Auteur/autrice : Yoan Lureault
Depuis plus de 10 ans, je propulse les équipes vers des niveaux de performance exceptionnels. 🚀
La capacité à collaborer et à exceller ensemble est un levier de performance inestimable pour les dirigeants et leurs équipes.
Cependant, elle reste encore souvent sous-exploitée.
𝗣𝗲𝘂 𝗱𝗲 𝗱𝗶𝗿𝗶𝗴𝗲𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗲𝘁 𝗱'𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗶̂𝘁𝗿𝗶𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗹'𝗮𝗿𝘁 𝗱𝗲 𝗹'𝗲𝘅𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗮𝗯𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲.
Ils sont souvent confrontés à :
La difficulté de créer une dynamique de groupe 🌀,
La crainte de l'échec 😨,
Le manque de méthodes efficaces 📚,
Ou la croyance que seul, nous sommes meilleur 🚶♂️.
𝗣𝗼𝘂𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁, 𝗺𝗮𝗶̂𝘁𝗿𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗹'𝗮𝗿𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗮𝗯𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗲𝗿𝗺𝗲𝘁 𝗱𝗲 :
Créer une culture d'entreprise forte et unie 🏢,
Développer des stratégies gagnantes et innovantes 🏆,
Organiser des temps collectifs et des formations qui stimulent l'engagement et la performance 🎯.
C'est une compétence essentielle à développer pour tout dirigeant et toute équipe.
𝗟𝗲 𝘀𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿-𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶 𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗲 𝘀𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿-𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘀𝗲𝘂𝗹.
Je le sais car depuis plusieurs années, je facilite la collaboration au sein des entreprises, chaque jour, pendant plusieurs heures.
Et, ça a transformé durablement leur façon de travailler.
Tout ce que je propose est adopté et mis en œuvre avec enthousiasme 👍,
Plus personne ne peut ignorer l'importance de la collaboration 🤝,
J'ai créé mon entreprise, je décide de mes contraintes et je suis libre 🕊️.
Aujourd'hui, j'ai construit une approche qui génère de la valeur pour mes clients.
C’est tout ce qui compte ! 💼
Et, c’est grâce à l'excellence collaborative 🤲
Pour propulser votre organisation vers de nouveaux sommets, une détermination inébranlable à faire évoluer les choses est nécessaire.
𝗘𝘁 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝗲𝘅𝗮𝗰𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮̀ 𝗼𝘂̀ 𝗷'𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝘃𝗶𝗲𝗻𝘀.
Je suis là pour catalyser votre organisation, pour la propulser vers son plein potentiel. Je suis là pour déclencher le superpouvoir de vos équipes et le libérer grâce à l'intelligence collective.
Ensemble, nous allons non seulement changer le jeu, mais aussi redéfinir les règles. 🎲
La Matrice de Stacey

La matrice de Stacey est un outil qui permet de se positionner selon le niveau de complexité du projet. La matrice comporte quatre quadrants : simple-complexe, individuel-collaboratif, analytique-synthétique et exact-approximatif. Le premier quadrant concerne les projets faciles et pouvant être réalisés par un individu ou une petite équipe. Le deuxième quadrant concerne les projets qui peuvent être résolus par un groupe aux compétences différentes, mais qui nécessitent l’utilisation de l’intelligence collective pour les résoudre. Le troisième quadrant concerne les projets qui nécessitent une analyse et une recherche détaillées avant de pouvoir être résolus. Et enfin, le quatrième quadrant est pour les projets difficiles ou impossibles
La matrice de Stacey : connaitre son environnement
Ah, la matrice de Stacey ! Vous en avez peut-être entendu parler, mais savez-vous vraiment ce que c’est ? Plongeons ensemble dans ce concept fascinant qui nous aide à mieux comprendre notre environnement professionnel.
Introduction à la matrice de Stacey
Origine et histoire
La matrice de Stacey a été créée par Ralph Stacey, un chercheur en management. Elle est née de sa volonté de comprendre les dynamiques organisationnelles et les défis auxquels sont confrontées les entreprises.
Principes de base
Cette matrice est un outil qui permet de visualiser la complexité et l’incertitude d’une situation. Elle se base sur deux axes : l’accord et la certitude. Mais qu’est-ce que cela signifie vraiment ?
Comprendre les axes de la matrice
Axe de l’accord
Imaginez une équipe de travail. Si tout le monde est d’accord sur ce qu’il faut faire, on se trouve dans une zone d’accord élevé. Mais si les opinions divergent… eh bien, vous voyez où je veux en venir !
Axe de la certitude
C’est un peu comme prévoir la météo. Parfois, c’est clair comme de l’eau de roche, et parfois, c’est aussi flou que du brouillard en automne.
Les zones de la matrice
Zone simple
– Caractéristiques
Ici, tout est clair et prévisible. C’est un peu comme suivre une recette de cuisine à la lettre.
– Exemples
Pensez à des tâches routinières, comme vérifier vos emails ou organiser une réunion.
Zone compliquée
Les choses se corsent un peu. Il y a plusieurs façons de faire, et il faut choisir la meilleure. Un peu comme choisir entre une tarte aux pommes et une tarte aux cerises, non ?
Zone complexe
C’est le territoire de l’inconnu. On tâtonne, on expérimente. C’est comme essayer de danser le tango pour la première fois. Pas facile, mais passionnant !
Zone chaotique
Accrochez-vous, tout peut arriver ! C’est comme être dans une tempête en haute mer. Il faut réagir vite et bien.
Comment utiliser la matrice dans la vie professionnelle ?
La matrice de Stacey n’est pas qu’un joli schéma. Elle peut vous aider à prendre des décisions, à anticiper des problèmes et à mieux comprendre votre environnement. Alors, prêt à l’adopter ?
Avantages et limites de la matrice
Comme tout outil, la matrice de Stacey a ses forces et ses faiblesses. Elle offre une vision claire de la complexité, mais elle ne donne pas toutes les réponses. C’est un peu comme avoir une boussole sans carte.
Conclusion
La matrice de Stacey est bien plus qu’un simple outil de management. C’est une boussole qui nous guide dans le monde complexe et incertain de l’entreprise. Alors, la prochaine fois que vous vous sentez perdu, pensez à elle !
FAQs
1. Qui est Ralph Stacey ? Ralph Stacey est un chercheur en management qui a créé la matrice éponyme pour aider les entreprises à naviguer dans la complexité.
2. La matrice de Stacey est-elle adaptée à toutes les entreprises ? Elle est particulièrement utile pour les entreprises confrontées à des défis complexes, mais elle peut être adaptée à tout type d’organisation.
3. Comment puis-je utiliser la matrice dans mon travail quotidien ? Commencez par identifier où vous vous situez sur la matrice, puis adaptez votre stratégie en conséquence.
4. La matrice de Stacey est-elle la seule manière de comprendre la complexité ? Non, il existe d’autres outils et méthodes, mais la matrice de Stacey est particulièrement intuitive et visuelle.
5. Où puis-je en apprendre davantage sur la matrice de Stacey ? Il existe de nombreux livres et articles sur le sujet. N’hésitez pas à faire vos propres recherches pour approfondir vos connaissances !
Nous sommes habitués aux discussions, aux débats et au partage d’informations sur internet tous les jours ; pourtant, avec l’avènement de l’intelligence artificielle, un autre processus a démarré en parallèle. Même s’il peut sembler un peu futuriste, il est bien réel. Il s’agit de l’intelligence collective, ou en d’autres termes : travailler collectivement sur des pensées communes.
L’intelligence collective est idéale dans des situations complexes.
Lorsque nous avons affaire à un environnement simple, nous sommes capables de voir les choses comme des entités distinctes. Cela signifie que tous les éléments sont clairs et indépendants les uns des autres. Par exemple : vous avez une date limite pour terminer votre travail, vous vous concentrez donc uniquement sur cette tâche et passez ensuite à la suivante.
Lorsque nous sommes confrontés à un environnement compliqué, la situation nous oblige à prendre en compte plusieurs facteurs afin de résoudre le problème. Cela signifie que tous les éléments sont liés et interdépendants les uns des autres.
On utilise également la matrice de Ralph Stacey dans l’intelligence collective. La matrice de Stacey a été développée par Ralph Stacey, un universitaire et consultant en gestion britannique. Il s’agit d’une matrice à quatre cellules qui classe les différents problèmes en fonction de leur degré de structure et de prévisibilité. Chaque cellule représente un ensemble de conditions qui doivent être remplies pour qu’une réponse managériale appropriée soit apportée.

Résoudre des problèmes complexes
L’un des problèmes les plus courants en matière d’innovation est que les gens essaient de résoudre les problèmes seuls. Ils travaillent seuls, ils effectuent des recherches seuls et ils pensent seuls. Cela peut être une grave erreur.
Si vous avez plusieurs personnes dans un contexte spécifique et avec des ingrédients spécifiques, vous avez plus de chances de trouver de meilleures solutions aux problèmes. En effet, il y a plus d’idées, les idées s’améliorent à plusieurs, il y a une adhésion collective (les gens ont tendance à se serrer les coudes et à soutenir les idées des autres), il y a moins de critiques et, enfin et surtout, on a le sentiment que quelqu’un d’autre pourrait résoudre nos problèmes à notre place s’ils sont trop difficiles ou compliqués.

Créer une vision commune et partagée
Les choses n’arrivent que par l’intermédiaire des gens, et les entreprises les plus prospères sont celles qui savent inspirer leurs employés pour qu’ils atteignent ensemble l’excellence. Une vision commune permet de créer un environnement où chacun travaille pour le même objectif et comprend comment son rôle s’inscrit dans l’ensemble.
Une bonne vision est simple, réalisable et positive. Elle doit être partagée par toutes les parties prenantes de votre start-up et doit être définie par une seule phrase : « Le meilleur produit ou service sur son marché », ou « la meilleure solution pour X problème », ou simplement « la meilleure entreprise dans son domaine ».

« Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose. Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer. »
Antoine de Saint Exupéry
Susciter de l’implication et de la cohésion
L’implication est le niveau d’intérêt qu’une personne porte à une question spécifique. Il reflète le degré de pertinence et d’importance personnelle qu’un individu perçoit dans une situation ou un sujet donné. L’implication se traduit par des niveaux de motivation, de participation et de connexion à une question ou une organisation. L’implication a donc des implications sur la nature des processus de communication de persuasion et de plaidoyer.
Si l’implication est forte, il est plus probable que les individus seront motivés pour agir en faveur de cette cause ou de ce sujet. S’ils perçoivent leur propre implication comme étant faible, ils sont moins susceptibles d’avoir un sentiment d’urgence à agir.

Apprendre et s’adapter constamment.
Vous aimez vous améliorer constamment ? Alors commencez à apprendre et à vous sʼadapter. Chaque situation est une opportunité d’apprentissage. Apprendre à faire mieux. Et à ne pas recommencer. Il faut pour cela avoir conscience que nous apprenons, ce qui est le premier pas vers l’apprentissage.
Un état d’esprit de croissance est la base de tout apprentissage réussi, car. L’essence de l’état d’esprit de croissance réside dans l’idée que vos compétences et votre intelligence peuvent être développées par le dévouement et le travail acharné, quelles que soient vos capacités actuelles.

Innover pour se réinventer.
L’innovation est le processus de création de quelque chose de nouveau, ou d’introduction de quelque chose d’ancien dans un nouveau contexte. Il s’agit d’ajouter de la valeur et de modifier les systèmes existants pour le mieux.
En réalité, l’innovation ne consiste pas à inventer ou à révolutionner. Il sʼagit de faire mieux qu’avant : plus intelligent, ensemble, plus efficace, plus efficient… avec moins d’impact sur les personnes et la planète. L’innovation est donc le changement auquel nous devons adhérer si nous voulons innover de la bonne manière – de façon durable, responsable, et d’une manière qui fonctionne pour tout le monde.

Redonner du sens
Tant les employés que les clients recherchent un sens aux entreprises avec lesquelles ils choisissent de travailler. Lorsque les clients achètent quelque chose, ils veulent savoir que l’entreprise les soutiendra si quelque chose ne va pas. Ils veulent une entreprise qui a un but.
La crise actuelle rend cet aspect encore plus important : le récit dominant de notre époque est que le rôle du gouvernement est réduit. Il y a donc un vide dans lequel les entreprises doivent s’engager et s’assurer qu’elles tiennent leurs promesses. Cela signifie que non seulement les employés doivent croire en ce que vous faites, mais aussi que les clients doivent être en mesure de voir comment votre entreprise donne en retour, comment elle améliore la société.

Se réorganiser de manière efficace.
Il est important de se débarrasser du désordre, mais il est encore plus important de construire une maison qui donne plus de sens à votre vie. Réorganisez votre espace de manière que chaque pièce puisse servir à quelques fins spécifiques et être utilisée de plusieurs façons. Par exemple, une pièce peut être utilisée pour manger, se détendre et travailler.
Adaptez-vous à votre environnement. Vous ne pouvez pas prévoir votre environnement ni exiger qu’il s’adapte à vous. Il est toutefois possible de changer votre façon de faire les choses au fur et à mesure.

Vous en avez assez des réunions ennuyeuses et improductives ? Alors essayez d’utiliser l’intelligence collective. Il s’agit de l’idée que les connaissances combinées de votre équipe peuvent apporter une solution à n’importe quel problème. Grâce à l’intelligence collective, votre équipe peut explorer et discuter des idées sans se sentir obligée de donner son avis ou d’accomplir une tâche. L’intelligence collective est également utile pour examiner les nouvelles informations et pour réfléchir à des solutions potentielles.

Une approche collaborative des réunions
Une réunion de coopération ne nécessite pas nécessairement des solutions innovantes pour atteindre ses objectifs. Cependant, l’utilisation de l’intelligence collective peut être un allié puissant pour votre organisation.
Il n’est pas toujours facile de savoir comment gérer une réunion avec l’intelligence collective. Voici quelques pistes :
Le projet est commun, mais l’objectif et/ou la stratégie n’ont pas encore été définis et la réunion sert à cela. Cela signifie que les questions « comment réussir ? » ou « comment atteindre nos objectifs ? » sont à l’ordre du jour.
Le deuxième élément à prendre en compte est que lorsque vous utilisez l’intelligence collective, vous devez partir du principe qu’aucun membre n’aura toutes les réponses. Nous sommes tous différents et nous aurons donc souvent des points de vue différents, parfois complémentaires, parfois opposés .
Si vous voulez que tout le monde travaille ensemble dans une réunion de coopération, il est important que chacun reste courtois et professionnel (même s’il y a des opinions contradictoires).
Pour toutes ces raisons, si vous souhaitez organiser une réunion de coopération réussie, voici deux conseils pour vous :
- Fixez des objectifs très clairs pour votre réunion. Ces objectifs doivent être spécifiques, mesurables et réalistes
- Définissez clairement qui participe au groupe (en général, entre 5 et 6 personnes).
- Définissez les critères de succès : “Qu’est ce qui fera que cette réunion sera un succès ?”
Comment organiser une réunion en utilisant l’intelligence collective
Organiser une réunion en utilisant l’intelligence collective ne signifie pas qu’il faille envoyer un courriel avec quelques dates, heures et salles de réunion. Cela ne signifie pas non plus que tout le monde doit être d’accord sur l’ordre du jour, sinon il y aura confusion et inaction. Organiser une réunion en utilisant l’intelligence collective, c’est créer une structure qui encourage tout le monde à être sur la même longueur d’onde, tout en permettant des perspectives différentes.
L’organisation d’une réunion peut être difficile, surtout si vous ne connaissez pas toutes les personnes qui y assisteront. Une solution d’intelligence collective telle que TeamFlow, Discord, Miro ou encore Draft.io vous permet de mettre en place un espace de réunion en ligne où tous vos participants peuvent voir et contribuer à la discussion.
L’intelligence collective est le concept qui consiste à exploiter la puissance de nombreux esprits pour résoudre des problèmes trop importants pour une seule personne. L’idée est de surmonter les limites humaines par la collaboration et, dans de nombreux cas, vous pouvez utiliser la technologie pour mettre les idées de chacun sur la table de discussion.
Mettre en œuvre l’intelligence collective dans les réunions
Il existe de nombreuses façons de générer des idées en groupe. Ces méthodes sont basées sur le fait que les personnes créatives pensent de manière divergente et créative. On peut utiliser ce qu’on appelle communément le « brainstorming », au cours duquel un groupe tente de trouver autant d’idées que possible pour résoudre un problème. La seule règle est qu’aucune idée ne peut être considérée comme stupide ou impossible. Avec le brainstorming bien connu, on recueille un maximum d’idées auprès du groupe, on les note au fur et à mesure et on les classe pour aboutir à une stratégie. En général, le brainstorming doit reposer sur des fondamentaux tels que la liberté d’expression, l’absence de jugement et l’association d’idées pour innover.
Une solution pour se lancer dans les réunions à l’aide de l’intelligence collective est de s’essayer au brainstorming inversé.
Le brainstorming inversé est une technique utilisée pour générer des idées en pensant au pire scénario possible, voire en posant une question dont la réponse est un résultat inacceptable. L’idée est de générer autant d’idées que possible, puis de sélectionner les meilleures. Ce processus est utilisé dans le domaine de la stratégie commerciale et de l’innovation pour accroître la clientèle ou augmenter les ventes.

En essayant de penser d’abord à la pire idée possible, vous obtiendrez souvent la meilleure idée, car vous vous obligez à sortir des sentiers battus. Ce faisant, vous pouvez trouver des solutions qui ne vous seraient jamais venues à l’esprit si vous aviez commencé par une séance de brainstorming traditionnelle.
La facilitation est un terme souvent utilisé dans un contexte d’intelligence collective pour décrire le rôle d’une personne qui facilite un événement, une discussion ou une réunion se déroulant entre un groupe de personnes. Le facilitateur aide un groupe à atteindre son plein potentiel en créant des opportunités de discussion et en s’assurant que la participation est aussi équitable que possible.

La facilitation est un mot que l’on entend souvent dans les réseaux d’intelligence collective. Comprendre ce qu’est la facilitation et ce qu’elle signifie peut être essentiel pour comprendre le rôle du facilitateur.
La facilitation dans un contexte d’intelligence collective
La facilitation est l’art d’aider un individu, un groupe ou une organisation à atteindre un certain objectif. Le terme « facilitateur » est utilisé différemment selon les contextes. Par exemple, certaines personnes l’utilisent pour décrire quelqu’un qui enseigne quelque chose, ou quelqu’un qui fait aboutir une transaction commerciale.
La facilitation est toute action entreprise par une personne (le facilitateur) pour aider un groupe de personnes (l’intelligence collective) à atteindre ses objectifs. On peut affirmer que la facilitation est le rôle le plus important dans un contexte d’intelligence collective car elle aide à atteindre l’objectif global de l’intelligence collective.
Les principales responsabilités d’un facilitateur sont les suivantes :
- D’aider chacun à s’impliquer et à apporter ses connaissances et ses compétences.
- Mettre en place les conditions favorables à un dialogue efficace entre les membres et entre l’ensemble de l’équipe et son environnement.
Le facilitateur doit être capable d’équilibrer plusieurs besoins à la fois, en fonction du type de situation qui prévaut :
- Apporter ses propres connaissances, son expertise et ses compétences lorsque cela est approprié, mais aussi ne pas trop prendre le dessus ou dominer l’ordre du jour ou la dynamique du groupe. Il offre également l’expertise nécessaire pour générer l’environnement favorable à l’émergence de l’intelligence collective. Son rôle est savoir s’effacer et être dans l’écoute active
- Aider le groupe et ses membres à mieux se comprendre en écoutant attentivement, en aidant à faire ressortir les idées cachées en posant des questions, en résumant ce qui a été dit, etc.
- Aider le groupe à prendre des décisions collectivement grâce à des dialogues constructifs qui permettent d’échanger des idées plutôt que d’exprimer des opinions
- Faciliter la prise de décision dans un temps donné si nécessaire, afin qu’elle n’entraîne pas de frustration ou de blocage au sein du groupe
- Veiller à ce que chacun se sente à l’aise pour contribuer.
Un facilitateur doit savoir articuler, réfléchir et être à l’aise avec le silence
Dans un contexte d’intelligence collective, le rôle de facilitateur est d’encourager et d’aider les personnes présentes dans l’espace à générer leurs propres idées, plutôt que d’être une source d’information. Les facilitateurs doivent être conscients qu’ils sont là pour aider le groupe à traiter ses expériences, plutôt que de lui donner des réponses.
Par conséquent, ils devront s’assurer de contrôler les conversations à bâtons rompus. Ils doivent mettre de côté tout besoin d’avoir raison ou de prouver qu’ils sont des experts. Il ne s’agit pas de faire étalage de ses connaissances, mais de permettre à tous les membres du groupe de partager leur intelligence collective afin de les aider à trouver des solutions par eux-mêmes.
Il est également important que les facilitateurs ne dominent pas la conversation avec leurs propres idées et opinions, même s’ils en sont parfois tentés parce que cela leur semble plus confortable. Le rôle de facilitateur est de faciliter une expérience d’apprentissage pour les autres, et pas seulement pour lui-même. Cela peut l’amener à se taire et à laisser les autres parler pendant qu’il écoute attentivement, sans juger ce qu’ils disent. Un facilitateur doit être éloquent, réfléchi et à l’aise avec le silence !
Conseils pour développer vos compétences en matière de coordination et de facilitation
Un facilitateur est un acteur clé pour donner vie à une intelligence collective. Son rôle est de s’assurer que la conversation se déroule sans heurts et que tous les participants sont entendus et respectés.
Mais de quelles compétences avez-vous besoin pour être un facilitateur efficace ?
Pour commencer, ils doivent être articulés et réfléchis. Il doit comprendre l‘objectif de la réunion ou de la discussion et être capable de poser des questions pertinentes qui aident à clarifier le sujet abordé. Les bonnes compétences en matière de facilitation consistent également à s’assurer que chaque membre du groupe est entendu et respecté. Cela signifie qu’il faut écouter attentivement, surtout si quelqu’un a quelque chose de difficile ou de complexe à dire ; s’assurer que les gens ont le temps de contribuer ; favoriser un débat constructif ; aider à maintenir la discussion sur la bonne voie ; remettre en question les hypothèses ; interpeller les gens lorsque leurs contributions s’éloignent du sujet ; éviter les préjugés ; et résumer afin que tout le monde sache clairement où nous en sommes arrivés.
Un facilitateur doit également être à l’aise avec le silence. Nous sommes souvent tentés de combler les silences, mais cela peut interrompre la réflexion ou la conversation des participants. Le silence doit être considéré comme une occasion de réflexion ou de contemplation plutôt que comme un délai stressant.
Sketchnote : l’agilité c’est quoi ?
L’intelligence collective est la capacité d’apprendre et de penser ensemble. Plus qu’un ensemble d’outils permettant de rassembler des informations collectives, il s’agit d’un changement dans la manière dont les gens interagissent entre eux et utilisent les données. Par exemple, les wikis permettent à de nombreux participants différents d’une entreprise ou d’une organisation de créer et de modifier du contenu. Hubspot a interrogé un certain nombre d’experts du secteur sur le thème de l’intelligence collective, notamment un DSI de Monster Energy qui explique comment il utilise les outils d’intelligence collective pour obtenir des informations précieuses sur ses clients.
L’intelligence collective est pertinente pour les entreprises
L’intelligence collective est un phénomène qui se produit lorsque des groupes d’individus contribuent et partagent des idées, des opinions, des perspectives et des solutions sur un sujet spécifique. Ce concept peut être appliqué au lieu de travail de nombreuses façons différentes.
Par exemple, une entreprise pourrait utiliser l’intelligence collective comme moyen de prendre des décisions ou de résoudre des problèmes. Dans ce cas, les employés mettent en commun leurs connaissances et leur expertise pour trouver des solutions. Une entreprise peut également utiliser l’intelligence collective comme moyen de renforcer la créativité, en permettant aux employés de contribuer individuellement ou en équipe.
L’exploitation de l’intelligence collective peut aider les entreprises à améliorer leurs opérations globales en utilisant les connaissances dont elles disposent déjà en interne. Cela peut conduire à des mesures de réduction des coûts et à des opérations plus efficaces.
Elle peut également améliorer la satisfaction des employés, car elle leur permet de se sentir plus proches et plus investis dans leur travail et dans l’organisation en général. L’intelligence collective n’est pas seulement pertinente pour les entreprises ; c’est aussi un outil efficace pour les stratégies de marketing des médias sociaux. Les mêmes principes s’appliquent aux consommateurs individuels qui souhaitent résoudre des problèmes, trouver des solutions ou simplement apprendre des autres.
Quel type de problèmes l’intelligence collective peut-elle résoudre ?
Si vous vous demandez quels problèmes l’intelligence collective peut résoudre, la réponse est à peu près n’importe quel problème. La raison en est simple : les solutions aux problèmes auxquels de nombreuses personnes sont confrontées sont souvent mieux trouvées lorsque toutes les personnes confrontées à ce problème unissent leurs forces et travaillent ensemble pour trouver une solution. L’intelligence collective peut être utilisée pour tout, de la meilleure façon d’enlever une tache sur un tapis à la découverte du remède contre le cancer.
L’exploitation de la sagesse collective de centaines ou de milliers d’esprits vous permet d’obtenir des résultats qu’aucune personne n’aurait pu obtenir seule. En effet, chaque personne aborde les problèmes avec des expériences, des ressources et des connaissances différentes, de sorte que, bien souvent, vous serez en mesure de trouver une solution plus efficace si chacun apporte sa pierre à l’édifice.
L’intelligence collective ne fonctionne toutefois que si la communication entre tous les participants est bonne. C’est pourquoi des projets réussis comme Wikipédia utilisent des logiciels inspirés de l’intelligence en essaim : ils permettent à tous les participants de travailler ensemble de manière organisée, mais il n’est pas nécessaire de faire partie d’une organisation ou d’un club exclusif pour que cela fonctionne efficacement.
Comment fonctionne la structure de l’intelligence collective
L’intelligence collective est un type de processus décisionnel qui exploite la matière grise des groupes pour prendre des décisions plus intelligentes et résoudre des problèmes. L’intelligence collective repose sur l’idée que la puissance cérébrale collective d’un groupe est supérieure à celle de chacun de ses membres. Une personne seule peut être intelligente, mais avec les bons outils, il est possible de faciliter la collaboration et de générer un résultat encore plus intelligent.
L’intelligence collective porte de nombreux noms : sagesse des foules, collaboration de masse, résolution de problèmes distribuée, intelligence en essaim, etc. Le principe de base est le même : des personnes travaillant ensemble peuvent prendre de meilleures décisions que les experts ou les ordinateurs ne pourraient jamais le faire indépendamment.
Pourquoi faut-il favoriser l’intelligence collective ?
L’intelligence collective consiste à utiliser la puissance des réseaux sociaux pour résoudre des problèmes. L’intelligence collective est également appelée sagesse des foules ou intelligence en essaim, et c’est ainsi que les problèmes sont résolus sur des sites tels que Quora et Twitter, et c’est l’un des principaux avantages potentiels des médias sociaux et de la collaboration en ligne. L’intelligence collective peut représenter une grande opportunité pour les entreprises, mais seulement si elles l’abordent correctement.
Beaucoup d’entreprises essaient encore de comprendre comment utiliser l’intelligence collective à leur avantage. Elles demandent aux gens de voter pour leur nouveau logo ou de soumettre des idées pour un nouveau produit. Mais ce n’est pas de cette manière que fonctionne l’intelligence collective. Il ne s’agit pas seulement de recueillir le plus d’informations possible. Il s’agit de recueillir les bonnes informations auprès des bonnes personnes et de la bonne manière. L’intelligence collective fonctionne mieux lorsque vous savez ce que vous recherchez avant de commencer, et lorsque vous faites participer les bonnes personnes de votre réseau à la prise de décision à chaque étape du processus.
Dans le monde entier, il existe de nombreuses causes qui doivent être portées à l’attention et traitées, mais beaucoup d’entre elles ne disposent pas de suffisamment de ressources ou de soutien pour faire passer leur message. Les plateformes d’intelligence collective donnent des moyens aux personnes qui veulent résoudre un problème spécifique en leur permettant d’entrer en contact avec d’autres personnes ayant des intérêts et des capacités similaires. Si l’objectif d’un utilisateur est commun, au sein du grand collectif, cette personne obtiendra des informations des forums publics de la communauté ainsi que des tableaux de messages privés.
Le concept d’intelligence collective est à son apogée lorsque des personnes différentes travaillent ensemble pour résoudre un problème. Internet permet déjà des personnes du monde entier de collaborer facilement, et c’est là que réside la valeur ajoutée. En utilisant les techniques d’intelligence collective, vous pouvez augmenter vos propres capacités de résolution de problèmes, minimiser les risques, réduire les coûts et trouver une réponse plus rapidement que si vous étiez seul.
Parler des dysfonctionnements d’une équipe est une chose. Parler des dix fonctionnements en est une autre.
Quelles sont ces 10 choses qui font qu’une équipe « fonctionne » ?
Google en parlait dans son projet Aristote. Ici, je vous propose des points de vue complémentaires.
Il est facile de verbaliser qu’une équipe dysfonctionne mais l’exercice avec une équipe qui fonctionne ce n’est pas la même affaire. Je me suis donc prêté à l’exercice.
- Flux de communication connus, reconnus et explicités.
- Rôles et attentes transparents.
- Confiance dans le groupe et dans son environnement.
- Une vision et du sens.
- Des moments spontanés et authentiques.
- Savoir se dire les choses.
- Des objectifs clairs.
- Des méthodes adaptées.
- La sécurité psychologique.
- L’autonomie
Flux de communication connus, reconnus et explicités.
Comment garantir que l’information circule ? Comment savoir que tout le monde a le même niveau d’information ? Que l’information est bien partagée ?
Il existe de nombreuses formes de communication dans une équipe: les réunions individuelles, de groupe ou d’équipe, le courrier électronique, la messagerie instantanée et les notes écrites. Chacune de ces formes a des usages différents et s’adapte d’avantage à telle ou telle situation.
Les flux de communication sont clairs et connus de toute l’équipe. Chaque individu sait comment et quand ont lieu les temps forts d’une équipe.
Les flux de communication sont internes et externes à l’équipe. L’extérieur sait comment s’adresser à cette dernière.

Un autre point important est la prise de décision.
Comment l’équipe prend-elle ses décisions ? Qui prend les décisions ? Quel droit à l’équipe ? L’équipe peut-elle prendre seule ses décisions ? Doit-elle demander la permission ? Quel est le niveau de délégation du management ?
Flux de communication et prise de décision sont des facteurs incontournables des équipes qui « cartonnent ».
Rôles et attentes transparents.
« Qui fait quoi ? »
Cette question semi-affirmative revient plutôt régulièrement, rythmée comme les saisons dans l’année.
La notion de rôle dans une équipe englobe l’ensemble des missions et des actions effectuées par une personne ou un groupe de personnes. Un rôle n’est pas un poste.
Dans le temps, grâce à des principes d’amélioration continue conscients ou inconscients, une équipe adoptera un rôle généralement différent de celui présenté dans la fiche de poste. Ceci est normal et important voire nécessaire.

Néanmoins, il peut arriver qu’un rôle se confonde avec d’autres rôles dans l’équipe ou bien encore que les rôles ne remplissent pas toujours les missions pour lesquelles l’équipe est attendue que cela soit au sein de l’équipe ou en dehors de celle-ci. Nous avons tous déjà entendu les fameuses:
« J’attendais ça de toi »
« Je pensais que c’était à toi de le faire »
« C’est à toi de le faire ».
Une équipe qui fonctionne est réellement très claire dans ses rôles, ses responsabilités et ses attentes.
Confiance dans le groupe et dans son environnement.
Il s’agit là du facteur le plus important à mon sens.
Le projet Aristote de Google le soulignait également.
Les personnes ont-elles confiance les unes envers les autres ?
Si la méfiance s’installe dans une équipe pour diverses raisons, l’absence de confiance ne permettra dès lors pas à l’équipe de libérer tout son potentiel.
L’équipe et ses individus (les deux sont importants ici) doivent avoir confiance les uns envers les autres.
Un exemple qui illustre à mon sens parfaitement bien cela est le fameux exercice du tir de confiance au GIGN.
Je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous et à imaginer ce sentiment de confiance primordial en l’espèce.
J’ai eu la chance de côtoyer plusieurs militaires et ce point est omniprésent chez eux: créer et consolider dans les entraînements vers le but commun. Je dirais même que la confiance est le ciment inconditionnel d’une équipe, quelle qu’elle soit. (Bref pour toutes formes d’interactions socioprofessionnelles)
Une vision et du sens.
Le sens revient régulièrement dans les articles du blog d’Insuffle.
Le sens peut être découpé en 3 points:
- La notion de sens dans l’aspect sensoriel.
- Le sens comme direction
- Le sens comme la destination, le chemin. (Sens de circulation)

Ici ce sont les deux derniers qui nous intéressent.
Pour parler de sens on peut donner comme contre exemple le micromanagement. Un management à la tâche micro tâche sera d’une part non valorisant et d’autre part, il n’apportera aucun épanouissement. Résultat aucune implication.

Quels sens donnons-nous au travail que nous réalisons ? Qui peut nous aider à clarifier le sens ?
Dans cette section, nous ne parlons pas d’objectif mais de cette personne qui pointe du doigt la destination et surtout qui nous dit pourquoi le faire.
Le sens c’est aussi la cohésion d’une équipe car des individus qui comprennent personnellement le sens de leur travail créeront la cohésion au niveau du collectif, de l’équipe.
Au final les résultats seront nombreux : sentiment d’appartenance, cohésion, fierté du travail collectif.
Quelques questions que nous pourrions poser à une équipe :
Quel est ton challenge aujourd’hui ? Demain ?
Qu’est ce qui te fait te sentir bien dans cette équipe ?
De quoi es-tu le plus fier ?
Des moments spontanés et authentiques.
Des équipes qui arrivent à s’échapper du quotidien soit pour prendre une pause ensemble, déjeuner régulièrement ou participer à des activités de team building ou encore de team training, permettent aux individus qui les composent de partager des moments authentiques entre eux.
Un peu comme une simulation pour se tester entre eux et apprendre à mieux se connaître.
Attention, ici je ne dis pas devenir qu’il faut nécessairement devenir amis (même si cela peut arriver) mais d’avantage de se créer des moments « off » hors du cadre de travail habituel.

Les équipes que j’ai pu croiser et qui performaient, avaient leurs moments spontanés et authentiques. L’occasion de mieux se connaître et se reconnaître et de créer un véritable sentiment d’appartenance.
La spontanéité est également une force. À l’intérieur de l’équipe, les membres qui la composent savent quand et comment « parler » à chaque personne sans avoir besoin d’organiser une réunion (oui oui ça existe. Le besoin de se caler un point dans son agenda pour discuter).
D’un point de vue extérieur, nous voyons cet échange comme de la collaboration intense entre des individus. Un plaisir d’échanger ensemble, d’apprendre et d’avancer vers la même direction de façon simple et spontanée.
Savoir se dire les choses.
Se dire les choses dans une équipe peut sembler facile mais les difficultés du projet, du moment ou de l’entreprise peuvent créer des instants instables. En effet, souvent l’implicite, les non-dits vont amener des tensions.
Les équipes qui arrivent à se dire les choses sur des problématiques comportementales (et non personnelles) sont des celles qui arrivent à être dans une démarche d’amélioration continue.

Certes, se dire les choses n’est pas toujours simple mais important pour entretenir des dynamiques fructueuses.
J’avais rencontré une équipe qui proposait très régulièrement des séances de feedback 360. C’est-à-dire qu’elle se donnait à intervalles réguliers, du feedback « Voilà ce que nous devons améliorer dans l’équipe … « » Voilà ce que j’attends de toi ? » « Je n’aime pas trop ce genre de chose, j’aimerais avoir … »
Ne pas se dire les choses c’est l’analogie d’un élastique qu’on étire trop. Plus on l’étire plus le risque qu’il nous « claque entre les doigts » est élevé. Avec les non-dits c’est pareil. Le risque qu’une discussion s’envenime s’accélère avec le temps.
Des objectifs clairs.
Ce point rejoint le point du sens sur différents aspects. Le sens c’est la bonne vision et le chemin que nous allons accomplir tous ensemble. Les objectifs représentent plus les différentes étapes, les checkpoints que l’équipe veut atteindre.
« Nous aimerions ensemble arriver à cette étape »

Sens et objectifs sont clairement liés.
Mais des objectifs de l’équipe pour l’équipe et par l’équipe. L’équipe ensuite définira le « comment ». Comment allons-nous nous organiser pour atteindre cet objectif ?
Savons-nous ce que nous devons atteindre ?
Comment saurons-nous que cela aura été un succès ?
Quelle différence cela procurera ?
Quel problème cherchons-nous à résoudre ?
Des méthodes adaptées.
Rien de pire que d’imposer à une équipe une façon de travailler, une méthode toute faite, pensées par des personnes externes au contexte.
Au même titre qu’un marteau, la méthode de travail doit être adaptée à son contexte. Un marteau sera certainement peu utile pour repeindre un mur.
C’est à l’équipe, soutenue par le manager, de trouver SA méthode de travail en s’appuyant sur des principes déjà existants. Néanmoins, étant la tête dans le guidon en permanence, une équipe peut avoir du mal à trouver sa façon de travailler. Même si ce sont souvent dans ces moments-là que l’auto organisation sait trouver la bonne solution aux irritants organisationnels de l’équipe.
Le monde organisationnel regorge de méthodes ou de cadres qui ont été créés dans telle culture, tel contexte, telles difficultés, telle approche, tel pays … Certaines ont fonctionné du feu de Dieu. Mais encore une fois, dans son contexte pour ses difficultés.
Combien d’équipes souffrent de l’obligation d’utiliser telle ou telle méthode. Un joujou des consultants et de certaines couches managériales. Le temps nous dira ce que les résultats donnent.
Mais les organisations ont besoin d’avoir des noms sur des pratiques.
Personnellement, je suis sceptique surtout au vu des retours des personnes qui y ont eu affaire.
C’est ici que l’intelligence collective permet de trouver sa façon de travailler, celle qui sera adaptée à l’entreprise mais aussi et surtout à l’équipe.
À l’inverse, l’absence de règle de fonctionnement conduira très certainement à des conflits et des tensions.
La sécurité psychologique.
Se sentir à sa place, à la bonne place, avec les bonnes personnes et se sentir protégé.
Mais protégé de quoi? Des remarques malveillantes, de blagues douteuses, d’absence d’un cadre formel, de la permission de pouvoir exprimer pleinement son potentiel, …
Dans bon nombre de moments j’ai constaté de véritables situations dans lesquelles les individus se sentaient prisonniers: prisonniers d’un management « à la papa » non pas directif mais déresponsabilisant.

L’implication est ici un atout fort pour créer un cadre de sécurité psychologique.
Autre point, qui est d’ailleurs un point important lorsque l’on souhaite amorcer une démarche d’intelligence collective et qui fonctionne aussi avec une équipe c’est l’aspect permission et protection.
La permission de pouvoir faire librement, sans se poser de questions.
Et l’aspect protection: protéger l’équipe pour que l’espace sécurisé soit un espace (virtuel ou physique) propice aux interactions génératrices.
L’autonomie
Une balance intéressante à partager c’est la balance entre alignement et autonomie.
L’autonomie ne se décrète pas, elle s’accompagne.
Un « soyez autonomes » ne suffit pas.
Cela peut conduire à de l’autonomie paralysante.
Nous sommes autonomes mais que faire? Quoi faire ? Quand le faire ? Avons-nous le droit de le faire ? Qui va décider au final ?
L’autonomie tant recherchée pour aider les équipes et placer les prises décisions importantes au plus proches du terrain arrive à paralyser les équipes.

L’autonomie ne se décrète pas, elle sera la conséquence et non le moyen.
Autonome ne veut pas dire lâcher seul dans la nature, mais autonome d’agir en fonction d’objectifs clairs ! Le « comment » y répondre.
Les équipes qui fonctionnent sont des équipes autonomes. Chacun connaît sa place, son rôle. Tout est clair pour l’équipe mais aussi pour chaque individu qui compose cette dernière.
L’autonomie est posée sur une balance avec l’alignement. L’alignement avec l’entreprise, l’organisation, le management et la vision.

Conclusion
Liste certes non exhaustive. Dépendante d’énormément de paramètres mais inspirons-nous des équipes qui gagnent.
Les problèmes sont nombreux en entreprise et dans toutes organisations quelles qu’elles soient.
Je vous propose ici 6 étapes pour résoudre tous vos problèmes dans vos organisations.
Cet atelier fonctionne très bien avec un groupe mais il donne aussi de très bons résultats à titre personnel.
Au-delà d’une méthode c’est ici une démarche de réflexion étape par étape pour soutenir une prise d’intention.
6 étapes pour résoudre vos problèmes.

Identifiez et verbalisez le problème.
Comme le disait Einstein dans une de ses citations « un problème sans solution est un problème mal posé »
Chez Insuffle nous prônons la réflexion collective sous différents aspects notamment l’intelligence collective.
Pour identifier le problème :
- Réunissez les personnes directement concernées par le problème que vous souhaitez résoudre.
- Partagez votre intention en tant que sponsor de cet atelier.
- N’essayez pas de trouver ou de proposer des solutions à ce moment de l’exercice. Pas de « moi j’avais pensé à … » « sans donner de solutions je pense que … » non 🙂
- Explicitez le problème que vous souhaitez résoudre. Le plus clairement possible. Avec des exemples et des faits concrets.
- Puis faites un tour de table pour que chaque participant ajoute des éléments ou qu’il reformule le problème.
- N’hésitez pas à rendre concret et tangible ce problème en le matérialisant sur un support physique (nous en reparlerons prochainement dans la facilitation graphique)
- Limitez vous dans le temps pour cet exercice mais laissez la possibilité à chacun de poser des questions.
- A ce stade, n’essayez surtout pas de proposer des actions ou des solutions, cela serait encore prématuré mais précisez que cela se fera plus tard.
Le problème doit vous paraître clair. N’hésitez pas à demander aux participants si c’est le cas, et dans le cas contraire, affinez d’avantage.
Décider de ce que vous ne voulez plus.
Une fois le problème clairement exposé. Connu et surtout reconnu de tous.
Posez-vous la question collectivement.
« Que ne voulons-nous plus dans cette situation ? »
« Que souhaitons-nous supprimer ? »
« Que faut-il arrêter de faire ? »
Encore une fois ne cherchez pas la solution.
Imaginons que tout soit au top ?
Une fois le problème connu, projetez-vous dans un futur proche en imaginant que ce problème n’existe plus et qu’au contraire tout soit au top !
Que voyez-vous concrètement ?
Que voient les autres ?
Que se passe-t-il de différent ?
Comment nous sentons-nous?
Vous pouvez décider d’afficher sur un mur ou une table les réponses de chacun.
Projetez-vous dans cet état désiré qui représente l’état dans lequel vous aimeriez être si tout allait bien une fois ce problème résolu. Mais un problème à la fois 🙂
Sélectionnez les intentions souhaitées
«Il faudrait que» «y a qu’à faut qu’on ».
Souvent, au cours des ateliers ou lors de réunions, j’entends ce type de phrases qui ne sont en fait que des intentions.
Lâchez-vous, c’est le moment.
Proposez des intentions.
« J’aimerais que »
« Ça serait bien que »
« Il faudrait plus de .. »
Ces intentions c’est ce que nous voulons, mais là encore, rien de concret.
Ici ce n’est pas le but et bon nombre de réunions se terminent ici, sans action concrète.
Choisissez des actions concrètes.
Qu’est-ce qu’une action concrète?
Une action qui permet de rendre explicite une intention, limitée dans le temps, avec un porteur et un véritable résultat attendu.
Il existe énormément de moyens de prendre des actions.
Si je ne devais en garder qu’une seule, ce serait l’approche QQOCQP :
Qui ?(qui sera le porteur et non le coupable de cette action)
Quoi ? (Que faut-il faire concrètement ? Quelque chose d’univoque !)
Où ? (Le lieu, qu’il soit virtuel ou physique)
Comment ? (Concrètement comment allez-vous répondre au Quoi ?)
Quand ? (Quand souhaitons-nous voir cette action se terminer ? Ou quand souhaitons-nous la réaliser ?)
Pourquoi ? (ici c’est votre intention, votre état désiré …)
Prenez une feuille A4, un paperboard ou un outil comme Draft.io pour répondre à toutes ces questions. Si vous n’y arrivez pas c’est que la solution n’est pas claire.
Suivez vos intentions et vos actions.
Retrouvez-vous régulièrement pour suivre vos actions et vérifier si elles doivent être modifiées.
Mieux vaut une bonne action qui résolve une partie de votre problème que 50 actions qui vont créer encore plus de problèmes.
Encore une fois, il ne s’agit là que d’une des approches possibles. Il en existe d’autres et je vous en partagerai certainement encore beaucoup d’autres. Ici, plutôt que de parler outils je parle étapes et démarches.
Un des outils que je vous propose est la matrice des solutions