Un Codir tendu n’est pas un Codir en désaccord. C’est un Codir qui n’ose plus se dire les choses.
Le mot « conflit » fait peur. On le confond trop souvent avec « tension ». Et pourtant, les tensions sont naturelles, parfois même salutaires.
Ce qui les rend toxiques, c’est le non-dit. L’accumulation. Le vernis d’harmonie qui masque les évitements.
Dans les Codir que j’accompagne, j’observe régulièrement ce phénomène :
Des sujets évités. Des discussions jamais vraiment closes. Des réactions feutrées mais des frustrations très réelles.
Alors comment restaurer un espace de travail sérieux, exigeant, et serein ?
Voici 5 astuces à tester pour évacuer les tensions, rétablir le dialogue et reposer les bases d’une vraie confiance.
1. Distinguer conflit et tension pour mieux poser le cadre
Un conflit, c’est ouvert, explicite, argumenté. Une tension, c’est implicite, larvée, inconfortable.
La plupart des Codir n’ont pas trop de conflits. Ils ont trop de tensions.
La première clé, c’est donc de créer un cadre sûr pour que les tensions deviennent des discussions à haut potentiel :
- Poser des règles de discussion claires (respect, écoute, non-interruption)
- Différencier les faits, les perceptions et les émotions
- Nommer les tensions sans accuser
Ce qu’on ne dit pas finit par nous diriger.
2. Provoquer les bonnes questions, pas imposer des réponses
Quand le climat est tendu, le pire réflexe, c’est de vouloir « remettre de l’ordre » trop vite.
Ce qu’il faut, c’est poser les bonnes questions :
- Qu’est-ce qu’on évite de se dire en ce moment ?
- Quelle discussion repousse-t-on depuis trop longtemps ?
- Qu’est-ce qui m’a surpris, gêné ou agacé récemment dans nos échanges ?
Ces questions, posées dans un cadre sécurisé, permettent d’ouvrir les fenêtres et d’aérer l’ambiance.
Pas pour faire joli. Pour retrouver du flux.
3. Changer le cadre physique (vraiment)
Ce n’est pas anecdotique : le lieu, l’espace, la disposition comptent.
Réunir un Codir autour d’une grande table carrée, chacun derrière son PC, c’est l’assurance de discussions segmentées, d’écoute partielle, et de prises de position plus que d’échanges.
Inversez la posture :
- Cercle sans table
- Zéro écran
- Carnets, crayons, post-it
Ce simple changement de forme peut radicalement changer le fond.
4. Testez la méthode du « spa collectif »
Une fois de temps en temps, offrez un moment d’émotion positive collective.
Voici une technique puissante que j’utilise souvent :
Chacun s’assied en cercle, et à tour de rôle, une personne se met au centre, dos tourné. Les autres ont 1 minute pour dire ce qu’ils apprécient chez elle, ce qu’elle apporte, ce qu’ils aimeraient qu’elle sache. Elle n’a pas le droit de réagir. Juste d’écouter.
Les effets sont immédiats :
- Décrispation
- Reconnaissance mutuelle
- Reconnexion humaine
Un peu de vulnérabilité sincère peut faire bien plus que dix comités de pilotage.
5. Faites-vous accompagner par un facilitateur
Non, ce n’est pas un luxe. C’est un levier puissant.
Un facilitateur professionnel permet de :
- poser un cadre neutre et sécurisé
- faire émerger les tensions cachées
- structurer des discussions productives
- remettre du liant, sans complaisance
Paradoxalement, les Codir les plus brillants sont parfois ceux qui s’écoutent le moins. Parce qu’ils vont trop vite. Parce qu’ils croient qu’ils n’en ont pas besoin.
Mais un bon Codir, c’est d’abord un lieu de confiance, pas un lieu de performance.
Et la confiance, ça se travaille.
En conclusion
Gérer les tensions dans un Codir, ce n’est pas les éviter. C’est les transformer en dialogue, en apprentissage, en clarté.
Les entreprises qui avancent ne sont pas celles où tout va bien. Ce sont celles qui osent mettre les vrais sujets sur la table.
Vous sentez que votre Codir est tendu, éteint, ou bloqué ?
Et si on prenait 3 heures, juste pour ouvrir les fenêtres, remettre du flux et du lien ?
Chez Insuffle, on conçoit et facilite des sessions spéciales Codir pour apaiser les tensions et relancer la dynamique collective.
Un Codir tendu n’est pas un Codir en désaccord. C’est un Codir qui n’ose plus se dire les choses.
Le mot « conflit » fait peur. On le confond trop souvent avec « tension ». Et pourtant, les tensions sont naturelles, parfois même salutaires.
Ce qui les rend toxiques, c’est le non-dit. L’accumulation. Le vernis d’harmonie qui masque les évitements.
Dans les Codir que j’accompagne, j’observe régulièrement ce phénomène :
Des sujets évités. Des discussions jamais vraiment closes. Des réactions feutrées mais des frustrations très réelles.
Alors comment restaurer un espace de travail sérieux, exigeant, et serein ?
Voici 5 astuces à tester pour évacuer les tensions, rétablir le dialogue et reposer les bases d’une vraie confiance.
1. Distinguer conflit et tension pour mieux poser le cadre
Un conflit, c’est ouvert, explicite, argumenté. Une tension, c’est implicite, larvée, inconfortable.
La plupart des Codir n’ont pas trop de conflits. Ils ont trop de tensions.
La première clé, c’est donc de créer un cadre sûr pour que les tensions deviennent des discussions à haut potentiel :
- Poser des règles de discussion claires (respect, écoute, non-interruption)
- Différencier les faits, les perceptions et les émotions
- Nommer les tensions sans accuser
Ce qu’on ne dit pas finit par nous diriger.
2. Provoquer les bonnes questions, pas imposer des réponses
Quand le climat est tendu, le pire réflexe, c’est de vouloir « remettre de l’ordre » trop vite.
Ce qu’il faut, c’est poser les bonnes questions :
- Qu’est-ce qu’on évite de se dire en ce moment ?
- Quelle discussion repousse-t-on depuis trop longtemps ?
- Qu’est-ce qui m’a surpris, gêné ou agacé récemment dans nos échanges ?
Ces questions, posées dans un cadre sécurisé, permettent d’ouvrir les fenêtres et d’aérer l’ambiance.
Pas pour faire joli. Pour retrouver du flux.3. Changer le cadre physique (vraiment)
Ce n’est pas anecdotique : le lieu, l’espace, la disposition comptent.
Réunir un Codir autour d’une grande table carrée, chacun derrière son PC, c’est l’assurance de discussions segmentées, d’écoute partielle, et de prises de position plus que d’échanges.
Inversez la posture :
- Cercle sans table
- Zéro écran
- Carnets, crayons, post-it
Ce simple changement de forme peut radicalement changer le fond.
4. Testez la méthode du « spa collectif »
Une fois de temps en temps, offrez un moment d’émotion positive collective.
Voici une technique puissante que j’utilise souvent :
Chacun s’assied en cercle, et à tour de rôle, une personne se met au centre, dos tourné. Les autres ont 1 minute pour dire ce qu’ils apprécient chez elle, ce qu’elle apporte, ce qu’ils aimeraient qu’elle sache. Elle n’a pas le droit de réagir. Juste d’écouter.
Les effets sont immédiats :
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5. Faites-vous accompagner par un facilitateur
Non, ce n’est pas un luxe. C’est un levier puissant.
Un facilitateur professionnel permet de :
- poser un cadre neutre et sécurisé
- faire émerger les tensions cachées
- structurer des discussions productives
- remettre du liant, sans complaisance
Paradoxalement, les Codir les plus brillants sont parfois ceux qui s’écoutent le moins. Parce qu’ils vont trop vite. Parce qu’ils croient qu’ils n’en ont pas besoin.
Mais un bon Codir, c’est d’abord un lieu de confiance, pas un lieu de performance.
Et la confiance, ça se travaille.
En conclusion
Gérer les tensions dans un Codir, ce n’est pas les éviter. C’est les transformer en dialogue, en apprentissage, en clarté.
Les entreprises qui avancent ne sont pas celles où tout va bien. Ce sont celles qui osent mettre les vrais sujets sur la table.
Vous sentez que votre Codir est tendu, éteint, ou bloqué ?
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Chez Insuffle, on conçoit et facilite des sessions spéciales Codir pour apaiser les tensions et relancer la dynamique collective.

Et si on ouvrait les fenêtres, vraiment ?
Vous sentez que les tensions s’accumulent sans jamais vraiment se dire ?
Que votre CoDir fonctionne… mais que quelque chose s’est figé dans les échanges, dans les postures, dans le lien ?
Je vous propose un échange de 30 minutes, sans engagement, pour faire le point ensemble.
On identifiera ce qui mérite d’être nommé, apaisé, remis en circulation. Et comment structurer un espace sécurisé pour relancer le dialogue.
À l’issue de cet échange, je vous transmettrai un plan d’action personnalisé, pour transformer votre CoDir en un vrai lieu de confiance, de clarté… et de mouvement partagé.
Parce qu’un bon CoDir ne cache pas les tensions.
Il apprend à les traverser.
❓ FAQ – Tensions en Codir : 7 questions fréquentes (et utiles)
Comment savoir si mon Codir est simplement “tendu” ou s’il y a un vrai conflit ?
Un conflit se voit, une tension se ressent. Si les échanges deviennent feutrés, que certains sujets reviennent sans être tranchés, que l’ambiance est polie mais froide… ce sont des signes d’un Codir tendu. Ce n’est pas grave. Ce qui compte, c’est de le traiter.
Est-ce normal d’avoir des tensions dans un comité de direction ?
Oui, totalement. Un Codir sans tension, c’est souvent un Codir qui évite les vrais sujets. La question n’est pas “faut-il éviter les tensions ?” mais “comment en faire des leviers de dialogue et de clarté ?”.
Et si certaines personnes ne veulent pas “jouer le jeu” ?
C’est fréquent. Il faut commencer petit, installer un cadre de sécurité, et montrer que parler vrai ne remet pas en cause la légitimité de chacun. Avec le bon accompagnement, même les plus réticents se laissent embarquer.
Est-ce qu’un changement de lieu ou de format change vraiment quelque chose ?
Oui. L’environnement influence la posture. Un cercle sans table, sans écran, avec des outils simples favorise une posture d’écoute, d’égalité, et de présence. C’est souvent le premier pas vers un Codir plus fluide.
Pourquoi faire appel à un facilitateur externe ?
Parce qu’il n’a pas d’enjeu politique. Il peut poser les questions qui dérangent, faire émerger les tensions sans les envenimer, et maintenir un cadre de confiance. C’est un déclencheur neutre, pas un juge.
Combien de temps faut-il pour débloquer un Codir ?
Parfois, 3 heures suffisent à rouvrir les fenêtres et réengager une dynamique. Ce qui compte, c’est de créer un temps fort où chacun peut s’exprimer sincèrement, sans pression de performance.
Est-ce que ça vaut vraiment le coup, si on “fonctionne quand même” ?
Oui. Un Codir qui fonctionne sous tension consomme énormément d’énergie invisible. En rétablissant la confiance, on gagne en fluidité, en qualité décisionnelle, et en engagement collectif.