compensez.
Par des réunions.
Par des slides.
Par du contrôle.

Vous croyez avoir clarifié, vous avez juste verbalisé

Le nombre de fois où j’entends :

“On l’a déjà dit, pourtant !”
“On avait acté ça.”
“C’était clair pour tout le monde…”

Non.
Vous l’avez dit,
mais chacun l’a entendu à sa façon.

Et dans une organisation, ce flou coûte cher.

Parce que l’action repose sur des mots,
et que des mots flous produisent des décisions fragiles.

Un exemple :
Si vous dites “on donne plus d’autonomie” mais que vous ne définissez jamais ce que ça veut dire concrètement dans vos cycles de validation, dans vos marges de manœuvre, dans vos feedbacks…
vous ouvrez une porte vers des malentendus à haut potentiel toxique.

Une grammaire d’organisation, ce n’est pas une norme

Je ne parle pas ici de tout standardiser.
Je parle d’outiller la compréhension mutuelle.

De créer un socle de langage qui facilite l’action collective.
Pas un dictionnaire.
Pas une police du langage.
Mais un cadre vivant, évolutif, qui aide les gens à :

– savoir comment décider,
– savoir comment arbitrer,
– savoir comment réagir à un imprévu,
– savoir ce qu’on valorise ici (et ce qu’on ne tolère pas).

C’est subtil.
Mais quand ça manque, c’est le bordel.
Et quand ça existe, tout s’aligne.

Quelques symptômes d’une grammaire absente

Si vous voyez ça, il est temps d’agir :

  • Les mêmes mots sont utilisés dans tous les sens (ex : “pilotage”, “vision”, “responsabilité”, “engagement”).
  • Les décisions sont interprétées différemment selon les équipes.
  • Le terrain dit : “on ne comprend pas où vous voulez en venir”.
  • Le Codir dit : “ils n’ont pas compris ce qu’on a décidé”.
  • Les rôles se chevauchent, les zones grises s’étendent.
  • Les réunions se répètent parce que “ce n’était pas clair”.

Et pourtant… vous avez des process

Justement.

Les process ne suffisent pas.

Ils décrivent ce qu’on fait.
Mais pas comment on le fait ensemble.
Pas ce qui fait culture.
Pas ce qui fonde la confiance dans l’action.

Une grammaire, c’est ce qui permet à un cadre et à un agent de terrain de se comprendre sans avoir besoin d’un PowerPoint.

C’est ce qui fait que le langage porte l’action, au lieu de l’enfermer dans des procédures.

Concrètement, comment on la construit ?

Je vais être clair : ce n’est pas un document.
Ce n’est pas une “charte”.

C’est un travail progressif, souvent initié dans un temps collectif, puis nourri dans la durée.

Voici ce que je mets en place avec les organisations qui veulent vraiment avancer.

1. Identifier les mots clés de votre maison

Commencez par les mots que vous utilisez tout le temps.
Et que tout le monde emploie… sans les vivre pareil.

Chez vous, ça peut être :

  • Vision
  • Responsabilité
  • Client
  • Qualité
  • Leadership
  • Autonomie
  • Coopération
  • Engagement

Faites-les remonter. Sans filtre.
Et écoutez : qui y met quoi ?

Je vous garantis des surprises.

2. Explorer les pratiques réelles

Ce que vous dites n’a de valeur que si ça se vérifie.
Donc, confrontez les mots à vos gestes.

Quand vous dites “confiance”, qu’est-ce qui le prouve ?
Quand vous dites “leadership”, qui l’incarne vraiment ?
Quand vous dites “agilité”, qu’est-ce que ça produit (ou pas) dans les choix concrets ?

C’est dans ces frictions entre langage et vécu que la grammaire commence à émerger.

3. Nommer les accords implicites

Beaucoup de règles sont tacites.
“On ne contredit pas le DG en réunion.”
“On ne prend pas la parole si on n’a pas de solution.”
“On ne fait pas de mail le vendredi soir… sauf si c’est urgent.”

Ces accords existent déjà.
Mais tant qu’ils sont non nommés, ils agissent en sous-main.

Le rôle d’un facilitateur ici, c’est de faire remonter ces accords.
Les mettre à plat.
Et surtout : les questionner.

4. Formuler des principes d’action

Une fois les mots posés et les pratiques repérées, on peut formuler des principes d’action.

Par exemple :

  • “Nous préférons un arbitrage clair plutôt qu’un consensus mou.”
  • “Tout désaccord doit pouvoir s’exprimer dans un cadre sécurisé.”
  • “Un non-dit coûte plus cher qu’un désaccord explicite.”

Ce sont des lignes de code.
Des fragments de langage qui orientent les comportements.

Pas des slogans. Des balises.

5. Rendre visible, sans figer

À ce stade, il faut matérialiser la grammaire, sans la graver dans le marbre.

Un mur des mots-clés.
Un recueil vivant d’exemples.
Une base de cas concrets à revisiter en collectif.

Et surtout : des moments pour la faire évoluer.
Parce que ce qui était juste il y a un an ne l’est plus toujours aujourd’hui.

Ce que ça change, vraiment

Quand une organisation construit sa grammaire, elle se transforme.
Pas juste sur la com’.
Sur le fond.

Voici ce que j’observe concrètement :

  • Les réunions sont plus courtes, mais plus puissantes.
  • Les feedbacks sont plus fluides, car les règles sont connues.
  • Les décisions sont prises plus vite, avec moins de crispation.
  • Les conflits sont mieux traités (et moins évités).
  • L’engagement devient naturel, pas forcé.

Parce que le langage porte.
Et quand il est commun, l’organisation respire.

Une grammaire, c’est un levier stratégique

Je vais le dire autrement :
sans grammaire, pas de stratégie vivante.

Vous pouvez avoir une vision brillante, des objectifs ambitieux, des talents de haut niveau…

Mais si personne ne sait comment parler, décider, arbitrer, coopérer, alors tout se grippe.

À l’inverse, une organisation avec une grammaire claire, évolutive, partagée,
peut traverser des crises, pivoter, grandir… sans s’effondrer en interne.

Ça commence souvent… par un séminaire

Je le vois dans 80 % des cas :
la première fois qu’on parle “vraiment” de cette grammaire,
c’est en séminaire.

Parce qu’on sort du cadre.
Parce qu’on ose poser les vrais mots.
Parce qu’on prend le temps de clarifier ce qu’on croyait “déjà clair”.

Mais le séminaire n’est que le point de départ.
Il faut ensuite traduire ça dans le quotidien.

Et c’est là que l’accompagnement compte.
Parce qu’on ne change pas un langage en une fois.
On l’ajuste. On l’affine. On le vit.

En conclusion (mais sans conclusion)

Vous avez probablement déjà des valeurs.
Des process. Des rôles.

Mais si vous n’avez pas une grammaire partagée,
alors vous parlez dans le vide.

Construire une grammaire d’organisation, ce n’est pas du luxe.
C’est du fonctionnement sain.
C’est du respect collectif.
C’est de l’alignement incarné.

Et c’est surtout…
ce qui vous permettra de tenir ensemble quand les tensions monteront.

Parce que là, les mots compteront.
Et vous saurez lesquels dire.

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Ressouder l’équipe de direction autour d’une vision commune.

Quand les dirigeants ne tirent plus la corde dans le même sens

Une entreprise, ça ne se désaligne pas en une nuit. C’est plus insidieux que ça. Un agenda annulé, un non-dit en réunion, une réunion de direction où on joue la montre… Et petit à petit, les tensions s’installent.

Pas de conflit frontal. Juste une érosion progressive de la cohésion.

Et avec elle, une perte de vitesse.

Dans de nombreuses entreprises que j’accompagne, le même schéma revient : chaque membre du comité de direction agit avec les meilleures intentions, mais sans direction réellement partagée. Ce ne sont pas les compétences qui manquent. C’est le cap commun. Le récit fédérateur. Ce “pourquoi” qui fait que chacun dépasse sa fonction, son agenda, ses peurs.

Et ça, ça ne se décrète pas.


Pourquoi une équipe dirigeante alignée change tout

Avant même de penser stratégie, transformation, ou plan d’actions, il faut répondre à une seule question : est-ce qu’on tire tous dans le même sens ?

Pas sur le papier. Pas dans la plaquette.

Dans le réel.

Quand les décisions s’accumulent. Quand les tensions remontent. Quand les arbitrages sont douloureux.

Un comité de direction aligné, c’est une organisation qui :

  • prend des décisions plus vite,
  • reste lisible en interne,
  • donne le ton au reste de l’entreprise,
  • et garde son cap même dans la tempête.

À l’inverse : une équipe dirigeante désunie crée un climat de flou, de défiance, d’inertie. La vision devient un PowerPoint. La stratégie se décompose en priorités concurrentes. Les managers intermédiaires prennent des coups. Et les collaborateurs observent sans comprendre.


Les symptômes qui ne trompent pas

Voici quelques signaux faibles (ou forts) que je rencontre souvent :

  • Les réunions CODIR tournent à vide, chacun reste sur son quant-à-soi.
  • Les sujets de fond sont évités. On fait “tour de table”, mais rien ne se décide vraiment.
  • Les messages envoyés aux équipes sont contradictoires. Parfois dans la même semaine.
  • Les décisions prises collectivement sont rediscutées en bilatérale, voire contournées.
  • Certains membres se replient dans leur silo ou agissent de manière opportuniste.

Vous vous reconnaissez ? C’est normal. C’est humain. Mais ce n’est pas durable.


Une vision commune ne sort pas d’un chapeau

Ce qu’on appelle “vision” dans une entreprise est souvent confondu avec :

  • une ambition marketing (“devenir leader de…”),
  • un objectif financier (“x% de croissance à 3 ans”),
  • ou une phrase inspirante issue d’un séminaire (“oser l’audace collaborative”).

Tout ça, c’est utile.

Mais une vision commune, une vraie, c’est autre chose :
C’est un cap formulé ensemble, à hauteur d’humain, à partir du réel, qui relie les intentions profondes, les enjeux concrets, et l’histoire que l’équipe veut écrire.

Et cette vision ne sert à rien si elle reste entre dirigeants.
Elle doit s’incarner collectivement, à travers les postures, les décisions, les choix du quotidien.


Ressouder un CODIR, ce n’est pas « faire une pause »

On me dit souvent : “on va organiser un séminaire pour souffler un peu”.
Non. Ressouder un comité de direction, ce n’est pas une parenthèse.

C’est un acte stratégique, assumé, structurant.

Ce n’est pas une parenthèse conviviale.
C’est une prise de responsabilité collective, pour remettre du sens, du lien et du souffle.


Comment ressouder concrètement une équipe de direction ?

Voici 5 ingrédients que j’utilise dans mes accompagnements de dirigeants :

1. Faire le point sur l’alignement réel

Ce que chacun comprend, ce que chacun porte, ce qui dérange, ce qui n’est plus dit.

Un bon exercice ? Chacun écrit (sans se concerter) ce qu’il pense être la priorité actuelle de l’entreprise. On compare. Le choc est parfois brutal. Mais il permet de partir du réel.

2. Mettre les tensions sur la table

Pas pour les régler tout de suite. Mais pour oser les regarder.

Chaque tension non verbalisée devient un poison lent. C’est souvent dans la confrontation bienveillante que renaît la confiance.

3. Reformuler un cap clair et mobilisateur

Pas un slogan. Une phrase qu’on puisse se répéter dans les moments difficiles.

Quel cap commun partage-t-on ? Qu’a-t-on envie de réussir ensemble, à titre collectif et personnel ? C’est là que naît l’engagement.

4. Décider ensemble comment fonctionner

On ne change pas une vision sans changer les règles du jeu.

Qu’est-ce qu’on veut garder ? Changer ? Réinventer dans nos interactions ? Dans nos réunions ? Dans notre manière de décider ?

5. Donner un rôle à chacun dans le récit

La vision partagée ne doit pas rester dans la tête du DG.

Chacun doit prendre la parole, incarner une partie du récit. Non pas à l’identique, mais avec ses mots, son style. C’est la diversité des voix qui crédibilise le cap.


Ressouder, c’est aussi désapprendre

Parfois, ressouder une équipe de direction, c’est accepter de désapprendre ce qui faisait tenir jusque-là :

  • Arrêter de surinvestir le contrôle.
  • Sortir de la réunionite défensive.
  • Lâcher les postures de sachants.
  • Reconnaître les vulnérabilités du système.

Il ne s’agit pas de devenir “gentils”. Il s’agit d’être stratégiquement alignés, opérationnellement synchrones, et humainement lisibles.


Et après ?

Ressouder, ce n’est pas “se réconcilier”.
Ce n’est pas mettre un pansement.
C’est ouvrir un nouveau chapitre, ensemble.

Et ce chapitre commence souvent par une question :

“Dans deux ans, qu’est-ce qui nous fera dire qu’on a réussi en tant qu’équipe de direction ?”


À retenir (et à partager en CODIR)

  • Une équipe de direction désalignée finit par désaligner toute l’entreprise.
  • Ressouder, c’est un acte stratégique, pas un moment convivial.
  • Le cap commun doit émerger du réel, pas d’une agence de com’.
  • Sans vision claire et partagée, chaque décision devient une bataille.
  • L’intelligence collective commence par le haut.

Et si votre équipe de direction reprenait un vrai cap commun ?

Vous sentez que les réunions de direction tournent en rond ?
Que chacun avance avec de bonnes intentions… mais sans cap partagé ?
Et si c’était justement le bon moment pour ressouder le collectif et remettre du sens là où tout se fragmente ?

Je vous propose un échange de 30 minutes, sans engagement, pour faire le point.
On parlera de vos dynamiques actuelles, des signaux faibles que vous percevez, et de ce qu’il est possible de réaligner — sans faux-semblants, mais avec clarté, méthode et exigence humaine.

À l’issue de cet échange, je vous transmettrai un plan d’action sur-mesure, pour faire de votre comité de direction un véritable levier d’alignement, de cohérence et de transformation.

Parce qu’en 2025, une entreprise ne tient plus par ses process.
Elle tient par la force de son collectif dirigeant.

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La RSE en 2025 : comment l’intelligence collective transforme l’engagement des entreprises

2025 : une année charnière pour la RSE en France

Les réformes s’accélèrent. Le périmètre du reporting extra-financier s’élargit. Les exigences de double matérialité s’imposent. Et pendant ce temps, une grande partie des entreprises françaises peine encore à faire de la RSE autre chose qu’un exercice de communication.

Mais une autre voie émerge : celle de l’intelligence collective. Non pas comme un concept à la mode, mais comme un levier très concret de transformation.

La fin des chartes RSE déconnectées du terrain

Depuis janvier 2025, les grandes entreprises françaises sont soumises à la directive CSRD. Objectif : produire un rapport de durabilité clair, traçable, auditable, évalué par un organisme indépendant.

Mais pour beaucoup, cela se traduit par une chose : produire un document de plus. Élaboré en silo. Rédigé par une cellule RSE isolée. Et peu, voire pas du tout, connecté au vécu quotidien des équipes.

Or c’est là que l’intelligence collective change la donne.

Impliquer les collaborateurs, les fournisseurs, les clients, voire les collectivités locales, dans l’élaboration de la stratégie RSE, ce n’est pas un luxe. C’est une nécessité pour produire un document qui ne soit pas qu’un affichage.

Le tournant de la co-construction

La question à poser désormais n’est plus : « Que doit contenir notre rapport RSE ? » Mais : « Comment embarquer nos parties prenantes pour en faire une stratégie qui a du sens et du souffle ? »

Les entreprises les plus inspirantes en 2025 ont un point commun : elles travaillent leur RSE avec les personnes concernées, pas pour elles.

  • Elles organisent des ateliers participatifs pour identifier les enjeux matériels
  • Elles confrontent leurs ambitions à la réalité du terrain
  • Elles utilisent les outils de la facilitation pour faire émerger des priorités partagées
  • Elles construisent des feuilles de route évolutives, adaptables, vivantes

L’enjeu : passer de la conformité à la cohérence

La CSRD impose la double matérialité : évaluer ce qui a un impact sur la société, et ce qui a un impact sur le modèle économique.

Ce regard croisé, exigeant, oblige les entreprises à sortir d’une logique descendante. Ce sont les collaborateurs qui vivent les tensions du quotidien. Ce sont eux qui peuvent révéler les impacts réels, et proposer des actions concrètes.

Ce qui émerge quand on travaille avec l’intelligence collective :

  • Une meilleure lisibilité des priorités RSE
  • Un engagement accru des équipes
  • Des actions adaptées aux spécificités de chaque métier
  • Une dynamique apprenante, au lieu d’un pilotage figé

Intelligence collective : mode d’emploi pour une RSE 2025 réussie

Voici 5 leviers concrets d’activation :

  1. Faire une photo partagée de la situation actuelleOrganiser des temps d’écoute, cartographier les irritants et les opportunités avec les équipes.
  2. Ouvrir des dialogues sur le sensPourquoi cette démarche RSE ? Qu’est-ce qu’on veut vraiment changer ? Quelles valeurs voulons-nous incarner ?
  3. Formuler des engagements émergentsNon pas imposer des objectifs, mais faire émerger des intentions communes, à partir du réel.
  4. Prototyper les actions avec les parties prenantesTester, ajuster, apprendre. Sortir du mythe de la stratégie parfaite pour entrer dans la dynamique du vivant.
  5. Célébrer les avancées collectivesMettre en valeur les projets portés par les équipes. Donner de la visibilité à ce qui fonctionne. Valoriser les engagements réels.

Le piège à éviter : faire plus de la même chose

Geler les budgets, oui.

Mais continuer à faire des comités RSE vides, des rapports PowerPoint et des audits de conformité hors sol ? Non.

L’enjeu n’est pas de faire plus, mais de faire autrement. De redonner du souffle, de l’incarnation, du lien.

En 2025, l’intelligence collective n’est pas un luxe. C’est le seul chemin viable pour passer d’une RSE affichée à une RSE vécue.

Et si votre stratégie RSE devenait vraiment mobilisatrice ?

Vous sentez que votre démarche RSE reste en surface ?
Qu’elle peine à embarquer les équipes, et qu’elle sert davantage à “cocher une case” qu’à créer un élan collectif ?

Je vous propose un échange de 30 minutes, sans engagement, pour faire le point.
On parlera de votre démarche actuelle, de vos enjeux CSRD, et surtout de la manière d’activer l’intelligence collective pour construire une RSE vivante, incarnée… et alignée avec votre réalité terrain.

À l’issue de cet échange, je vous transmettrai un plan d’action personnalisé, pour passer d’une stratégie RSE descendante à une dynamique co-construite, concrète, durable.

Parce qu’en 2025, la vraie RSE ne s’écrit pas en silo.
Elle se construit ensemble.

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Comment transformer une crise budgétaire en opportunité de transformation interne ?

Une crise budgétaire, et après ?

Chaque jour, je l’entends dans les organisations que j’accompagne :

« On a gelé les budgets. Ce n’est clairement pas le moment d’engager un nouveau projet. »

Sauf que pendant qu’on gèle les projets, on continue à faire tourner les réunions inutiles, les process épuisants, et les routines déconnectées du terrain.

Et on espère, avec un peu de chance, que les résultats s’améliorent.

Mais la vérité est brutale :

Ce n’est pas parce qu’on produit beaucoup qu’on produit mieux.

Et ce n’est pas parce que les budgets sont coupés qu’il faut couper court à toute ambition de transformation.


Geler les dépenses, oui. Geler l’évolution ? Jamais.

Les entreprises sont souvent prisonnières d’un raisonnement binaire : « pas d’argent = pas de projet ».

C’est oublier une chose essentielle :

Transformer une organisation, ce n’est pas (que) une question d’argent. C’est une question d’énergie collective.

Quand une crise budgétaire surgit, deux chemins se dessinent :

  • Subir, attendre, éteindre les incendies.
  • Repenser, simplifier, renforcer les liens.

Et cette deuxième voie, vous pouvez l’activer sans un euro supplémentaire.


5 fausses bonnes idées en temps de crise

Voici les réflexes à éviter absolument quand les ressources se tendent :

1. Geler les projets… mais garder toutes les réunions

On annule les initiatives stratégiques, mais on maintient des heures de comités, de comités de comités, et de boucles d’emails vides de sens.

2. Couper les formations mais garder les process obsolètes

On économise sur l’apprentissage, mais on continue à faire fonctionner des méthodes inefficaces.

3. Attendre que ça aille mieux pour réfléchir à long terme

Le temps long, c’est maintenant. Sinon, on ne fait que  réagir.

4. Dire que tout est prioritaire

Quand tout est urgent, plus rien n’a de sens. Il faut choisir. Trancher. Aligner.

5. Multiplier les indicateurs, croyant mieux contrôler

La multiplication des KPIs ne compensera jamais l’absence de vision.


Ce que vous pouvez faire, sans budget, mais avec de l’impact

1. Rouvrir l’espace du « pourquoi »

Quel est le sens de ce qu’on fait aujourd’hui ? Pourquoi continuer comme ça ? À quoi sert notre organisation ?

C’est le moment de remettre la vision au centre. Pas une vision marketing. Une vision mobilisatrice, qui parle au cœur et à la tête.

Un temps d’échange sincère autour de ces questions peut créer un réel déclencheur collectif.

2. Faire le ménage dans les réunions

Listez toutes les réunions internes du mois dernier.

Pour chaque réunion, posez ces 3 questions :

  • A-t-elle créé de la valeur ?
  • Qui en est sorti avec plus de clarté qu’en entrant ?
  • Pouvait-on faire autrement (asynchrone, document préparatoire, décision directe) ?

Supprimez, fusionnez, reformulez.

Le gain de temps, de souffle et d’attention est immédiat.

3. Activer l’intelligence collective, pour de vrai

Vous n’avez pas besoin de consultants extérieurs pour ça.

Organisez des cercles de réflexion internes, des ateliers « ce qui freine », des labs en petit groupe. Posez des questions simples :

« Si on devait simplifier 20 % de notre fonctionnement, on ferait quoi ? »

« Qu’est-ce qu’on garde, qu’on arrête, qu’on réinvente ? »

Vous serez surpris par la richesse des réponses.

4. Faire le bilan de ce qui épuise

L’énergie, c’est la vraie monnaie de l’organisation.

Faites un audit collectif de ce qui vide les batteries :

  • Les tâches absurdes
  • Les micro-frictions quotidiennes
  • Le manque de reconnaissance

Puis attaquez-vous à ce que vous pouvez changer rapidement.

5. Changer de posture, sans changer d’organigramme

Vous n’avez pas besoin de changer la structure. Vous avez besoin de changer la façon d’être ensemble.

Un manager qui apprend à poser les bonnes questions, à faciliter les réunions, à redonner du pouvoir d’agir : c’est un levier de transformation puissant, et gratuit.


Et si c’était justement le bon moment ?

Je le vois chaque semaine chez mes clients : les transformations les plus fortes ne naissent pas des périodes de confort.

Elles naissent :

  • Quand la pression monte,
  • Quand les ressources manquent,
  • Quand les habitudes ne suffisent plus.

C’est dans ces moments-là que l’on ose regarder autrement, agir autrement, penser autrement.

Oui, le contexte est difficile. Oui, il faut faire des choix. Mais justement :

Et si ce contexte était l’occasion d’arrêter de faire plus avec moins, et de commencer à faire autrement ?


En conclusion : investir sans argent, c’est possible

Repenser votre manière de fonctionner ne nécessite pas un budget.

• Cela demande une vision claire.
• Une volonté d’écouter.
• Une ouverture au dialogue.
• Et un peu de courage managérial.

Le ROI ?

  • Une organisation plus fluide,
  • Une cohésion renforcée,
  • Des tensions réduites,
  • Et des équipes qui se sentent enfin actrices.

Pas besoin d’attendre que tout aille bien pour bouger.

Les entreprises qui avancent sont celles qui transforment, même dans la tempête.

Et vous, qu’allez-vous faire de ce gel budgétaire ?

Et si ce gel budgétaire devenait votre vrai point de départ ?

Vous n’avez pas de marge financière, mais vous sentez qu’il faut faire bouger les choses ?
Et si, au lieu d’attendre, vous engagiez un mouvement profond — sans budget, mais avec du sens, de l’écoute… et du collectif ?

Je vous propose un échange de 30 minutes, sans engagement, pour faire le point.
On identifiera ensemble vos leviers invisibles, vos freins silencieux, et comment enclencher une transformation concrète… sans dépenser un centime.

À l’issue de notre échange, je vous transmettrai un plan d’action personnalisé, pour activer l’intelligence collective, simplifier ce qui bloque, et remettre de l’élan là où tout semble figé.

Parce que transformer sans budget, c’est possible.
Et parfois, c’est même là que tout commence.

❓ FAQ – Transformation interne sans budget : 10 questions clés

1. Peut-on vraiment transformer une organisation sans budget ?

Oui. La transformation ne repose pas uniquement sur les moyens financiers, mais sur l’énergie collective, la clarté du cap et la capacité à activer les bonnes postures. Ce sont les dynamiques humaines qui changent les organisations.

2. Pourquoi les périodes de crise sont-elles propices à la transformation ?

Parce qu’elles révèlent ce qui ne fonctionne plus. Elles obligent à simplifier, à réinterroger les fondamentaux, à innover autrement. Elles offrent un terreau fertile pour initier des changements structurels et durables.

3. Que peut-on activer concrètement, sans argent ?

Des rituels d’écoute, des cercles de réflexion, des audits de fonctionnement internes, des ateliers d’intelligence collective, une nouvelle façon d’animer les réunions, une reformulation de la vision partagée. Autant de leviers à fort impact, zéro budget.

4. Quel est le rôle de l’intelligence collective en période de crise ?

Elle permet de reconnecter les équipes au sens, de transformer les frustrations en idées, de dénicher des solutions réalistes et d’impliquer les collaborateurs dans la construction du changement — plutôt que de subir.

5. Est-ce que ce type de transformation fonctionne sans accompagnement externe ?

Oui, à condition d’avoir un cadre clair, une intention forte et des animateurs formés à la facilitation. Mais un regard extérieur peut accélérer la dynamique et garantir un espace neutre où tout peut se dire.

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Une entreprise, c’est comme une mayonnaise

Une entreprise, c’est comme une mayonnaise

C’est une phrase qui peut faire sourire. Mais si vous avez déjà réussi — ou raté — une mayonnaise maison, vous savez à quel point cette analogie est pertinente.

Car faire une mayonnaise, ce n’est pas mélanger des ingrédients au hasard. C’est créer une émulsion. Une alchimie. Un tout complexe.

Et c’est exactement ce que vous construisez quand vous bâtissez une organisation humaine.

Pourquoi fait-on une mayonnaise ?

On ne se lève pas le matin en se disant : « Tiens, je vais faire une mayonnaise pour le plaisir ».

On la prépare parce qu’on a envie de quelque chose. Un plat spécifique. Une ambiance. Un repas. Une envie de sauce maison pour accompagner des crevettes, un sandwich, une salade.

Autrement dit : il y a un contexte, un usage, un désir.

C’est pareil dans une entreprise. On ne lance pas une organisation juste pour le geste. On crée une entreprise parce qu’on a une vision. Un cap. Une envie. Un rêve parfois, ou une révolte.

La mayonnaise, c’est l’organisation. Le plat, c’est le futur désiré.

Et dès le départ, tout se joue sur l’intention.

Une émulsion vivante, pas une recette figée

Pour réussir une mayonnaise, il faut quelques ingrédients clés :

  • De la moutarde
  • Un jaune d’œuf
  • De l’huile
  • Du vinaigre ou du citron
  • Du sel, du poivre
  • Et un peu de chaleur humaine (au sens propre comme au figuré)

Mais ce n’est pas tout : il faut que lémulsion prenne.

On ne peut pas prédire exactement ce moment magique où la sauce se transforme. Mais on le sent. C’est fluide, homogène, vivant.

L’entreprise, c’est pareil.

Vous pouvez recruter les meilleurs profils, mettre les meilleurs outils, définir les meilleures stratégies… Si le lien humain, la dynamique collective, la confiance ne prennent pas, rien ne fonctionne vraiment.

L’émulsion organisationnelle repose sur un ingrédient clé : l’intelligence collective.

C’est elle qui fait tenir l’ensemble. Qui transforme des individus en équipe. Qui permet de co-construire, de s’adapter, d’évoluer.

Vous ne pouvez pas retirer l’œuf d’une mayonnaise

Voici le point crucial.

Une fois que la mayonnaise est faite, vous ne pouvez plus retirer le jaune d’œuf. C’est mêlé, c’est fondu, c’est devenu un tout.

Et pourtant, dans de nombreuses entreprises, on agit comme si c’était possible :

  • On enlève un manager clé sans préparer le reste du système.
  • On réorganise un service sans prendre en compte les liens humains qu’il portait.
  • On change un outil sans consulter ceux qui l’utilisent.

C’est oublier que l’organisation est un ensemble vivant.

Ce n’est pas une machine où l’on remplace une pièce. C’est une sauce où chaque ingrédient influence la texture globale.

Quand vous retirez l’œuf, vous perdez le lien. Quand vous retirez une équipe, vous altérez l’identité.

Et à la fin, tout peut retomber.

Une mayonnaise peut évoluer, mais pas être déconstruite

L’intéressant avec la mayonnaise, c’est qu’elle est à la fois stable et évolutive.

Ajoutez de la crème, vous avez une sauce mousseline. Du ketchup ? Une sauce cocktail ou américaine. Un peu d’harissa ? Une base pour des plats nord-africains.

Mais à aucun moment vous ne défaites la mayonnaise.

Vous l’étendez. Vous la transformez. Vous la réinterprétez. Mais toujours à partir de son équilibre initial.

Les organisations qui réussissent à durer sont celles qui comprennent cette logique :

On ne casse pas tout pour repartir de zéro.
On fait évoluer l’équilibre collectif, en conscience.

L’intelligence collective, ingrédient invisible mais vital

On parle souvent de vision, de stratégie, d’offre.
Mais ce qu’on sous-estime, c’est la manière dont les gens travaillent ensemble.

L’intelligence collective n’est pas un « plus ».
C’est le socle. C’est ce qui permet à une organisation de réagir, d’innover, d’apprendre.

Une mayonnaise sans liant, c’est de l’huile sur un jaune. Une entreprise sans intelligence collective, c’est une juxtaposition de talents, sans synergie.

Et ce n’est pas en ajoutant des outils que ça changera. Ce n’est pas non plus en « motivant » artificiellement.

Ce qui change tout, c’est de recréer les bonnes conditions :

  • Une vision partagée
  • Des rituels d’écoute
  • Des espaces de débat
  • Une posture de facilitateur chez les managers

En conclusion : attention à ne pas la faire « tourner »

Il y a un dernier détail culinaire à ne pas oublier.

Une mayonnaise, ça peut tourner.

Trop froide, trop brusque, mal émulsionnée : et elle se désagrège. C’est pareil dans les organisations. Quand on oublie l’équilibre. Quand on impose trop vite. Quand on change trop sans sens.

La sauce ne prend plus.

Alors avant de réorganiser, posez-vous cette question simple : Pourquoi avons-nous préparé cette mayonnaise ? Pour qui ? Avec qui ? Pour quoi faire ?

Parce qu’une entreprise, ce n’est pas juste des process et des rôles. C’est un mélange vivant, équilibré, intelligent.

Et quand c’est bien fait, c’est savoureux.

Et si on reprenait votre mayonnaise avant qu’elle ne tourne ?

Vous sentez que l’émulsion collective est fragile ?
Que malgré les bons ingrédients, la sauce ne prend pas ?
Et si, au lieu de tout changer, on apprenait à faire monter la mayonnaise… autrement ?

Je vous propose un échange de 30 minutes, sans engagement, pour faire le point.
On parlera de votre dynamique actuelle, des ingrédients déjà là… et de ce qu’il manque pour retrouver un équilibre vivant et durable.

À l’issue de notre échange, je vous transmettrai un plan d’action personnalisé, pour recréer du liant, du mouvement, et surtout : du sens.

Parce qu’une entreprise qui fonctionne, c’est plus qu’un organigramme.
C’est une mayonnaise qui a pris.

PS : Merci Laurent pour cet échange inspirant. J’aurais pu devenir chef cuistot. Finalement, je monte des sauces collectives. Et je fais lever des organisations.

❓ FAQ – Organisation & intelligence collective : ce que révèle la mayonnaise

L’analogie avec la mayonnaise est parlante, mais comment la traduire concrètement dans l’entreprise ?

Chaque ingrédient représente un élément fondamental : la vision (le plat à atteindre), les personnes (les ingrédients), l’intelligence collective (le liant). Concrètement, cela se traduit par des espaces d’écoute, de co-construction et d’ajustement collectif — et non des décisions descendantes et isolées.

Peut-on vraiment réorganiser sans “casser” l’équilibre existant ?

Oui, à condition de respecter le système en place. Toute transformation durable doit s’appuyer sur ce qui existe déjà : les liens, les valeurs, les dynamiques. On ne déconstruit pas une mayonnaise. On la fait évoluer. C’est une logique d’enrichissement, pas de rupture brutale.

Pourquoi l’intelligence collective est-elle si centrale dans l’analogie ?

Parce qu’elle agit comme l’émulsion invisible. C’est ce qui transforme une somme d’individus en un corps collectif fluide. Sans elle, vous avez des talents isolés, des silos, des résistances. Avec elle, vous avez du mouvement, de l’apprentissage et de l’impact partagé.

Que se passe-t-il quand une “mayonnaise organisationnelle” tourne ?

Cela peut se manifester par une perte de sens, de confiance, ou de lien. L’ambiance se crispe, les décisions deviennent mécaniques, les collaborateurs décrochent. Il faut alors recréer du lien, redonner une intention claire, et réparer les ruptures de fluidité collective.

Comment savoir si “la sauce a pris” dans mon entreprise ?

Observez : les équipes coopèrent spontanément, les tensions sont traitées sans cristallisation, les décisions se prennent avec clarté, et chacun se sent contributeur au projet commun. Quand l’émulsion fonctionne, l’organisation devient vivante — et savoureuse.

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Renforcer la confiance entre dirigeants et collaborateurs : le mode d’emploi

La confiance n’est pas un prérequis. C’est une conséquence.

À chaque fois que j’interviens dans une organisation en crise ou en tension, la même phrase finit par sortir :

« Le vrai problème, c’est qu’on n’a plus confiance. »

Et pourtant, la confiance ne se décrète pas. Elle ne se construit pas en team building, ni en grand-messe d’entreprise. Elle se tisse dans les petits gestes du quotidien.

Alors comment faire, concrètement, pour renforcer la confiance entre dirigeants et collaborateurs ?

Voici 6 leviers puissants que j’observe sur le terrain, chez celles et ceux qui parviennent à restaurer une dynamique saine.

1. Distinguer transparence et sincérité

Beaucoup de dirigeants pensent que « jouer la carte de la transparence » suffit. Mais la transparence n’est pas la même chose que la sincérité.

  • La transparence : partager l’information factuelle.
  • La sincérité : dire ce que vous ressentez, ce qui vous interroge, ce que vous traversez.

Les collaborateurs veulent voir des humains, pas des porte-paroles. Osez dire quand vous hésitez, quand vous apprenez, quand vous doutez. C’est ça qui donne envie de suivre.

2. Multiplier les lieux d’écoute, pas seulement les lieux d’information

Trop souvent, la communication interne est descendante : réunions, newsletters, annonces officielles. Mais à quand remonte la dernière fois que vous avez juste écouté, sans agenda caché, sans plan d’action à valider ?

Organisez des « cercles d’écoute », des « cafés sans slides », des « temps pour rien ». Donnez un cadre, écoutez vraiment, notez ce qui vous touche. Et surtout : remerciez pour les paroles courageuses.

3. Donnez de la visibilité aux arbitrages

Un collaborateur peut comprendre une décision difficile. Ce qu’il ne supporte pas, c’est ne pas savoir comment elle a été prise.

Expliquez les étapes, les tensions internes, les dilemmes. Rendez visibles les arbitrages : ce à quoi vous avez renoncé, ce que vous avez priorisé, pourquoi.

Ce n’est pas une faiblesse. C’est de la clarté opérationnelle et relationnelle.

4. Tenez vos micro-promesses

Rien n’érode plus la confiance que les petites promesses oubliées :

  • « Je te fais un retour demain »
  • « On en reparle la semaine prochaine »
  • « Je vais transmettre ta demande »

Tenez-les. Ou excusez-vous. Parce que chaque engagement non tenu devient une preuve silencieuse que votre parole ne vaut pas grand-chose.

5. Acceptez les vérités de l’autre

Il n’y a pas UNE vérité. Il y a des vécus différents.

Quand un collaborateur vous dit :

« On ne se sent pas écoutés. »

La tentation est grande de répondre :

« Mais si, on fait plein de trucs. »

Stop. Ce qu’il dit, c’est ce qu’il ressent. Et ce ressenti est légitime, même s’il ne correspond pas à votre intention.

Accueillez. Clarifiez. Reformulez.

C’est en reconnaissant les angles morts qu’on regagne du terrain commun.

6. Créez des moments d’humanité partagée

Une confiance solide, c’est une confiance qui ne repose pas que sur la performance.

Créez des moments où l’on se retrouve en tant que personnes. Pas en tant que fonctions.

  • Un tour de gratitude mensuel
  • Un « spa relationnel » (voir notre article sur les Codir)
  • Une question à poser en début de réunion : « Quel mot résume votre semaine ? »

Ce sont ces instants-là qui reconstruisent les bases d’un climat relationnel sain.

En conclusion

Renforcer la confiance entre dirigeants et collaborateurs n’est pas un projet. C’est une posture. Une attention. Une somme de micro-choix.

Vous voulez remettre du lien dans vos collectifs, sans poudre aux yeux ni recettes toutes faites ?

Chez Insuffle, on conçoit des accompagnements humains, pragmatiques et puissants pour rebâtir une confiance sincère entre les équipes et leur direction.

Et si on reprenait, ensemble, le fil de la confiance ?

Vous sentez que le lien s’est distendu ? Que les paroles sont plus prudentes, les échanges moins vrais, les gestes moins confiants ?
Et si la confiance ne se décrétait pas… mais se retissait, pas à pas ?

Je vous propose un échange de 30 minutes, sans engagement, pour faire le point.
On parlera de vos ressentis, de vos signaux faibles, et de ce qu’il est encore possible de reconstruire, avec vos équipes.

À l’issue de cet échange, je vous transmettrai un plan d’action personnalisé, simple, réaliste, et profondément humain, pour remettre de la confiance dans les relations, et pas seulement dans les intentions.

Parce que la confiance n’est pas un bonus.
C’est ce qui rend tout le reste possible.

❓ FAQ – Restaurer la confiance en entreprise : les 5 questions à se poser

Peut-on vraiment reconstruire la confiance une fois qu’elle est abîmée ?

Oui. Mais pas par des discours. Par des actes répétés, cohérents, concrets. La confiance ne revient pas d’un coup — elle se regagne à petits pas, à travers la sincérité, l’écoute, et la tenue des engagements.

Quelle est la différence entre transparence et sincérité dans le leadership ?

La transparence consiste à partager des informations. La sincérité consiste à partager un vécu, une vulnérabilité, une posture humaine. C’est ce qui fait toute la différence dans une relation de confiance.

Faut-il forcément tout dire pour créer un climat de confiance ?

Non. Il ne s’agit pas de tout dévoiler, mais de dire l’essentiel avec honnêteté. Il vaut mieux une parole partielle mais sincère qu’un excès de transparence froide et impersonnelle.

Comment réagir face à des ressentis qui nous semblent injustes ou infondés ?

Les ressentis ne se discutent pas — ils s’écoutent. Accueillir la perception de l’autre, même quand elle ne reflète pas votre intention, est un geste clé pour reconstruire un lien de confiance.

Est-ce que la confiance peut être “outillée” dans les rituels d’équipe ?

Oui. Des pratiques simples (question d’ouverture, tour de gratitude, reconnaissance mutuelle) créent un climat propice à l’expression sincère et à l’écoute. Ce sont ces petits rituels qui changent l’ambiance, au fil du temps.

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Gérer les tensions au sein du Codir : 5 astuces pratiques pour apaiser les conflits

Un Codir tendu n’est pas un Codir en désaccord. C’est un Codir qui n’ose plus se dire les choses.

Le mot « conflit » fait peur. On le confond trop souvent avec « tension ». Et pourtant, les tensions sont naturelles, parfois même salutaires.

Ce qui les rend toxiques, c’est le non-dit. L’accumulation. Le vernis d’harmonie qui masque les évitements.

Dans les Codir que j’accompagne, j’observe régulièrement ce phénomène :

Des sujets évités. Des discussions jamais vraiment closes. Des réactions feutrées mais des frustrations très réelles.

Alors comment restaurer un espace de travail sérieux, exigeant, et serein ?

Voici 5 astuces à tester pour évacuer les tensions, rétablir le dialogue et reposer les bases d’une vraie confiance.

1. Distinguer conflit et tension pour mieux poser le cadre

Un conflit, c’est ouvert, explicite, argumenté. Une tension, c’est implicite, larvée, inconfortable.

La plupart des Codir n’ont pas trop de conflits. Ils ont trop de tensions.

La première clé, c’est donc de créer un cadre sûr pour que les tensions deviennent des discussions à haut potentiel :

  • Poser des règles de discussion claires (respect, écoute, non-interruption)
  • Différencier les faits, les perceptions et les émotions
  • Nommer les tensions sans accuser

Ce qu’on ne dit pas finit par nous diriger.

2. Provoquer les bonnes questions, pas imposer des réponses

Quand le climat est tendu, le pire réflexe, c’est de vouloir « remettre de l’ordre » trop vite.

Ce qu’il faut, c’est poser les bonnes questions :

  • Qu’est-ce qu’on évite de se dire en ce moment ?
  • Quelle discussion repousse-t-on depuis trop longtemps ?
  • Qu’est-ce qui m’a surpris, gêné ou agacé récemment dans nos échanges ?

Ces questions, posées dans un cadre sécurisé, permettent d’ouvrir les fenêtres et d’aérer l’ambiance.

Pas pour faire joli. Pour retrouver du flux.

3. Changer le cadre physique (vraiment)

Ce n’est pas anecdotique : le lieu, l’espace, la disposition comptent.

Réunir un Codir autour d’une grande table carrée, chacun derrière son PC, c’est l’assurance de discussions segmentées, d’écoute partielle, et de prises de position plus que d’échanges.

Inversez la posture :

  • Cercle sans table
  • Zéro écran
  • Carnets, crayons, post-it

Ce simple changement de forme peut radicalement changer le fond.

4. Testez la méthode du « spa collectif »

Une fois de temps en temps, offrez un moment d’émotion positive collective.

Voici une technique puissante que j’utilise souvent :

Chacun s’assied en cercle, et à tour de rôle, une personne se met au centre, dos tourné. Les autres ont 1 minute pour dire ce qu’ils apprécient chez elle, ce qu’elle apporte, ce qu’ils aimeraient qu’elle sache. Elle n’a pas le droit de réagir. Juste d’écouter.

Les effets sont immédiats :

  • Décrispation
  • Reconnaissance mutuelle
  • Reconnexion humaine

Un peu de vulnérabilité sincère peut faire bien plus que dix comités de pilotage.

5. Faites-vous accompagner par un facilitateur

Non, ce n’est pas un luxe. C’est un levier puissant.

Un facilitateur professionnel permet de :

  • poser un cadre neutre et sécurisé
  • faire émerger les tensions cachées
  • structurer des discussions productives
  • remettre du liant, sans complaisance

Paradoxalement, les Codir les plus brillants sont parfois ceux qui s’écoutent le moins. Parce qu’ils vont trop vite. Parce qu’ils croient qu’ils n’en ont pas besoin.

Mais un bon Codir, c’est d’abord un lieu de confiance, pas un lieu de performance.

Et la confiance, ça se travaille.

En conclusion

Gérer les tensions dans un Codir, ce n’est pas les éviter. C’est les transformer en dialogue, en apprentissage, en clarté.

Les entreprises qui avancent ne sont pas celles où tout va bien. Ce sont celles qui osent mettre les vrais sujets sur la table.

Vous sentez que votre Codir est tendu, éteint, ou bloqué ?

Et si on prenait 3 heures, juste pour ouvrir les fenêtres, remettre du flux et du lien ?

Chez Insuffle, on conçoit et facilite des sessions spéciales Codir pour apaiser les tensions et relancer la dynamique collective.

Un Codir tendu n’est pas un Codir en désaccord. C’est un Codir qui n’ose plus se dire les choses.

Le mot « conflit » fait peur. On le confond trop souvent avec « tension ». Et pourtant, les tensions sont naturelles, parfois même salutaires.

Ce qui les rend toxiques, c’est le non-dit. L’accumulation. Le vernis d’harmonie qui masque les évitements.

Dans les Codir que j’accompagne, j’observe régulièrement ce phénomène :

Des sujets évités. Des discussions jamais vraiment closes. Des réactions feutrées mais des frustrations très réelles.

Alors comment restaurer un espace de travail sérieux, exigeant, et serein ?

Voici 5 astuces à tester pour évacuer les tensions, rétablir le dialogue et reposer les bases d’une vraie confiance.

1. Distinguer conflit et tension pour mieux poser le cadre

Un conflit, c’est ouvert, explicite, argumenté. Une tension, c’est implicite, larvée, inconfortable.

La plupart des Codir n’ont pas trop de conflits. Ils ont trop de tensions.

La première clé, c’est donc de créer un cadre sûr pour que les tensions deviennent des discussions à haut potentiel :

  • Poser des règles de discussion claires (respect, écoute, non-interruption)
  • Différencier les faits, les perceptions et les émotions
  • Nommer les tensions sans accuser

Ce qu’on ne dit pas finit par nous diriger.

2. Provoquer les bonnes questions, pas imposer des réponses

Quand le climat est tendu, le pire réflexe, c’est de vouloir « remettre de l’ordre » trop vite.

Ce qu’il faut, c’est poser les bonnes questions :

  • Qu’est-ce qu’on évite de se dire en ce moment ?
  • Quelle discussion repousse-t-on depuis trop longtemps ?
  • Qu’est-ce qui m’a surpris, gêné ou agacé récemment dans nos échanges ?

Ces questions, posées dans un cadre sécurisé, permettent d’ouvrir les fenêtres et d’aérer l’ambiance.

Pas pour faire joli. Pour retrouver du flux.3. Changer le cadre physique (vraiment)

Ce n’est pas anecdotique : le lieu, l’espace, la disposition comptent.

Réunir un Codir autour d’une grande table carrée, chacun derrière son PC, c’est l’assurance de discussions segmentées, d’écoute partielle, et de prises de position plus que d’échanges.

Inversez la posture :

  • Cercle sans table
  • Zéro écran
  • Carnets, crayons, post-it

Ce simple changement de forme peut radicalement changer le fond.


4. Testez la méthode du « spa collectif »

Une fois de temps en temps, offrez un moment d’émotion positive collective.

Voici une technique puissante que j’utilise souvent :

Chacun s’assied en cercle, et à tour de rôle, une personne se met au centre, dos tourné. Les autres ont 1 minute pour dire ce qu’ils apprécient chez elle, ce qu’elle apporte, ce qu’ils aimeraient qu’elle sache. Elle n’a pas le droit de réagir. Juste d’écouter.

Les effets sont immédiats :

  • Décrispation
  • Reconnaissance mutuelle
  • Reconnexion humaine

Un peu de vulnérabilité sincère peut faire bien plus que dix comités de pilotage.

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5. Faites-vous accompagner par un facilitateur

Non, ce n’est pas un luxe. C’est un levier puissant.

Un facilitateur professionnel permet de :

  • poser un cadre neutre et sécurisé
  • faire émerger les tensions cachées
  • structurer des discussions productives
  • remettre du liant, sans complaisance

Paradoxalement, les Codir les plus brillants sont parfois ceux qui s’écoutent le moins. Parce qu’ils vont trop vite. Parce qu’ils croient qu’ils n’en ont pas besoin.

Mais un bon Codir, c’est d’abord un lieu de confiance, pas un lieu de performance.

Et la confiance, ça se travaille.

En conclusion

Gérer les tensions dans un Codir, ce n’est pas les éviter. C’est les transformer en dialogue, en apprentissage, en clarté.

Les entreprises qui avancent ne sont pas celles où tout va bien. Ce sont celles qui osent mettre les vrais sujets sur la table.

Vous sentez que votre Codir est tendu, éteint, ou bloqué ?

Et si on prenait 3 heures, juste pour ouvrir les fenêtres, remettre du flux et du lien ?

Chez Insuffle, on conçoit et facilite des sessions spéciales Codir pour apaiser les tensions et relancer la dynamique collective.

Et si on ouvrait les fenêtres, vraiment ?

Vous sentez que les tensions s’accumulent sans jamais vraiment se dire ?
Que votre CoDir fonctionne… mais que quelque chose s’est figé dans les échanges, dans les postures, dans le lien ?

Je vous propose un échange de 30 minutes, sans engagement, pour faire le point ensemble.
On identifiera ce qui mérite d’être nommé, apaisé, remis en circulation. Et comment structurer un espace sécurisé pour relancer le dialogue.

À l’issue de cet échange, je vous transmettrai un plan d’action personnalisé, pour transformer votre CoDir en un vrai lieu de confiance, de clarté… et de mouvement partagé.

Parce qu’un bon CoDir ne cache pas les tensions.
Il apprend à les traverser.

❓ FAQ – Tensions en Codir : 7 questions fréquentes (et utiles)

Comment savoir si mon Codir est simplement “tendu” ou s’il y a un vrai conflit ?

Un conflit se voit, une tension se ressent. Si les échanges deviennent feutrés, que certains sujets reviennent sans être tranchés, que l’ambiance est polie mais froide… ce sont des signes d’un Codir tendu. Ce n’est pas grave. Ce qui compte, c’est de le traiter.

Est-ce normal d’avoir des tensions dans un comité de direction ?

Oui, totalement. Un Codir sans tension, c’est souvent un Codir qui évite les vrais sujets. La question n’est pas “faut-il éviter les tensions ?” mais “comment en faire des leviers de dialogue et de clarté ?”.

Et si certaines personnes ne veulent pas “jouer le jeu” ?

C’est fréquent. Il faut commencer petit, installer un cadre de sécurité, et montrer que parler vrai ne remet pas en cause la légitimité de chacun. Avec le bon accompagnement, même les plus réticents se laissent embarquer.

Est-ce qu’un changement de lieu ou de format change vraiment quelque chose ?

Oui. L’environnement influence la posture. Un cercle sans table, sans écran, avec des outils simples favorise une posture d’écoute, d’égalité, et de présence. C’est souvent le premier pas vers un Codir plus fluide.

Pourquoi faire appel à un facilitateur externe ?

Parce qu’il n’a pas d’enjeu politique. Il peut poser les questions qui dérangent, faire émerger les tensions sans les envenimer, et maintenir un cadre de confiance. C’est un déclencheur neutre, pas un juge.

Combien de temps faut-il pour débloquer un Codir ?

Parfois, 3 heures suffisent à rouvrir les fenêtres et réengager une dynamique. Ce qui compte, c’est de créer un temps fort où chacun peut s’exprimer sincèrement, sans pression de performance.

Est-ce que ça vaut vraiment le coup, si on “fonctionne quand même” ?

Oui. Un Codir qui fonctionne sous tension consomme énormément d’énergie invisible. En rétablissant la confiance, on gagne en fluidité, en qualité décisionnelle, et en engagement collectif.