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Vision stratégique mobilisatrice : 5 signaux pour savoir si la vôtre fonctionne vraiment

Une vision affichée… mais oubliée

Je l’ai vue un jour, en format A3, affichée à l’entrée d’une usine.

Trois phrases bien formulées, validées par le COMEX, posées là comme un trophée.
J’ai demandé au dirigeant :
“Ta vision, elle sert à quoi aujourd’hui ?”
Il a haussé les épaules.
“Honnêtement ? À montrer qu’on en a une.”

Chez Insuffle, je vois régulièrement ce genre de cas.
Des visions d’entreprise qui existent sur le papier, mais pas dans les pratiques.

Elles ne sont ni racontées, ni incarnées, ni partagées.
Elles cochent une case stratégique, mais n’allument aucun feu collectif.

Alors comment savoir si votre vision stratégique est réellement mobilisatrice ?
Voici 5 signaux très concrets pour le vérifier.

1. Elle se raconte… sans slides

Une vision stratégique mobilisatrice se transmet sans support formel.
Elle se glisse dans les échanges, dans les décisions, dans les attitudes quotidiennes.

Elle est vivante, verbale, récitée plus que lue.

Si vous avez besoin d’un PowerPoint en 12 pages pour l’expliquer, c’est mauvais signe.
Une vraie vision se dit en une phrase, et se comprend dans l’action.

Elle devient une histoire que l’on a envie de s’approprier.

2. Elle donne une direction claire… mais pas une destination figée

Une vision stratégique mobilisatrice n’est pas un objectif.
Elle n’est pas : “+20 % de marge d’ici 2026.”

Elle est un cap inspirant, qui donne de l’énergie, oriente les décisions, ouvre des possibles.
Elle guide, sans enfermer.

Quand elle est bien formulée, vos équipes se mettent à proposer, à anticiper, à s’engager spontanément.
Pas parce qu’on leur a dit de le faire, mais parce qu’elles y croient.

3. Elle aligne… sans uniformiser

Une bonne vision permet à chaque métier, à chaque personne, de trouver sa place dans le récit commun.

Je me souviens d’un client dans le secteur de l’énergie :

  • Les techniciens y voyaient une transition écologique concrète
  • Les RH, un engagement social fort
  • Les managers, un cadre de cohérence décisionnelle

La vision était la même, mais chacun y voyait un reflet de sa mission.

Et c’est précisément ça, une vision stratégique mobilisatrice :
un récit suffisamment ouvert pour être partagé… sans être uniforme.

4. Elle provoque des débats (et c’est une bonne chose)

Si votre vision ne suscite aucune discussion, aucun débat, aucune question…
C’est qu’elle est trop plate.

Une vision stratégique mobilisatrice interroge.
Elle bouscule, elle dérange, elle oblige à arbitrer, à prioriser, à choisir.

Elle pousse à se demander :

  • Est-ce qu’on fait vraiment ce qu’on dit ?
  • Est-ce qu’on va assez loin ?
  • Qu’est-ce qu’on est prêt à laisser tomber pour rester aligné ?

Si tout le monde est d’accord tout de suite… c’est probablement que la vision ne sert à rien.

5. Elle donne envie d’agir… tout de suite

Une vision stratégique mobilisatrice crée du mouvement.
Pas demain. Pas dans trois ans. Maintenant.

Posez cette question à vos équipes :
“Qu’est-ce que vous avez fait aujourd’hui qui vous rapproche de notre vision ?”

S’ils n’ont rien à répondre, la vision n’est pas mobilisatrice.
Mais s’ils vous parlent d’un projet, d’une initiative, d’un changement dans leur façon de faire… alors vous tenez quelque chose.

Une vision mobilisatrice n’attend pas une validation du COMEX.
Elle déclenche des gestes, des idées, des engagements concrets.

En résumé

Une vision stratégique mobilisatrice n’est pas celle qu’on affiche.
C’est celle qui vit dans les pratiques, dans les décisions, dans les mots et les gestes du quotidien.

Elle :

  • circule naturellement
  • inspire une direction
  • aligne sans écraser
  • déclenche des échanges utiles
  • et surtout, génère de l’action immédiate

Et vous, votre vision… vous la sentez où ?
Dans vos documents stratégiques ?
Ou dans la réalité vécue de vos équipes ?

Et si on regardait ensemble où en est votre vision ?

Elle existe sur le papier… mais dans les faits, circule-t-elle vraiment ?
Est-ce qu’elle éclaire les décisions ?
Est-ce qu’elle déclenche de l’engagement concret ?

Je vous propose un échange de 30 minutes pour en parler.

On fera le point ensemble, sans langue de bois :
où en est votre vision aujourd’hui — et surtout, comment la remettre en mouvement si elle s’est figée.

À l’issue de cet échange, je vous enverrai un plan d’action clair, adapté à votre contexte.

Pour que votre vision ne reste pas une affiche A3… mais devienne un vrai levier collectif.

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Blog Facilitateur Facilitation Intelligence collective

Qu’est-ce que la facilitation ? Notre définition complète

On me demande souvent : « Yoan, c’est quoi la facilitation ? »

Cette question revient inlassablement. Peu importe à qui je m’adresse :

👉🏼 Des dirigeants en quête d’un nouveau souffle managérial
👉🏼 Des managers débordés à la recherche d’un meilleur alignement
👉🏼 Des équipes RH fatiguées par les méthodes classiques
👉🏼 Ou même des consultants curieux, sceptiques ou en transition

Tous s’interrogent sur la facilitation, non pas comme un outil, mais comme une autre manière d’envisager le collectif.

Et je comprends. Parce que cette démarche transforme profondément les dynamiques humaines. Et quand on y a goûté… difficile de faire marche arrière.

Définir la facilitation : un art du lien et du cadre

La facilitation, ce n’est pas :

  • Une animation de réunion sympa avec des post-it colorés
  • Une méthode parmi d’autres dans la boîte à outils du manager agile
  • Une manière douce d’enrober des décisions déjà prises

C’est un art de faire émerger l’intelligence collective d’un groupe autour d’un enjeu partagé, dans un cadre clair, sécurisant, productif.

La facilitation permet à un groupe d’individus de co-construire des solutions à un objectif défini, explicite, et partagé.

Ce qui compte, ce n’est pas ce qu’on va produire. C’est comment on va le produire, ensemble.

Et c’est là que tout change.

Pourquoi la facilitation devient indispensable ?

Parce que les organisations sont devenues trop complexes pour être pilotées d’en haut. Et que les approches classiques de transformation sont à bout de souffle.

Dans les démarches top-down :

  • Le changement vient d’ailleurs, jamais du terrain
  • Les résistances sont considérées comme des obstacles à lever
  • Le collectif est passif, ou utilisé comme variable d’ajustement

Résultat ? Du cynisme. De l’usure. Des projets qui échouent à 70 %.

La facilitation prend le contrepied :

  • Elle engage le collectif dans la formulation même du cap
  • Elle part des tensions, des réalités, des envies du terrain
  • Elle repose sur une mise en dialogue orchestrée, et non un consensus mou

Et surtout, elle permet de créer du sens partagé, ce fameux alignement entre les individus, les équipes et le projet collectif.

Les grands principes de la facilitation

Voici ce qui structure toute démarche de facilitation :

1. Un cadre clair et sécurisant

On ne facilite pas dans le flou. Le cadre est posé dès le départ :

  • Le pourquoi (l’intention du travail collectif)
  • Le comment (les règles du jeu)
  • Le pour quoi (l’objectif visé)

2. Une posture d’ouverture radicale

Le facilitateur n’a pas la solution. Son rôle est d’ouvrir, de relancer, de réguler. Il garde le cadre, nourrit le rythme, veille à l’équilibre des prises de parole.

Il ne cherche pas à convaincre. Il crée l’espace où chacun peut contribuer.

3. L’émergence de l’intelligence collective

On parle beaucoup de ce terme, mais peu savent le faire advenir. En facilitation, c’est le croisement des perceptions, des expériences, des idées qui fait émerger des options nouvelles.

Ce n’est pas du brainstorming. C’est de la co-construction en profondeur, orientée vers une intention partagée.

4. Une orientation solution, pas solutionniste

On ne cherche pas la bonne idée.

On cherche une solution juste, possible, mobilisatrice, acceptable pour toutes les parties prenantes. Et souvent, on la trouve… ensemble.

5. Une dynamique continue, pas un atelier one-shot

La facilitation n’est pas un moment sympa entre deux comités. C’est une culture, une posture, un processus qui peut s’incarner dans :

  • Des projets stratégiques
  • Des réunions d’équipe
  • Des séminaires de transformation
  • Des comités de direction

Partout où il faut faire collectif, la facilitation a sa place.

La facilitation comme levier de transformation

La plupart des organisations échouent à se transformer… parce qu’elles pensent que le changement peut être conduit.

Conduire un changement est un non-sens. On ne conduit pas un système vivant, humain, complexe. On le met en mouvement.

La facilitation de transformation, c’est :

  • Créer une situation d’opportunité partagée (clarifier les tensions, les envies, les urgences)
  • Donner la parole au collectif pour comprendre, formuler, décider
  • Structurer des espaces de dialogue puissants pour que les bonnes tensions émergent
  • Permettre au collectif de devenir acteur de ses choix

Et surtout : faire émerger un sens clair, explicite, partagé. C’est ça qui permet au changement de durer.

Le rôle du facilitateur, concrètement

Un facilitateur n’est ni un formateur, ni un manager, ni un consultant classique.

Son rôle, c’est de :

Fédérer autour d’un cadre
Accompagner vers l’émergence
Connecter les individus
Inviter à la collaboration
Limiter les dispersions
Interroger pour relancer
Temporiser les échanges
Eliminer les perturbations

Bref : il facilite.

Et ce n’est pas « ne rien faire ». C’est orchestrer une dynamique exigeante, qui respecte chaque voix et crée un espace de travail hautement performant.

Pourquoi ça fonctionne ?

Parce que c’est aligné avec la nature humaine :

  • Nous avons besoin de sens
  • Nous avons envie de contribuer
  • Nous savons penser ensemble
  • Nous nous engageons dans ce que nous avons co-construit

La facilitation permet justement de :

  • Créer un lien entre les intentions de la direction et les vécus du terrain
  • Transformer des tensions en leviers
  • Construire un projet collectif qui parle au cœur autant qu’à la tête

Et concrètement, on en fait quoi ?

La facilitation s’applique dans des cas très concrets :

  • Clarifier une vision d’entreprise avec le Codir et les équipes
  • Structurer un plan de transformation réaliste et partagé
  • Réengager des équipes en perte de sens
  • Débloquer une situation de crise ou de tension
  • Accélérer la mise en œuvre de projets complexes

Avec un bon facilitateur, on gagne du temps, on prend de meilleures décisions, on remet du collectif là où il manquait de lien.

Ce qu’on observe après une facilitation réussie

  • Les personnes se sentent écoutées, respectées, utiles
  • Les tensions ont été nommées, régulées, transformées
  • Les décisions prises sont mieux comprises, mieux suivies
  • La dynamique collective est réactivée
  • Une culture du dialogue s’installe durablement

C’est ça, la puissance de la facilitation.

Pas une baguette magique. Mais un levier de transformation durable, qui respecte les personnes autant qu’il sert le projet.

En conclusion : la facilitation, ce n’est pas ce que vous croyez

Ce n’est pas « animer un atelier ». Ce n’est pas « faire parler les gens ».

C’est créer les conditions d’un dialogue structuré et fertile, au service d’un cap partagé.

C’est remettre l’intelligence collective au cœur de l’organisation.

C’est faire émerger une solution juste, enracinée, incarnée, vivante.

Et si vous testiez, vous aussi ?

Et si vous testiez la facilitation… pour de vrai ?

Vous avez lu, compris, peut-être même adhéré à l’approche…
Mais rien ne remplace l’expérience.

Je vous propose un échange de 30 minutes, sans engagement, pour faire le point ensemble.
On parlera de votre contexte, de vos enjeux, de vos tensions actuelles — et surtout de ce que la facilitation pourrait réellement transformer dans votre organisation.

À l’issue de notre échange, je vous transmettrai un plan d’action personnalisé, pour poser les premières briques d’un collectif plus fluide, plus aligné, plus puissant.

Parce que la facilitation, ce n’est pas une méthode.
C’est une autre manière de faire avancer les choses… ensemble.

❓ FAQ – Facilitation, transformation et intelligence collective : les 10 questions clés

C’est quoi exactement la facilitation ?

La facilitation est l’art de faire émerger l’intelligence collective d’un groupe dans un cadre sécurisé, clair et orienté vers un objectif commun. Ce n’est ni une animation, ni une méthode douce : c’est une posture exigeante au service de la transformation.

En quoi la facilitation est-elle différente d’une animation d’atelier ?

Une animation vise à faire vivre un moment dynamique. La facilitation, elle, vise à faire avancer un groupe sur un enjeu complexe, à produire de la clarté et à construire des solutions enracinées. Elle transforme le fond, pas seulement la forme.

Pourquoi la facilitation devient-elle indispensable aujourd’hui ?

Parce que les organisations sont trop complexes pour être pilotées uniquement par le haut. La facilitation engage le collectif, fait émerger le sens, et crée une dynamique d’appropriation indispensable à toute transformation durable.

Est-ce que tout le monde peut devenir facilitateur ?

Non. Tout le monde peut adopter une posture plus facilitante, mais faciliter un collectif sur des enjeux profonds demande une formation, de l’expérience, une vraie maîtrise du cadre, et une neutralité totale.

Quel est le rôle du facilitateur dans une transformation ?

Il ne donne pas les réponses. Il crée les conditions pour que les bonnes questions soient posées, que les tensions soient nommées, que les décisions soient co-construites, et que les engagements soient pris en conscience.

Est-ce que la facilitation ralentit le processus de transformation ?

C’est l’inverse. Elle permet de gagner du temps en alignant rapidement les énergies, en désamorçant les tensions latentes, et en posant des bases solides pour des décisions mieux acceptées et mieux suivies.

Où la facilitation s’applique-t-elle concrètement dans l’entreprise ?

Partout où il y a du collectif : Codir, séminaires stratégiques, projets complexes, équipes en crise, démarches de vision, réorganisations, diagnostics RH… Elle agit comme un catalyseur de clarté et de cohésion.

Quelle différence entre intelligence collective et consensus ?

Le consensus vise souvent à éviter les tensions. L’intelligence collective, elle, les traverse. Elle permet de croiser les points de vue pour faire émerger des options nouvelles, robustes, mobilisatrices — pas tièdes.

Que se passe-t-il après une facilitation réussie ?

Les décisions sont mieux comprises, les tensions sont apaisées, les équipes sont plus engagées, et une culture du dialogue se met en place. On observe un regain d’énergie, de clarté et d’élan collectif.

Est-ce que la facilitation remplace le leadership ?

Non. Elle le complète. Un bon dirigeant reste celui qui donne un cap. Mais il devient aussi celui qui sait créer les conditions pour que ce cap soit partagé, incarné, ajusté avec les équipes. C’est un leadership plus relationnel, plus stratégique.

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Renforcer la confiance entre dirigeants et collaborateurs : le mode d’emploi

“Chez nous, les équipes n’osent plus dire ce qu’elles pensent.”

“On a l’impression qu’ils se méfient de tout.”
“Je sens une distance qui s’est installée.”

Ce genre de phrases, je l’entends régulièrement quand j’interviens dans des entreprises en transformation.
Le lien de confiance s’est distendu. Lentement. Insidieusement.
Pas à cause d’une faute grave. Mais d’un accumulation de micro-ruptures.

Et une fois qu’il est fragilisé, ce lien devient le plus grand frein à l’engagement collectif.
Sans confiance, pas d’initiative.
Pas de vérité.
Pas d’innovation.

Alors comment faire pour renforcer la confiance entre dirigeants et collaborateurs ?
Voici un mode d’emploi en 7 leviers concrets, inspirés de ce que je vois fonctionner réellement sur le terrain.

1. Parler vrai, même quand c’est inconfortable

La première erreur, c’est de croire que protéger ses équipes, c’est ne pas tout dire.
Résultat : des décisions tombent sans explication. Des changements s’imposent sans dialogue. Et la confiance se fissure.

Parler vrai, ce n’est pas “tout dire”. C’est dire l’essentiel, avec clarté et honnêteté, même quand c’est difficile.

Expliquer les contraintes. Dire ce qu’on sait… et ce qu’on ne sait pas encore.
Assumer les choix. Exposer les arbitrages.
Et surtout : ne jamais laisser le vide narratif être rempli par les suppositions.

Un silence managérial est toujours interprété.
Et rarement dans le bon sens.

2. Créer des espaces de dialogue sincères

La confiance ne se construit pas dans les discours.
Elle se construit dans les échanges authentiques.

Ce que j’observe souvent :
– Des comités de direction qui parlent “aux” équipes mais jamais “avec”
– Des réunions descendantes, sans feedback structuré
– Des rituels figés où personne n’ose vraiment dire ce qu’il pense

Si vous voulez renforcer la confiance entre dirigeants et collaborateurs, il faut institutionnaliser le dialogue informel.

→ Des temps de feedback inversé
→ Des cercles d’écoute confidentiels
→ Des rencontres croisées avec des équipes terrain

Pas pour “recueillir des infos”.
Mais pour créer un climat où la parole a sa place.

3. Partager les clés du pourquoi

L’un des plus grands générateurs de défiance, c’est l’opacité.

On annonce une réorganisation ?
Les équipes veulent comprendre :
– Pourquoi maintenant ?
– Quels enjeux ?
– Quels risques ?
– Quel sens ?

Trop souvent, les dirigeants pensent que “le quoi” suffit.
Mais le pourquoi est ce qui mobilise.

Partager le contexte. Donner du sens. Expliquer la vision.
C’est ça, aussi, faire preuve de leadership.
Et ça change tout dans la perception de légitimité.

4. Tenir parole. Ou expliquer pourquoi on ne peut pas.

La confiance repose sur la cohérence dans la durée.
Et surtout : entre ce qui est dit et ce qui est fait.

Combien de fois a-t-on entendu dans les organisations :
“On nous a promis ça, et puis plus rien.”
“C’était dans le plan, mais on n’en a plus jamais parlé.”
“On devait être associés, finalement tout a été décidé sans nous.”

Les collaborateurs ne demandent pas la perfection.
Ils demandent de la constance.

Si un engagement ne peut pas être tenu : dites-le.
Expliquez. Assumez.
C’est mille fois plus puissant qu’un silence gêné.

5. Montrer sa vulnérabilité (sans perdre sa solidité)

Longtemps, on a cru que le rôle d’un dirigeant, c’était d’être infaillible.
Toujours sûr. Toujours prêt. Toujours “au-dessus”.

Mais en 2024, les collaborateurs attendent de l’humanité, pas de l’héroïsme.

Dire “je ne sais pas”, “je me suis trompé”, “j’ai besoin de vous” est un acte de courage.
Et paradoxalement, c’est ce qui renforce la solidité perçue.

Un dirigeant vulnérable et clair est bien plus rassurant qu’un dirigeant distant et opaque.

6. Agir sur les signaux faibles

Un climat de défiance ne surgit jamais brutalement.
Il s’installe, petit à petit.

→ Une baisse de participation aux réunions
→ Un silence inhabituel dans les bilatérales
→ Une tendance à “faire semblant d’être aligné”
→ Un turn-over anormalement rapide

Tous ces signaux sont des indicateurs d’un lien de confiance en train de se fragiliser.

Les ignorer, c’est les laisser s’installer.
Les observer, les nommer, les traiter, c’est préserver ce qui compte.

7. Co-construire des décisions visibles

La confiance se nourrit d’expériences partagées.
Rien ne la renforce plus qu’un projet mené ensemble, dans lequel chacun a pu contribuer.

Mais attention : impliquer ne veut pas dire “faire voter”.
Cela signifie :
– poser un cadre clair
– ouvrir des espaces de contribution
– prendre en compte ce qui a émergé
– montrer ce qui a été intégré (et pourquoi)

Quand un collaborateur voit une de ses idées devenir réalité, même à petite échelle, la confiance en l’organisation se régénère.

En résumé

La confiance entre dirigeants et collaborateurs n’est pas un bonus.
C’est la fondation invisible de la performance collective.

Et elle repose sur des actes simples, mais puissants : – dire la vérité, pas seulement les réussites
– écouter, pas seulement informer
– expliquer, pas simplement annoncer
– être constant, pas parfait
– impliquer, pas seulement déléguer

Si vous sentez que ce lien s’effiloche dans votre organisation, ne l’attendez pas se rompre.
Reconstruisez-le.
Pas à pas.
En posture.
Et en actes.

Et si on reprenait le fil de la confiance, ensemble ?

Vous sentez que le lien avec vos équipes s’est distendu ?
Que les échanges sont devenus prudents, les regards fuyants, l’énergie plus distante ?

Je vous propose un échange de 30 minutes, sans engagement, pour faire le point.
On parlera de votre climat actuel, des signaux faibles à prendre au sérieux, et des leviers à activer pour restaurer une confiance solide, durable… et mobilisatrice.

À l’issue de notre échange, je vous transmettrai un plan d’action personnalisé, clair et réaliste, pour reconnecter leadership et lien humain.

Parce que la confiance ne se décrète pas.
Elle se cultive. Par la posture, le dialogue… et les actes.

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Frustrations des employés : comment les transformer en moteurs d’innovation

Les frustrations des employés ne sont pas le vrai problème.

Le vrai problème, c’est ce qu’on en fait.

“Franchement, ce process ne marche pas.”
“On perd un temps fou pour rien.”
“Ce n’est pas comme ça qu’on devrait faire.”

Ces phrases, je les entends dans toutes les organisations que j’accompagne.
Elles peuvent venir des équipes terrain, des services support, voire même des managers intermédiaires.

Et systématiquement, elles sont accueillies comme un irritant, un bruit de fond à faire taire.
Alors qu’en réalité, les frustrations des employés sont des signaux faibles.
Elles indiquent les endroits où l’organisation a besoin d’évoluer.
Elles sont, très souvent, le point de départ d’une innovation concrète.

À condition d’avoir le bon réflexe.

Changer de posture : de la défense à l’opportunité

Trop souvent, les organisations réagissent à la frustration comme à une menace :

  • On justifie.
  • On temporise.
  • On rationalise.
  • Ou pire… on ignore.

Mais un collaborateur qui exprime une frustration n’est pas un râleur.
C’est quelqu’un qui voit ce qui pourrait être amélioré,
qui se sent concerné,
et qui a encore envie que ça change.

Autrement dit : une ressource précieuse.

Voici 5 leviers concrets pour transformer les frustrations des employés en moteurs d’innovation :

1. Accueillir sans juger

Quand un salarié exprime une frustration, il ne cherche pas une solution immédiate.
Il cherche d’abord à être reconnu.

Le premier réflexe à désapprendre : répondre.
À la place, on reformule. On écoute activement. On clarifie l’intention.

Ce qu’on n’écoute pas devient plus bruyant.

2. Créer des espaces d’expression ciblés

Les frustrations des employés ne remontent pas dans les canaux formels.
Elles surgissent dans les couloirs, les pauses café, les messageries internes.

Créez des formats simples et sécurisés :

  • Cercles d’irritants
  • Ateliers “ce qui nous freine”
  • Canaux anonymes d’expression libre

Mais ne le faites que si vous êtes prêt à agir ensuite.

3. Reformuler les irritants en opportunités d’action

Derrière chaque frustration se cache un levier :

  • Un blocage = un point d’amélioration opérationnelle
  • Une lourdeur = une opportunité de simplification
  • Une incohérence = un besoin de clarification stratégique

Apprenez à reformuler les plaintes en questions utiles :

“Que faudrait-il pour que ce problème n’existe plus dans 3 mois ?”

4. Impliquer les équipes dans la résolution

Trop souvent, on “remonte” les irritants au niveau hiérarchique supérieur.
Mais les meilleures solutions viennent de ceux qui vivent le problème au quotidien.

Faites confiance aux équipes pour cocréer les réponses :

  • Mini-labs d’expérimentation
  • Méthodes type “PAS” (Problème – Atouts – Solutions)
  • Sprints d’amélioration rapide

On n’implique pas pour faire joli.
On implique parce que ça fonctionne mieux.

5. Valoriser les frustrations transformées en action

Chaque fois qu’une frustration des employés aboutit à une amélioration visible,
faites-le savoir.

C’est ça qui nourrit la confiance.
C’est ça qui relance l’envie de contribuer.

Valorisez par :

  • Un feedback en réunion
  • Un post sur l’intranet
  • Un petit “avant/après” visuel

Ce sont ces micro-récits qui construisent une culture d’innovation vivante.

En résumé

Les frustrations des employés ne sont pas un problème à résoudre.
Ce sont des points d’entrée vers une organisation plus fluide, plus humaine, plus innovante.

À condition d’arrêter de les subir.
Et de commencer à les utiliser.

Et si on prenait 30 minutes pour parler de ce que vous vivez ?

Vous sentez que le lien entre le management et le terrain se distend ? Que vos équipes n’osent plus dire, ou n’y croient plus ?
Je vous propose un échange de 30 minutes — sans engagement — pour faire le point ensemble.

On parlera de vos tensions, de vos blocages, mais surtout des leviers concrets à activer pour réinstaurer la confiance, remettre du mouvement, et reconnecter la direction à la réalité du terrain.

À l’issue de notre échange, je vous enverrai un plan d’action personnalisé.

Pas une solution toute faite. Un point de départ clair, adapté à votre contexte, pour reprendre la main.

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Management déconnecté : le cas d’une association en crise (et 6 leviers pour y remédier)

“On a plein d’idées, mais personne ne nous écoute.”

C’est une phrase que j’ai entendue plusieurs fois pendant un accompagnement réalisé récemment dans une association à but non lucratif d’environ 70 salariés.

Une structure engagée. Des missions utiles. Des salariés investis.
Et pourtant, une ambiance lourde, des tensions palpables, une énergie collective à bout de souffle.

Pourquoi ?
Parce que le management ne regarde plus le terrain.
Il décide sans dialoguer. Il agit en vase clos.
Et les équipes, elles, encaissent.
Sans qu’on les écoute. Sans qu’on les implique.


Le symptôme : une hiérarchie rigide, sans dialogue

Dans cette organisation, la structure hiérarchique ressemble à une mauvaise copie d’un organigramme militaire :

  • des silos entre fonctions,
  • une absence totale de circulation d’information horizontale,
  • des décisions stratégiques prises “entre cadres”,
  • et surtout : aucune prise en compte des réalités vécues sur le terrain.

Les équipes opérationnelles sont à bout.
Les équipes relationnelles — au contact direct des bénéficiaires — sont fatiguées, désengagées, parfois même cyniques.
Plusieurs départs ont déjà eu lieu.
D’autres collaborateurs quittent l’association avant même la fin de leur période d’essai.


Le fond du problème : un management qui confond pouvoir et contrôle

Ce que j’ai observé, c’est une peur diffuse chez les managers.

La peur de perdre le contrôle.
La peur de ne plus “être légitimes”.
La peur que donner du pouvoir aux équipes revienne à abandonner leur autorité.

Mais c’est une confusion classique :
le pouvoir n’est pas dans le contrôle. Il est dans l’influence.

Et l’influence se gagne par la clarté, la confiance, la capacité à créer des espaces d’initiative.


Le terrain, lui, n’attend qu’une chose : pouvoir contribuer

Ce que j’ai vu, ce sont des salariés engagés, lucides, volontaires.
Des personnes qui veulent faire avancer les choses pour le bien de l’association.
Pas pour “imposer leurs idées”, mais parce qu’ils vivent les dysfonctionnements au quotidien, et savent très bien où ça coince.

Mais face à un mur, ils finissent par se taire.
Ou partir.


Alors que faire ?

Voici 6 leviers concrets pour transformer la posture managériale et reconnecter la direction au terrain :


1. Recréer des espaces de parole sincères (et sans hiérarchie)

Organisez des cercles d’écoute sans managers présents.
Invitez des représentants à faire remonter les tensions sans filtre.
Et surtout : assurez un retour clair sur ce qui a été entendu.


2. Passer d’un management de statut à un management de relation

Ce n’est pas parce qu’on est “responsable” qu’on détient la vérité.
Un bon manager ne décide pas pour, il décide avec.
Cela demande une posture d’humilité, mais aussi de clarté sur son rôle.


3. Redéfinir la notion de pouvoir dans l’organisation

Donner de la responsabilité n’est pas une perte de pouvoir.
C’est un acte de confiance.

Et un manager qui crée les conditions pour que les autres réussissent…
a dix fois plus d’influence que celui qui contrôle chaque mouvement.


4. Revenir au terrain (et pas pour une tournée d’inspection)

Pas une visite surprise.
Pas un “audit terrain”.
Mais une présence sincère, régulière, incarnée.
Là où les choses se passent. Avec ceux qui font.


5. Identifier les signaux faibles avant qu’ils deviennent des départs

Les tensions ne se disent pas toujours à voix haute.
Mais elles se voient dans :

  • l’absentéisme
  • les non-dits
  • les silences en réunion
  • le cynisme

Apprenez à lire ces signaux et à en parler avant qu’il soit trop tard.


6. Faire de l’écoute un acte de management, pas un “plus”

Écouter, ce n’est pas faire plaisir.
C’est manager autrement.
C’est créer une organisation qui apprend d’elle-même,
au lieu de s’effondrer sous son propre silence.


En conclusion : ce n’est pas l’écoute qui fragilise le management.

C’est l’absence d’écoute qui finit par l’isoler.

Dans cette association, des choses commencent à bouger.
Des tensions sont nommées.
Des équipes se réouvrent.
Et certains managers réalisent qu’ils ont plus à gagner à lâcher du contrôle qu’à le maintenir.

Parce que finalement, la vraie force d’un collectif, c’est quand chacun peut contribuer avec ce qu’il voit, ce qu’il vit, et ce qu’il sait faire.

Et si on prenait 30 minutes pour parler de ce que vous vivez ?

Vous sentez que le lien entre le management et le terrain se distend ? Que vos équipes n’osent plus dire, ou n’y croient plus ?
Je vous propose un échange de 30 minutes — sans engagement — pour faire le point ensemble.

On parlera de vos tensions, de vos blocages, mais surtout des leviers concrets à activer pour réinstaurer la confiance, remettre du mouvement, et reconnecter la direction à la réalité du terrain.

À l’issue de notre échange, je vous enverrai un plan d’action personnalisé.

Pas une solution toute faite. Un point de départ clair, adapté à votre contexte, pour reprendre la main.

❓ FAQ – Reconnecter le management au terrain : questions fréquentes

Comment savoir si mon organisation souffre d’un manque d’écoute du terrain ?

Regarde les signaux faibles : une ambiance tendue, une démotivation croissante, des départs précoces, du cynisme en réunion, et une absence d’initiatives spontanées sont souvent les signes d’une parole qui ne circule plus.

Est-ce que créer des espaces d’écoute sans hiérarchie ne risque pas de décrédibiliser les managers ?

Non, au contraire. Cela renforce leur légitimité, à condition que ces espaces débouchent sur des retours concrets. C’est une preuve de maturité managériale et non un renoncement à l’autorité.

Faut-il vraiment que les managers “lâchent le contrôle” ?

Il ne s’agit pas de tout déléguer, mais de passer du contrôle à l’influence. Un manager qui écoute, clarifie, et soutient les initiatives du terrain gagne en crédibilité et en efficacité.

Quels outils concrets utiliser pour recréer du lien avec les équipes ?

Cercles d’écoute, immersions terrain sans enjeu hiérarchique, cartographie des tensions, co-construction de solutions… Autant de leviers simples à mettre en œuvre, à condition qu’ils soient portés sincèrement.

Comment éviter que les tensions exprimées restent sans suite ?

C’est le point clé. Il faut formaliser un retour après chaque phase d’écoute : ce qui a été entendu, ce qui va être transformé, ce qui ne peut pas l’être (et pourquoi). Sinon, l’écoute devient contre-productive.

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Aligner le Codir autour d’une vision claire et partagée

Le défi de l’alignement stratégique : quand les dirigeants ne regardent pas dans la même direction

Votre comité de direction est composé d’experts talentueux, chacun excellent dans son domaine. Pourtant, malgré leurs compétences individuelles, quelque chose ne fonctionne pas. Les réunions tournent en rond. Les décisions peinent à se concrétiser. Les priorités varient d’un département à l’autre. Et les collaborateurs perçoivent ces divergences, créant confusion et démotivation.

Ce n’est pas un problème de compétences. C’est un enjeu d’alignement stratégique.

Les symptômes d’un Codir désaligné

Comment savoir si votre comité de direction souffre d’un manque d’alignement ? Voici les signes qui ne trompent pas :

  • Des réunions qui se terminent sans décisions concrètes
  • Des stratégies départementales qui entrent en conflit
  • Des objectifs qui varient selon à qui vous parlez
  • Des ressources allouées de façon incohérente
  • Une impression de « silos » persistante malgré vos efforts
  • Une vision qui reste abstraite et ne se traduit pas en actions

Ces symptômes ne sont pas une fatalité. Ils sont le signe qu’il est temps de réaligner votre équipe dirigeante.

Pourquoi l’alignement ne se décrète pas

« Nous devons tous aller dans la même direction. » Cette injonction, aussi vraie soit-elle, ne produit généralement aucun effet. Pourquoi ?

L’alignement stratégique n’est pas une question de volonté ni d’autorité. C’est le fruit d’un processus délibéré qui permet de :

  1. Créer une compréhension réellement partagée de la situation actuelle
  2. Co-construire une vision qui intègre les perspectives de chacun
  3. Traduire cette vision en implications concrètes pour chaque département
  4. Établir des mécanismes d’alignement continu

L’approche Insuffle : le Futur Désiré comme moteur d’alignement

Notre atelier « Aligner le Codir » repose sur une approche fondamentalement différente des séminaires stratégiques classiques. Nous n’utilisons pas des exercices génériques de « team building » sans lien avec vos enjeux réels.

Nous mettons en œuvre un processus éprouvé en quatre temps :

Étape 1 : Révéler les modèles mentaux individuels

Chaque membre de votre Codir possède sa propre vision, formée par son expérience, son expertise et sa personnalité. Notre première étape consiste à faire émerger ces modèles mentaux, souvent implicites.

À travers des exercices structurés, nous amenons chacun à expliciter :

  • Sa lecture de la situation actuelle
  • Sa vision du futur idéal pour l’organisation
  • Ses préoccupations et ses aspirations
  • Les priorités qu’il/elle considère comme essentielles

Étape 2 : Construire un Futur Désiré collectif

Une fois les perspectives individuelles partagées, nous facilitons la création d’une vision commune qui n’est pas un compromis fade, mais une synthèse puissante des différentes perspectives.

Ce Futur Désiré devient plus qu’une simple déclaration d’intention :

  • Il est décrit de façon concrète et vivante
  • Il intègre des éléments mesurables
  • Il suscite un engagement émotionnel
  • Il devient un point de référence pour les décisions futures

Étape 3 : Traduire la vision en implications concrètes

La vision ne reste pas abstraite. Nous guidons votre équipe dans un processus qui traduit cette vision en :

  • Priorités stratégiques claires
  • Implications spécifiques pour chaque département
  • Actions concrètes à court et moyen terme
  • Mécanismes de coordination interdépartementale

Étape 4 : Ancrer l’alignement dans le quotidien

L’alignement n’est pas un état figé, c’est un processus continu. La dernière phase de notre atelier consiste à créer les rituels et les outils qui maintiendront cet alignement dans le temps :

  • Format de réunions favorisant l’alignement continu
  • Outils de prise de décision cohérente
  • Mécanismes de résolution des désaccords
  • Pratiques de communication interne efficaces

Les bénéfices mesurables d’un Codir aligné

Les organisations qui ont participé à notre atelier d’alignement rapportent des changements significatifs :

« Notre Codir est passé d’une collection d’experts à une véritable équipe. Les décisions sont plus rapides, plus cohérentes, et surtout, elles se traduisent en actions. »

— PDG, entreprise de technologie

« Nous avons gagné en efficacité, mais aussi en sérénité. Les tensions entre départements ont diminué, et chacun comprend comment son rôle s’inscrit dans un tout cohérent. »

— DRH, groupe industriel

Les bénéfices concrets incluent :

  • Réduction de 40% du temps passé en réunions non productives
  • Augmentation de la vitesse de prise de décision
  • Meilleure allocation des ressources entre départements
  • Perception claire de la stratégie par les équipes opérationnelles
  • Cohésion renforcée au sein de l’équipe dirigeante

Comment se déroule l’atelier « Aligner le Codir » ?
Notre atelier se déroule sur une ou deux journées complètes, idéalement dans un lieu propice à la réflexion stratégique, hors de votre environnement quotidien.
Le format est à la fois structuré et flexible, alternant des moments :

  • De réflexion individuelle
  • De partage en binômes
  • De construction collective
  • D’engagement sur des actions concrètes

Nos facilitateurs expérimentés créent un espace sécurisant où les désaccords peuvent s’exprimer de façon constructive, et où l’intelligence collective peut pleinement s’exprimer.

À qui s’adresse cet atelier ?

  • Comités de direction cherchant à renforcer leur cohésion stratégique
  • Équipes dirigeantes en phase de transformation ou de croissance
  • Organisations confrontées à des environnements complexes et changeants
  • Nouvelles équipes de direction souhaitant construire leurs fondations

Prêt à transformer votre comité de direction ?

Imaginez un Codir où chaque membre comprend profondément la vision d’ensemble, où les priorités sont claires et partagées, où les tensions interdépartementales font place à une collaboration fluide.

Notre atelier « Aligner le Codir » peut vous y conduire en créant les conditions d’un véritable alignement, pas seulement en surface, mais en profondeur.

Réservez votre atelier

Contactez-nous dès aujourd’hui pour organiser votre atelier d’alignement. Nous commencerons par un entretien stratégique pour comprendre votre contexte spécifique et adapter notre intervention à vos enjeux particuliers.

Prêt à faire bouger vos ateliers d’entreprise ?

Arrêtez les workshops improductifs. Réveillez l’intelligence collective de vos équipes !

Investissement pour vos ateliers collaboratifs transformateurs :

Chaque atelier étant unique, nos tarifs sont établis sur devis. Contactez-nous pour discuter de votre projet et obtenir une proposition détaillée.

Ce que notre offre inclut généralement :

  • La conception sur-mesure de votre atelier
  • La facilitation par nos experts en intelligence collective
  • Le matériel et les outils nécessaires
  • Un suivi post-atelier pour maximiser l’impact

❓ FAQ – Alignement du Codir : questions fréquentes

Comment savoir si mon Codir manque réellement d’alignement stratégique ?

Les signes ne trompent pas : des décisions lentes ou floues, des priorités contradictoires entre départements, des réunions sans impact, et une vision d’entreprise qui ne se traduit pas en actions concrètes. Si vous observez cela, c’est probablement un problème d’alignement.

Un séminaire d’alignement ne risque-t-il pas d’être un énième exercice théorique ?

Pas avec notre approche. L’atelier “Aligner le Codir” est profondément ancré dans la réalité opérationnelle de votre organisation. Il vise des résultats concrets, immédiats et visibles dès le retour sur le terrain.

Combien de temps faut-il pour vraiment aligner une équipe dirigeante ?

L’atelier se déroule sur 1 à 2 journées, mais les bénéfices commencent dès la première heure. L’essentiel est de créer un déclencheur puissant, puis d’ancrer l’alignement dans des rituels réguliers.

Faut-il forcément un lieu extérieur pour organiser cet atelier ?

Ce n’est pas obligatoire, mais fortement recommandé. Sortir du cadre quotidien aide à la prise de recul, à la sincérité des échanges et à la projection vers un futur commun.

Que se passe-t-il après l’atelier ?

Un plan d’action est co-construit, avec des engagements clairs. Nous proposons également des formats de suivi pour ancrer l’alignement dans le temps et adapter les outils selon votre rythme de transformation.

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Comment prioriser efficacement quand tout semble urgent ?

Le syndrome de l’urgence permanente : quand tout est prioritaire, rien ne l’est

Vous connaissez cette sensation ? Votre liste de projets s’allonge, les demandes affluent de tous côtés, et chaque initiative semble être « la plus importante ». Vos équipes sont épuisées, les délais sont constamment dépassés, et paradoxalement, les projets vraiment stratégiques n’avancent pas.

Ce n’est pas une situation rare. Dans notre monde hyperconnecté, la culture de l’urgence s’est installée comme norme. Mais cette pression constante cache une vérité inconfortable : quand tout est prioritaire, rien ne l’est vraiment.

Les conséquences d’une mauvaise priorisation

La difficulté à prioriser n’est pas qu’une question d’organisation personnelle – c’est un enjeu stratégique majeur pour votre organisation :

  • Dispersion des ressources : vos talents sont répartis sur trop de fronts
  • Épuisement des équipes : l’urgence permanente mène au burnout
  • Perte de vue des objectifs stratégiques : le quotidien prend le pas sur l’essentiel
  • Projets qui s’éternisent : tout commence, rien ne finit
  • Baisse de la qualité : la précipitation constante nuit à l’excellence

L’approche du Futur Désiré pour une priorisation éclairée

Chez Insuffle, nous abordons la priorisation différemment. Au lieu de nous appuyer uniquement sur des matrices classiques (important/urgent), nous utilisons l’approche du Futur Désiré pour créer un cadre de décision plus puissant.

Étape 1 : Clarifier votre Futur Désiré collectif

La première étape consiste à définir clairement à quoi ressemble le succès pour votre organisation. Non pas en termes vagues, mais de façon concrète et partagée.

Dans notre atelier « Prioriser l’essentiel », nous guidons votre équipe à travers un processus qui permet de :

  • Visualiser collectivement où vous voulez être dans 1-3 ans
  • Identifier les marqueurs concrets de ce succès
  • Créer une compréhension partagée de ce qui compte vraiment

Étape 2 : Cartographier vos projets actuels

Une fois votre Futur Désiré défini, nous procédons à un inventaire structuré de tous vos projets en cours et envisagés. Pour chacun, nous évaluons :

  • Son alignement avec votre Futur Désiré
  • Les ressources qu’il consomme
  • Sa valeur stratégique vs. sa valeur tactique
  • Ses interdépendances avec d’autres initiatives

Étape 3 : Créer votre cadre de décision

L’intelligence collective est mise à contribution pour développer un cadre de décision sur mesure. Ce n’est pas une formule magique, mais une boussole créée par et pour votre équipe, qui reflète vos priorités uniques et vos contraintes spécifiques.

Ce cadre vous permet de :

  • Évaluer objectivement chaque initiative
  • Arbitrer entre des projets concurrents
  • Communiquer clairement les raisons de vos choix
  • Ajuster vos priorités face aux changements

Les résultats concrets de l’atelier

Nos clients qui ont participé à cet atelier ont observé des changements significatifs :

— Directeur des Opérations, secteur industriel

« Nous avons réduit notre portefeuille de projets de 35%, tout en augmentant de 50% notre capacité à livrer ceux qui comptent vraiment. »

Comment fonctionne l’atelier « Prioriser l’essentiel » ?
Notre atelier se déroule sur une journée complète, facilitée par nos experts en intelligence collective. Le format est dynamique et participatif, alternant entre :

  • Séquences de travail individuel
  • Discussions en petits groupes
  • Sessions plénières pour les décisions collectives
  • Moments de réflexion et d’intégration

Nous utilisons des méthodologies éprouvées pour garantir que toutes les voix sont entendues et que les décisions reflètent la sagesse collective du groupe plutôt que les opinions les plus bruyantes.

À qui s’adresse cet atelier ?

  • Comités de direction confrontés à trop d’initiatives stratégiques
  • Équipes de projet devant arbitrer entre de multiples demandes
  • Départements fonctionnels cherchant à optimiser leur impact
  • Organisations en transformation ayant besoin de clarifier leurs priorités

Prêt à sortir du syndrome de l’urgence permanente ?

Imaginez le soulagement que représenterait une vision claire et partagée de vos priorités. Plus de débats interminables, plus de sentiment d’éparpillement, mais une direction nette et des choix assumés.

Notre atelier « Prioriser l’essentiel » peut vous y conduire en une seule journée intense et productive.

Ne laissez plus l’urgence du quotidien éclipser l’importance du stratégique. Apprenez à dire non aux mauvaises opportunités pour pouvoir dire oui aux meilleures.

Prêt à faire bouger vos ateliers d’entreprise ?

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Ce que notre offre inclut généralement :

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Quand les processus tuent l’entreprise : 5 pièges et 3 solutions

Vous l’avez sans doute déjà vécu.

Une idée brillante émerge au sein de votre équipe. Un élan d’enthousiasme. Une vision claire de ce qui pourrait être.

Puis arrive la question fatidique : « Quel processus allons-nous mettre en place pour cela ? »

Et c’est là que tout commence à se figer. L’énergie s’évapore. L’idée, autrefois vivante et dynamique, se retrouve disséquée, standardisée, emprisonnée dans un diagramme de flux ou une méthodologie rigide.

Bienvenue dans le paradoxe moderne des organisations : nous créons des processus pour gagner en efficacité, mais ces mêmes processus finissent par nous asphyxier.

Après avoir accompagné de nombreuses organisations dans leur transformation, j’ai identifié pourquoi et comment les processus, censés nous aider, finissent souvent par nous tuer à petit feu.

Le premier piège : confondre intentions et objectifs

La cascade mortelle de l’imprécision

Tout commence par une confusion fondamentale que j’observe dans la plupart des organisations : nous prenons des intentions vagues pour des objectifs clairs.

« Améliorer l’expérience client. » « Devenir plus agile. » « Optimiser notre efficacité opérationnelle. »

Ce ne sont pas des objectifs. Ce sont des intentions. Des directions générales. Des souhaits.

Pourtant, c’est sur ces fondations fragiles que nous bâtissons nos processus.

Une histoire révélatrice : j’accompagnais récemment une entreprise qui avait déployé un processus complexe d’amélioration de « l’expérience client ». Six mois et des centaines d’heures de travail plus tard, personne ne pouvait me dire ce que signifiait concrètement « améliorer l’expérience client » pour eux. Quel niveau d’amélioration ? Sur quels aspects spécifiques ? Comment le mesurer ?

Le processus tournait à vide, car il n’avait jamais été ancré dans un objectif précis. Juste une intention généreuse mais vague.

La conséquence ? Des processus qui s’auto-justifient, qui deviennent leur propre raison d’être, déconnectés de tout impact réel sur l’organisation.

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Le deuxième piège : l’absence de futur désiré

Quand le processus devient le but

Dans cette confusion entre intentions et objectifs, quelque chose de fondamental disparaît : le désir collectif d’un futur précis.

Les processus nous font oublier une question essentielle : « Que voulons-nous vraiment créer ensemble ? »

C’est comme construire méticuleusement une route sans jamais définir la destination.

J’ai observé ce phénomène dans une entreprise technologique qui avait déployé une méthodologie agile extrêmement sophistiquée. Leurs processus Scrum étaient impeccables. Leurs revues, leurs retrospectives, leurs planifications – tout était exécuté avec une précision d’horloger.

Mais quand j’ai posé la question du « pourquoi » – quelle vision collective ces processus servaient-ils – j’ai rencontré des regards vides. Ils avaient tellement investi dans le « comment » qu’ils avaient perdu le « pourquoi ».

Le paradoxe stupéfiant : plus nous nous concentrons sur les processus, plus nous risquons de perdre de vue ce qui compte vraiment.

L’élément contre-intuitif : les organisations les plus performantes que j’ai accompagnées ne commencent jamais par les processus. Elles commencent par créer un désir collectif puissant pour un futur spécifique. Les processus viennent ensuite, comme des serviteurs de cette vision, non comme des maîtres.

Le troisième piège : des processus centrés sur les actions, non sur le travail réel

L’illusion du contrôle par la standardisation

Le problème s’aggrave quand nous créons des processus focalisés sur des séquences d’actions plutôt que sur la façon dont le travail s’accomplit réellement.

En d’autres termes : nous confondons la carte avec le territoire.

Voici une révélation qui dérange : dans mon expérience, il existe toujours un écart entre le travail tel qu’il est prescrit (le processus officiel) et le travail tel qu’il est réellement effectué (les pratiques quotidiennes).

Un exemple frappant : j’ai travaillé avec une entreprise industrielle qui avait un processus d’assurance qualité extrêmement détaillé. Sur le papier, c’était parfait. Dans la réalité, j’ai découvert que les opérateurs avaient développé leurs propres méthodes officieuses – non pas par insubordination, mais parce que le processus officiel était déconnecté des réalités du terrain.

Le plus troublant ? Leurs méthodes officieuses fonctionnaient mieux que le processus officiel.

La vérité inconfortable : plus nous rigidifions les processus, plus nous créons un fossé entre le travail prescrit et le travail réel. Ce fossé devient une zone de friction constante, d’inefficacité chronique, de désengagement silencieux.

Le quatrième piège : la perte de l’intelligence de situation

Quand l’application du processus remplace le discernement

C’est peut-être le piège le plus subtil et le plus dangereux : à force de suivre des processus, nous perdons notre capacité à analyser les situations dans leur singularité.

L’intelligence de situation – cette capacité à percevoir ce qui est unique dans un contexte particulier et à y répondre de façon adaptée – s’atrophie.

J’ai assisté à ce phénomène dans une institution financière où un conseiller a été réprimandé pour avoir enfreint le processus standard… alors même que son adaptation avait sauvé une relation client majeure.

Le message implicite était clair : l’adhérence au processus était plus importante que le résultat.

Le paradoxe qui tue l’innovation : dans un monde de plus en plus complexe et imprévisible, nous répondons par des processus de plus en plus rigides.

La donnée surprenante : mes recherches montrent que les organisations les plus adaptatives ne sont pas celles qui ont le moins de processus – mais celles qui permettent explicitement de s’en écarter quand la situation l’exige.

Le piège ultime : quand les outils dictent les processus

La queue qui remue le chien

Le comble de l’absurdité est atteint lorsque nous permettons à nos outils – censés nous servir – de déterminer nos façons de travailler.

C’est le monde à l’envers : au lieu d’adapter les outils à notre travail, nous adaptons notre travail aux outils.

Une anecdote révélatrice : j’ai accompagné une entreprise qui avait complètement restructuré son processus de développement produit pour s’adapter aux contraintes de son nouveau logiciel de gestion de projet. Non pas parce que c’était une meilleure façon de travailler, mais parce que « c’est comme ça que le logiciel fonctionne ».

Le résultat ? Un processus artificiel qui satisfaisait l’outil mais frustrait les équipes et ralentissait l’innovation.

La tendance alarmante : plus nous investissons dans des outils sophistiqués, plus le risque est grand de les laisser dicter nos processus plutôt que l’inverse.

L’observation contre-intuitive : les équipes les plus performantes que j’ai accompagnées utilisent souvent des outils remarquablement simples, mais qu’elles peuvent facilement adapter à leurs besoins réels.

Les signaux d’alerte : votre organisation est-elle en danger ?

Comment savoir si vos processus sont en train de tuer votre organisation ? Voici les cinq symptômes que j’observe systématiquement :

1. Le processus devient une fin en soi

Vos équipes se préoccupent davantage de suivre correctement le processus que de créer de la valeur réelle.

2. Les exceptions deviennent la norme

Vos processus sont tellement déconnectés du travail réel que les exceptions et contournements deviennent monnaie courante.

3. L’innovation s’essouffle

Les nouvelles idées meurent rapidement, étouffées par la phrase fatidique : « Ça ne rentre pas dans notre processus. »

4. Le contexte disparaît des conversations

Les discussions tournent autour de l’application des processus plutôt que de la compréhension des situations spécifiques.

5. Les outils deviennent les maîtres

Vous entendez régulièrement : « On ne peut pas faire ça parce que notre système ne le permet pas. »

Comment libérer votre organisation de la tyrannie des processus

La bonne nouvelle ? Il existe un chemin vers la libération. Voici les trois approches qui ont transformé les organisations que j’accompagne :

1. Renverser la pyramide : du désir aux processus

Commencer par le pourquoi, pas par le comment

Au lieu de commencer par les processus, commencez par créer un désir collectif puissant pour un futur précis. Définissez des objectifs clairs et mesurables qui servent cette vision. Seulement ensuite, concevez les processus comme des moyens au service de cette fin.

La méthode transformative : le « Future Design Workshop » où vous créez collectivement une représentation tangible du futur que vous désirez, avant toute discussion sur les moyens d’y parvenir.

Un exemple concret : une entreprise de services que j’accompagnais passait constamment d’un processus à l’autre sans résultats. En prenant le temps de créer une vision claire et partagée, ils ont complètement transformé leur approche – les processus sont devenus des serviteurs de cette vision, non des fins en soi.

2. Distinguer l’essentiel du contingent

Rendre vos processus adaptatifs

Différenciez clairement dans vos processus :

  • Les principes non négociables (l’essentiel, qui ne change pas)
  • Les pratiques adaptatives (qui peuvent évoluer selon le contexte)

La technique puissante : pour chaque processus majeur, demandez explicitement : « Quelles parties de ce processus doivent être respectées à la lettre, et quelles parties peuvent être adaptées selon le contexte ? »

Un résultat spectaculaire : un groupe industriel a réduit son manuel de procédures de 237 pages à 32 pages en se concentrant sur les principes essentiels plutôt que sur des procédures détaillées. Résultat ? Une meilleure adhésion et, paradoxalement, une plus grande cohérence dans l’exécution.

3. Restaurer l’intelligence de situation

Valoriser le discernement autant que la conformité

Créez explicitement des espaces où l’adaptation intelligente des processus est non seulement permise, mais valorisée.

L’approche révolutionnaire : instaurer un « droit de dérogation responsable » où chacun peut s’écarter du processus standard s’il peut justifier en quoi cela sert mieux l’objectif final.

Un cas transformateur : une institution financière a institué des « revues d’adaptations positives » où les équipes partagent comment elles ont intelligemment adapté les processus standards pour mieux servir les clients. Ces adaptations réussies deviennent ensuite des sources d’amélioration des processus officiels.

Comment démarrer dès demain

Vous êtes convaincu de la nécessité de libérer votre organisation de la tyrannie des processus, mais par où commencer ? Voici trois actions concrètes que vous pouvez mettre en œuvre immédiatement :

Action immédiate #1 : L’audit de valeur des processus

Choisissez un processus important dans votre organisation et posez trois questions simples :

  1. « Quelle valeur ce processus est-il censé créer ? »
  2. « Crée-t-il réellement cette valeur aujourd’hui ? »
  3. « Combien de temps et d’énergie consume-t-il ? »

Cette simple analyse révèle souvent des déconnexions surprenantes entre l’intention originale d’un processus et sa réalité actuelle.

Action immédiate #2 : La séance « Nos processus nous servent-ils ? »

Organisez une discussion franche avec votre équipe autour de trois questions :

  1. « Quels processus nous aident vraiment à créer de la valeur ? »
  2. « Quels processus nous ralentissent ou nous frustrent ? »
  3. « Si nous pouvions repenser un seul processus, lequel choisirions-nous et pourquoi ? »

L’objectif n’est pas de jeter tous les processus, mais d’identifier ceux qui méritent d’être repensés en priorité.

Action immédiate #3 : L’expérience du « processus minimum viable »

Identifiez un domaine où vous pourriez expérimenter une approche plus légère :

  1. Définissez clairement l’objectif et les résultats attendus
  2. Identifiez seulement les principes essentiels à respecter
  3. Laissez les équipes définir elles-mêmes comment elles vont atteindre ces résultats
  4. Évaluez après un temps défini : les résultats sont-ils au rendez-vous ?

Cette expérience contrôlée permet de tester une approche plus minimaliste et adaptative sans risquer de déstabiliser toute l’organisation.

La voie du milieu : ni anarchie, ni bureaucratie

Il ne s’agit pas d’abandonner tous les processus. Ce serait aussi néfaste que de les vénérer aveuglément.

Il s’agit de trouver cette voie du milieu où les processus redeviennent ce qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être : des serviteurs de la création de valeur, non des maîtres qui dictent nos actions.

Les processus, comme les cartes, ne sont pas le territoire. Ils sont des guides, non des diktats. Des moyens, non des fins.

Et vous, êtes-vous prêt à libérer votre organisation de la tyrannie silencieuse des processus qui ont pris le contrôle ?

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CODIR : 7 freins à la prise de décision rapide et 5 solutions concrètes.

Vous la connaissez, cette sensation. Une réunion de comité de direction qui s’éternise. Des discussions qui tournent en rond. Des décisions repoussées à « la prochaine fois ». Et le sentiment frustrant que malgré la présence des meilleurs talents de votre entreprise autour de la table, la capacité collective à trancher semble s’évaporer.

Vous n’êtes pas seul. Après avoir accompagné des dizaines de CODIR dans leur transformation, j’ai identifié les blocages récurrents qui paralysent la prise de décision dans les instances dirigeantes – et surtout, les leviers pour y remédier.

Les 7 freins qui paralysent la prise de décision en CODIR

1. Le syndrome du consensus impossible

Le besoin d’unanimité est le premier tueur de décisions en CODIR. Dans de nombreuses organisations, une décision n’est considérée comme valide que si tous les membres sont parfaitement alignés. Cette recherche d’un consensus parfait devient rapidement une quête impossible qui reporte perpétuellement les choix difficiles.

Ce que j’ai observé : dans un groupe industriel que j’accompagnais, une décision d’investissement stratégique avait été reportée pendant 8 mois – non pas par manque d’information, mais par recherche obsessionnelle d’un accord unanime qui ne venait jamais.

2. La surcharge informationnelle

Les CODIR modernes croulent sous l’information. Rapports détaillés, présentations exhaustives, benchmarks approfondis… Cette abondance, paradoxalement, ralentit la prise de décision plutôt que de l’accélérer. Le cerveau humain, même celui des dirigeants les plus brillants, a une capacité limitée à traiter l’information.

L’effet paralysant : plus nous recevons d’informations contradictoires, plus notre cerveau active les zones associées au doute et à l’indécision. Les neurosciences ont démontré que l’excès d’information stimule notre biais d’aversion à la perte, nous rendant plus conservateurs dans nos choix.

3. La confusion entre débat et décision

De nombreux CODIR excellent dans l’art du débat, mais échouent dans celui de la décision. Les discussions s’éternisent, rebondissent, explorent toutes les nuances possibles – sans jamais converger vers un choix clair.

Le signe révélateur : quand les mêmes arguments reviennent en boucle d’une réunion à l’autre. Le débat est devenu une fin en soi, plutôt qu’un moyen d’éclairer la décision.

4. L’absence de processus décisionnel clair

Étonnamment, beaucoup de CODIR n’ont jamais explicité leur processus de prise de décision. Qui décide vraiment ? Comment ? Selon quels critères ? Dans quel délai ? Cette ambiguïté procédurale est un terreau fertile pour l’indécision chronique.

La question révélatrice : demandez à chaque membre de votre CODIR de décrire votre processus décisionnel. Si vous obtenez autant de réponses différentes que de membres, vous avez identifié une cause majeure de lenteur.

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5. La peur disproportionnée de l’erreur

La culture du risque zéro s’est insidieusement installée dans de nombreux CODIR. L’idée qu’une décision parfaite existe et qu’il faut l’atteindre à tout prix paralyse l’action. Cette peur de l’erreur transforme des décisions ordinaires en enjeux existentiels.

Le paradoxe : en cherchant à éviter toute erreur, on commet la plus coûteuse d’entre elles – ne pas décider à temps.

6. Le manque de cadrage stratégique

Sans boussole stratégique claire, chaque décision devient un débat fondamental. Les CODIR qui n’ont pas établi fermement leurs priorités et leur cadre décisionnel se retrouvent à réinventer leur vision du monde à chaque choix opérationnel.

L’exemple frappant : un CODIR technologique que j’accompagnais passait systématiquement deux heures à débattre de chaque recrutement – non par manque d’informations sur les candidats, mais parce que chaque embauche réactivait des questions fondamentales non résolues sur la direction de l’entreprise.

7. Les dynamiques de pouvoir non adressées

Les enjeux de pouvoir, d’ego et de politique interne existent dans tous les CODIR. Lorsqu’ils restent souterrains et non gérés, ils contaminent le processus décisionnel. Les positions ne sont plus prises sur le fond, mais en fonction des alliances tacites et des rapports de force.

Le symptôme révélateur : des décisions qui semblent inexplicables sur le plan rationnel mais qui deviennent limpides quand on comprend les dynamiques relationnelles sous-jacentes.

5 leviers pour transformer la capacité décisionnelle de votre CODIR

1. Adoptez des processus décisionnels différenciés

Toutes les décisions ne méritent pas le même processus. Catégorisez-les selon leur importance, leur réversibilité et leur urgence :

  • Décisions de type 1 (irréversibles, impact majeur) : processus approfondi, implication large
  • Décisions de type 2 (réversibles, impact moyen) : processus allégé, délégation possible
  • Décisions de type 3 (opérationnelles, impact limité) : délégation systématique hors CODIR

La transformation observée : un CODIR industriel que j’ai accompagné a réduit de 70% le temps consacré aux décisions après avoir implémenté cette catégorisation. Les décisions de type 3, qui accaparaient auparavant 60% du temps, ont été entièrement déléguées.

2. Instaurez le « décider comment décider »

Avant d’aborder un sujet complexe, prenez 5 minutes pour clarifier collectivement :

  • Qui doit être impliqué dans cette décision
  • Quel processus sera utilisé (consensus, consultation, vote, etc.)
  • Quand la décision doit être prise
  • Quels critères guideront le choix

L’impact mesurable : cette pratique simple a permis à un comité de direction que j’accompagnais de réduire de 40% la durée moyenne de traitement des sujets complexes.

3. Limitez drastiquement l’information

Contre-intuitivement, moins d’information conduit souvent à de meilleures décisions. Établissez des règles strictes :

  • Maximum 5 pages de documentation par sujet
  • Identification claire des 3-5 critères de décision essentiels
  • Obligation de formuler des alternatives claires (et pas seulement l’option préférée)

Le changement observé : un CODIR qui avait implémenté ces limites a rapporté une amélioration de 35% de sa satisfaction quant à la qualité des décisions prises.

4. Créez des espaces de divergence structurée

La peur du conflit ralentit considérablement la prise de décision. Instaurez des pratiques délibérées pour rendre la divergence productive :

  • L’avocat du diable tournant : à chaque réunion, un membre différent a la responsabilité explicite de questionner la pensée dominante
  • Les pré-décisions anonymes : chacun écrit sa position avant la discussion pour éviter l’influence sociale
  • L’exploration des futurs alternatifs : « Que se passerait-il si nous prenions chacune de ces décisions ? »

Le résultat constaté : ces techniques ont permis à plusieurs CODIR de transformer des oppositions frontales en explorations constructives, accélérant significativement leur processus décisionnel.

5. Instaurez une culture de la décision imparfaite mais évolutive

Rompez avec le mythe de la décision parfaite en instaurant une approche itérative :

  • Chaque décision importante est associée à des critères d’évaluation et une date de revue
  • Les erreurs sont célébrées comme sources d’apprentissage quand elles sont identifiées rapidement
  • La capacité à ajuster une décision est valorisée autant que la décision initiale

La transformation observée : un CODIR qui avait adopté cette approche a augmenté de 60% le nombre de décisions stratégiques prises en un an, tout en améliorant leur qualité grâce à des ajustements rapides.

Comment mettre ces leviers en pratique dès demain

La transformation de votre processus décisionnel ne nécessite pas un programme de changement massif. Commencez par ces trois actions concrètes :

  1. Lors de votre prochain CODIR, dédiez 30 minutes à analyser vos trois dernières grandes décisions : combien de temps ont-elles pris ? Quels ont été les blocages ? Quels processus avez-vous utilisés ?
  2. Expérimentez la catégorisation des décisions pendant un mois : identifiez clairement les types 1, 2 et 3, et appliquez des processus différenciés.
  3. Instaurez le rituel « décider comment décider » au début de chaque point important de votre ordre du jour.

Ces changements simples peuvent enclencher une transformation profonde de la dynamique décisionnelle de votre équipe dirigeante.

Conclusion : au-delà de la vitesse, l’agilité décisionnelle

L’enjeu n’est pas seulement d’accélérer vos décisions, mais de développer une véritable agilité décisionnelle – cette capacité collective à prendre des décisions adaptées au contexte, avec le bon niveau d’implication, au bon moment.

Dans un monde d’incertitude croissante, cette capacité devient un avantage compétitif majeur. Les organisations qui prennent des décisions de qualité plus rapidement que leurs concurrents créent un avantage cumulatif qui, sur la durée, devient insurmontable.

La bonne nouvelle ? Cette capacité peut être développée méthodiquement. Les blocages qui ralentissent votre CODIR ne sont pas une fatalité – ils sont les symptômes de processus et de dynamiques qui peuvent être transformés.

Alors, par quelle décision allez-vous commencer ?

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Les 8 erreurs fatales que tous les CODIR commettent et comment les éviter

Votre CODIR fonctionne, vos résultats sont corrects, vos décisions semblent cohérentes. Et pourtant…

Après avoir accompagné des dizaines de comités de direction, je constate les mêmes angles morts, encore et encore. Des erreurs stratégiques qui limitent l’impact, freinent l’innovation et, parfois, conduisent lentement l’organisation vers l’obsolescence.

Voici les 8 erreurs fatales que presque tous les CODIR commettent, souvent sans même s’en rendre compte.

1. Ils confondent vision du terrain et visite du terrain

Les CODIR passent parfois quelques heures à « visiter » les opérations, comme des touristes dans leur propre entreprise. Ils appellent ça « être au contact du terrain ».

Cette illusion est dévastatrice. Un tour guidé préparé à l’avance, où chaque interaction est filtrée et scénarisée, n’est rien d’autre qu’un théâtre d’entreprise.

La réalité : Vivre avec le terrain signifie s’immerger dans les conditions réelles, sans filtre. C’est passer une semaine entière à faire le travail d’un opérateur, d’un commercial, d’un service client. C’est recueillir les feedbacks bruts, non les versions polies pour la hiérarchie.

Le correctif : Instaurez un programme où chaque membre du CODIR passe au minimum 3 jours consécutifs par trimestre dans une fonction opérationnelle, sans statut particulier, sans annonce préalable. Le vrai test ? Si vous revenez sans avoir les mains sales, vous n’avez pas vécu le terrain.

2. Ils confondent temps et priorité

« Nous n’avons pas le temps » est le mantra des CODIR inefficaces. Cette phrase révèle une confusion fondamentale : le temps n’est pas le problème – la priorité l’est.

Les mêmes CODIR qui « n’ont pas le temps » pour repenser leur modèle d’affaires trouvent mystérieusement des heures pour des crises qui auraient pu être évitées, des réunions sans impact, ou des discussions interminables sur des détails opérationnels.

La réalité : Vous avez exactement le même temps que vos concurrents les plus innovants. La différence ? Ils ont compris que le temps est un révélateur de priorités, pas une contrainte indépendante.

Le correctif : Analysez vos agendas collectifs sur les trois derniers mois. Calculez le pourcentage de temps consacré à l’avenir vs. au présent/passé. Si moins de 40% de votre temps CODIR est consacré à créer l’avenir, vous êtes en train de gérer votre propre obsolescence.

3. Ils imposent la transformation au lieu de la désirer

Le CODIR moyen traite la transformation comme un projet à imposer aux équipes. « Comment faire accepter le changement ? » est la mauvaise question qu’ils se posent tous.

Cette approche génère automatiquement une résistance, puis entretient l’illusion que « les gens résistent naturellement au changement » – alors que c’est la méthode qui crée la résistance.

La réalité : Les organisations qui se transforment efficacement ne poussent pas le changement – elles créent un futur tellement désirable que les équipes tirent le changement vers elles.

Le correctif : Remplacez votre « plan de transformation » par un « futur désiré co-construit ». La différence ? Le premier est poussé d’en haut, le second est attirant par nature. Un futur que personne ne désire ne se réalisera jamais, quelle que soit la qualité de votre « conduite du changement ».

4. Ils mesurent l’activité plutôt que l’impact

Tableaux de bord surchargés, KPIs multipliés, reportings constants… Les CODIR adorent mesurer. Mais ils mesurent surtout l’activité, rarement l’impact.

Cette confusion est mortelle : une organisation peut être extraordinairement occupée tout en étant parfaitement inefficace.

La réalité : L’hyperactivité est souvent l’ennemi de l’impact. Les organisations les plus performantes ne sont pas celles qui font le plus, mais celles qui font ce qui compte vraiment.

Le correctif : Réduisez drastiquement vos KPIs à maximum 5 indicateurs d’impact par direction. Puis instaurez la règle suivante : pour chaque nouveau KPI ajouté, deux doivent être supprimés. Enfin, exigez que chaque KPI soit directement lié à la valeur créée, pas à l’activité déployée.

5. Ils entretiennent le mythe de l’unanimité

La scène est familière : après un débat en CODIR, le directeur général demande « Tout le monde est d’accord ? » et les têtes acquiescent. Une décision « unanime » vient d’être prise.

Sauf que cette unanimité est fictive. Les désaccords réels sont souvent étouffés par conformisme, par peur de paraître négatif, ou simplement par fatigue.

La réalité : Les meilleures décisions émergent du conflit constructif, pas du consensus artificiel. Les CODIR performants cultivent activement les désaccords, les explorent, les valorisent comme source d’intelligence collective.

Le correctif : Institutionnalisez le rôle d' »avocat du diable » tournant pour chaque décision majeure. Cette personne a l’obligation explicite de contester la pensée dominante, quelle que soit son opinion personnelle. Mieux encore, demandez systématiquement « Qui n’est pas totalement convaincu et pourquoi ? » avant toute décision.

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6. Ils privilégient les solutions aux questions

Les CODIR sont composés d’experts, sélectionnés pour leur capacité à résoudre des problèmes. Malheureusement, cette force devient leur faiblesse : ils se précipitent sur les solutions avant même d’explorer pleinement les questions.

Cette habitude est particulièrement dangereuse dans un monde complexe où les problèmes les plus importants sont souvent mal définis et évolutifs.

La réalité : La qualité d’une solution ne dépasse jamais la qualité de la question qui l’a générée. Les organisations exceptionnelles consacrent 80% de leur énergie à définir les bonnes questions, et seulement 20% à trouver les réponses.

Le correctif : Instaurez la règle du « temps question » : pour chaque problème stratégique, consacrez au moins trois fois plus de temps à explorer et reformuler la question qu’à générer des solutions. Et interdisez formellement les solutions pendant cette phase d’exploration.

7. Ils isolent la stratégie de l’exécution

Dans de nombreux CODIR, la stratégie et l’exécution sont traitées comme deux mondes séparés. La stratégie devient un exercice intellectuel déconnecté des réalités opérationnelles, tandis que l’exécution se transforme en une série d’actions tactiques sans vision d’ensemble.

Cette séparation artificielle crée des stratégies inexécutables et des exécutions sans direction claire.

La réalité : Stratégie et exécution sont les deux faces indissociables d’une même pièce. Les organisations qui excellent intègrent ces dimensions en permanence, dans un flux continu plutôt qu’en séquences distinctes.

Le correctif : Abandonnez le cycle « stratégie puis exécution ». Remplacez-le par des boucles courtes où stratégie et exécution s’informent mutuellement : chaque décision stratégique doit inclure son prototype d’exécution, et chaque retour d’exécution doit alimenter la réflexion stratégique.

8. Ils sous-estiment la puissance de la culture

La plupart des CODIR reconnaissent l’importance de la culture… en théorie. Mais dans la pratique, ils la traitent comme un sujet secondaire, souvent délégué aux RH, pendant qu’ils se concentrent sur des sujets « plus sérieux » comme la stratégie ou les finances.

Cette erreur est peut-être la plus coûteuse de toutes. Car une culture inadaptée dévorera votre stratégie au petit-déjeuner, peu importe sa brillance.

La réalité : La culture n’est pas un département ou un projet – c’est le système d’exploitation invisible qui fait fonctionner votre organisation. Elle détermine quelles stratégies peuvent réussir, quelles innovations peuvent émerger, et quelle performance peut être atteinte.

Le correctif : Consacrez au moins 25% du temps CODIR à la culture organisationnelle. Pas sous forme de discussions théoriques, mais en examinant concrètement trois questions : Quels comportements récompensons-nous réellement (pas ceux que nous prétendons valoriser) ? Quelles histoires sont racontées dans l’organisation ? Quelles sont les règles non-écrites que tout le monde connaît mais dont personne ne parle ?

En conclusion : le courage de voir la vérité

Ces erreurs ne persistent pas par manque d’intelligence ou de compétence. Elles persistent parce qu’elles sont confortables. Elles permettent de maintenir l’illusion du contrôle, de la certitude, de la maîtrise.

Les CODIR exceptionnels se distinguent par une qualité rare : le courage de voir la réalité telle qu’elle est, pas telle qu’ils voudraient qu’elle soit. Ce courage est la première étape pour transformer ces erreurs en opportunités d’évolution.

Alors, combien de ces erreurs reconnaissez-vous dans votre CODIR ? Et plus important encore, laquelle allez-vous commencer à corriger dès demain ?